- Port de mont-de-marsan
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Port de Mont-de-Marsan
Port de Mont-de-Marsan
Site de l'ancien port, face à la MinoteriePrésentation Construction XIIe siècle - arrêt en 1903 Statut Port fluvial Activités Armagnac, blé, miel et à partir du Second Empire, essence de térébenthine, résine, goudron, bois de pin, poteaux de mine Equipement Cales, quais, entrepôts et chemin de halage Géographie Latitude
LongitudePays France Région Aquitaine Département Landes Commune Mont-de-Marsan Localisation
Localisation sur la carte deFrance métropolitaine
Port - Port par pays modifier Aujourd’hui disparu, le port fluvial de Mont-de-Marsan était jadis au cœur du commerce et de l’animation de la cité. Son activité débute au XIIe siècle et cesse en 1903[1].
Histoire
Le port s'établit peu de temps après la fondation de Mont-de-Marsan de par Pierre de Lobaner, au XIIe siècle, non loin du château vieux. Il connut un développement rapide grâce à la position stratégique de la ville à la limite de la Haute Lande, de la Chalosse et de l'Armagnac.
Il se situait sur la rive gauche de la Midouze, rivière navigable jusqu'à sa confluence 42 995 m plus en aval avec l'Adour, au niveau du Hourquet, peu après Tartas. De là, la navigation se poursuivait jusqu'au port de Bayonne.
Cales, quais, entrepôts et chemin de halage témoignent encore de ce riche passé. Les cales en pente douce facilitaient les allées et venues des entrepôts aux quais pour charger et décharger les gabarres[2]. Ces grandes barques à fond plat pour éviter les hauts-fonds et localement appelées galupes, acheminaient à Bayonne durant tout le Moyen Âge et l'Ancien Régime les produits des Landes de Gascogne et de l’Armagnac (vins landais, Armagnac, blé, miel et à partir du Second Empire, essence de térébenthine, résine, goudron, bois de pin, poteaux de mine) et faisaient vivre l’économie de l’arrière-pays.
Arrivées au port de Bayonne, les galupes empruntaient la Nive pour accoster sur la rive gauche de l'affluent de l'Adour, entre les ponts Mayou et Panecau[3]. De Bayonne étaient rapportés du poisson (morues et sardines), des étoffes étrangères, des draps, de l'huile, des pierres de taille mais surtout du sel, indispensable à la conservation des denrées, surtout la viande.
Le trafic fluvial assura la prospérité des bateliers, organisés en confrérie. Le port était en rivalité quasi constante avec les autres cités commerciales, notamment Dax. En 1889, on comptait encore 150 bateaux dans le port, malgré la montée en puissance du transport par voie ferrée depuis la création de la gare de Mont-de-Marsan au milieu du XIXe siècle. Le chemin de fer, plus rapide, plus économique et demandant à la longue une main d'œuvre moins importante donnera un coup d'arrêt à l'activité du port fluvial en 1903. La plupart des portefaix et galupiers se reconvertirent dans l'activité forestière.
Notes et références
- ↑ Serge Pacaud, Mémoire en images, Mont-de-Marsan, éditions Alan Sutton, 1998, p62
- ↑ Panneau de présentation de Mont-de-Marsan
- ↑ L'Almanach du Landais
Voir aussi
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