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Piriac-sur-Mer
Piriac-sur-Mer
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Saint-Nazaire Canton Canton de Guérande Code Insee abr. 44125 Code postal 44420 Maire
Mandat en coursJean-Louis Delhumeau
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Cap Atlantique Site internet http://www.piriac.net/mairie/ Démographie Population 2 254 hab. (2006[1]) Densité 182 hab./km² Gentilé Piriacais, Piriacaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 36 m Superficie 12,37 km² Piriac-sur-Mer est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire, dans la région historique de Bretagne.
Le nom de la commune est Penc'herieg en breton (version Ofis ar Brezhoneg), *Pihiriak en breton de Batz-sur-Mer, parlé localement jusqu'au XIXe siècle.
Sommaire
Géographie
Situation
Piriac-sur-Mer est située à la pointe de la presqu'île de Guérande, à 11 km au nord-ouest de Guérande et 25 km au nord-ouest de Saint-Nazaire.
Les communes limitrophes sont La Turballe et Mesquer.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999[2], Piriac-sur-Mer est une commune urbaine qui fait partie de l'agglomération de La Turballe, ainsi que Mesquer. Elle n'appartient à aucune aire urbaine, car c'est une commune multipolarisée, c'est-à-dire polarisée par plusieurs aires urbaines, notamment par celle de Saint-Nazaire[3] et incluse dans l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire.
La superficie de la commune est de 1237 ha, soit un peu plus de 12 km².
Géographie physique
- Géologie
La commune abrite une ancienne mine d'uranium sur le site de Pen Ar Ran[4]. Entre 1975 et 1989, 602 tonnes d'uranium ont été extraits de ce site, dont une partie à ciel ouvert.
- Topographie
Le littoral a une longueur de plus de 9 km et comporte des plages de sable fin, des falaises et des plages de gravier.
Géographie humaine
- Morphologie urbaine
- L'agglomération principale (....)
- Les bourgs secondaires : Le Port-aux-Loups, Lérat, Saint-Sébastien, etc.
- Hameaux et écarts (....)
- Le port
Piriac a un port à seuil en eau profonde, réservé aux bateaux de plaisance et aux quelques bateaux de pêche qui subsistent dans le port. Ce port est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire.
Histoire
Site déjà occupé pendant la préhistoire - des mégalithes y sont encore visibles -, Piriac connaît aussi une occupation gallo-romaine. Une campagne de fouilles archéologiques a d'ailleurs eu lieu en 2005.
Piriac doit son nom à Waroch II, Prince (ou Roi) de Vannes ou Broërec, qui pilla ce village en 578 avant de s'y installer. Il le surnomma ce territoire "Pen kiriac", ce qui signifierait en breton "mauvaise pointe", ou "la pointe de Waroch", Kiriac étant une variante possible du nom Waroch (Waroch > Guerec > Guiriec > Kiriac). Formes anciennes : Plebs Keriac ? 861, Penceriac 867, Pehereac 1330, Pihirriac 1426.
Waroch s'installa avec son "ost", à Aula Quiriaca, lieu-dit cité sous cette forme latinisée dans le Cartulaire de Redon ainsi que sous la forme bretonne Lesguiriac, et localisé entre le bourg actuel et Lérat. Ce toponyme qui signifie "la cour, demeure de Kiriac" renforce l'hypothèse de l'équivalence Kiriac / Waroch.
Sous domination bretonne depuis le VIe siècle, officiellement intégré à la Bretagne en 851 avec l'ensemble de l'évêché de Nantes, Piriac appartient au pays guérandais, en breton Bro Wenrann.
On estime que la langue bretonne s'est maintenue à Piriac jusque dans la première moitié du XIXe s. On se base sur un témoignage recueilli vers 1900 par Paulin Benoist auprès d'un certain Ernest Rio dont le père, né à Piriac, avait connu vers 1830 des vieux Piriacais parlant encore le breton. Il n'existe malheureusement aucune note ni étude précise sur le dialecte breton parlé autrefois à Piriac : celui-ci était probablement très proche du breton de Batz-sur-Mer, lui-même proche du breton vannetais.
On dispose seulement de trois mots bretons collectés sur place par Edouard Richer en 1823 : morgouilh, méduse, garelé, plie (sorte de poisson), et kourikan, korrigan, lutin. Rien ne prouve qu'il ait rencontré des bretonnants : ces trois mots sont encore employés dans le français local, qui comprend de nombreux autres bretonnismes dont pourhic, "coquillage grain de café" (de pourc'hig, petit cochon).
De même, la toponymie piriacaise est presque exclusivement bretonne : Pointe du Castelli (Castellic 1572 ; de kastellig : petit château), Kervin (Kaeruuen IXe s ; de Ker Gwenn : le village blanc), Le Closillot noté aussi Le Closio (Sclusigo 1572 ; de skluzigoù : les petites écluses), Port-Kennet (Port Guennec XVe : contient le nom d'homme Le Guennec), Kerdrien (K/drean 1572 ; soit Ker Drean), Pierre du Méniscoule (de menez skoul : la montagne du milan), L'Erven (an ervenn : le sillon), etc.
La ville fut une grande productrice de vin dès le Xe siècle, mais cette activité cessa avec l'épidémie de phylloxéra (années 1880). On trouve dans la campagne alentour les vestiges de cette agriculture, les vignes poussent au milieu des ronces.
C'est au XVIIe siècle que Piriac connut son plein essor économique, la pêche étant pratiquée vers Terre-Neuve. Le premier môle du port est construit en 1758. Les dernières conserveries fermeront durant les années 1970.
Piriac a longtemps été un lieu stratégique, car elle est située près de l'embouchure de la Vilaine et possède en outre une île - l'Île Dumet - qu'un fort occupe toujours aujourd'hui. Les Anglais tiendront d'ailleurs l'île pendant de longues décennies au XVIIIe siècle avant d'en être chassés par les Français. Piriac possède plusieurs forts de garde le long de la côte.
Village typique, classé petite cité de caractère, Piriac accueillera notamment Émile Zola, Alphonse Daudet et d'autres curieux en quête d'exotisme culturel.
Aujourd'hui, Piriac-sur-mer vit essentiellement du tourisme et de la plaisance. Une partie de l'ancien village est protégée mais en dehors de cette zone, Piriac a mal resisté à la prolifération de parkings et de lotissements.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Jean-Louis Delhumeau Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[5])1962 1968 1975 1982 1990 1999 1127 1134 1110 1263 1442 1898 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Le centre ville est de style breton avec de vieilles maisons charmantes et en son centre, une imposante église. Les ruelles fleuries et les murs de granit aux pierres polies par le temps sont le théâtre des animations estivales organisées par la commune : concerts, marché des artisans et soirées à thème.
- Monument commémoratif aux huit victimes du crash d'un bombardier américain B 17 le 23 novembre 1942 au large de la côte de Piriac (vers le domaine de Villeneuve) ; le monument a été érigé en 2003 par la commune et inauguré par un des deux survivants, Peter Fryer.
Blasonnement
L'ancien blason est De sable à la bande d'or, broché sur une ancre de marine d'or avec la devise retineat et salvet[6].
Personnalités liées à la commune
- Waroch II, roi du Broërec au VI° siècle, avait une résidence située près de Lérat (actuellement à la limite avec la commune de La Turballe).
- au XIXe siècle, des personnalités sont venues en villégiature et ont ainsi marqué l'histoire de la commune par leur présence :
- Émile Zola : une plaque commémorative de son séjour se trouve sur une maison près de l'église ; il a écrit une nouvelle dont le cadre est Piriac ;
- Alphonse Daudet
- Gustave Flaubert
- Henri Quilgars, archéologue et historien, a été maire de Piriac dans les années 1930.
- les parents de René Guy Cadou étaient instituteurs à Piriac dans les années 1910 avant de partir pour Sainte-Reine-de-Bretagne (ils y ont eu un premier enfant, Guy, mort très jeune).
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- ↑ données officielles 2006 sur le site de l’INSEE
- ↑ Page INSEE [1].
Cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d'aide à la sélection - ↑ et sans doute celles de Nantes et de Redon
- ↑ Zone minière de Guérande, rapport de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire
- ↑ Piriac-sur-Mer sur le site de l'Insee
- ↑ Source : Panneaux de rue de la ville
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