Armée de la République nationale ukrainienne

Armée de la République nationale ukrainienne

Simon Petlioura

Simon Petlioura
Symon petlura.jpg

Naissance 10 mai 1879
Poltava
Décès 25 mai 1926 (à 47 ans)
Paris
Nationalité Ukrainien
Profession(s) publiciste, ministre de la guerre, puis Président

Simon Petlioura (en ukrainien : Симон Васильович Петлюра, Symon Vassyliovytch Petlura) est un homme politique et publiciste ukrainien[1],[2] né à Poltava le 10 mai 1879 et mort assassiné à Paris le 25 mai 1926. Il fut l'un des personnages les plus importants du mouvement national, commandant suprême de l'Armée et le troisième président de la République populaire ukrainienne.

Homme de lettres, il fut l'une des figures du mouvement socialiste ukrainien au début du XXe siècle. Autonomiste puis indépendantiste, Simon Petlioura participa à la formation d'une armée ukrainienne pour protéger son pays du bolchevisme durant la révolution russe. Vaincu, il partit à l'étranger et dirigea le gouvernement ukrainien en exil.

Sommaire

Jeunesse, activité politique et intellectuelle

Issu d'une famille cosaque orthodoxe, Simon Petlioura est né en 1879 en Russie impériale, dans la ville ukrainienne de Poltava. Il est le troisième fils d'une famille de neuf enfants (quatre garçons et cinq filles). Ses parents étaient de condition relativement modeste[3], Vassyl Petlioura et sa femme Olha (née Martchenko), possédaient une petite entreprise de location de voitures. Il fut le seul à faire des études, non pas au collège faute de moyen, mais dans un établissement religieux[4].

À l'âge de 16 ans en 1895, il étudia au séminaire de la ville, mais en fut exclu en 1901 pour avoir rejoint un mouvement clandestin auquel il adhéra en 1898, nommé hromada[1]. Apparue en 1860, cette organisation était une association culturelle de l'intelligentsia ukrainienne composée d'étudiants de tendance socialiste se voulant proches du peuple. Dès lors, Simon Petlioura continua de préparer ses examens par ses propres moyens, donnant des cours pour gagner sa vie[5]. À partir de 1900 il fut par ailleurs un membre actif et l'un des fondateurs du Parti révolutionnaire ukrainien (Революційна Українська Партія)[6]. En 1902, alors sous la menace d'arrestation, il partit pour Krasnodar dans le Kouban, où il devint instituteur dans une école puis travailla durant deux ans comme archiviste des cosaques du Kouban. En décembre 1903, Simon Petlioura fut arrêté à la fois pour son engagement dans la section locale du Parti révolutionnaire ukrainien de Krasnodar, la Vilna Hromada (société libre), et pour la publication à l'extérieur de l'Empire, dans la presse ukrainienne, d'articles antitsaristes. Il fut libéré en mars 1904[7].

Simon Petlioura au centre de la photo et Volodymyr Vynnytchenko à sa droite

Il se rendit alors à Kiev puis à Lviv dans l'Empire Austro-hongrois, où il vécut sous le nom de Sviatoslav Tagon[8]. Il publia et travailla avec Ivan Franko et Volodymyr Hnatiuk comme rédacteur en chef pour le journal Literaturno-Naukovy Zbirnyk (la Collection Scientifique-littéraire) de la Société scientifique Chevtchenko. Simon Petlioura participa aussi en tant que co-éditeur au magazine Volya et contribua à de nombreux articles pour la presse ukrainienne de Galicie[1]. À la fin de l'année 1905, lorsque le Parti révolutionnaire ukrainien prit le nom de Parti ouvrier social-démocrate ukrainien (Українська соціал-демократична робітнича партія), Simon Petlioura faisait déjà partie de ses dirigeants, au côté de Volodymyr Vynnytchenko notamment[9].

Durant cette période, il retourna brièvement à Kiev puis se rendit dans la capitale russe de Saint-Petersbourg pour publier la revue mensuelle sociale-démocrate Vil’na Ukrayina[1] (Libérez l'Ukraine). Après censure de ce magazine, il se retira à Kiev et travailla pour le magazine Rada[1] (le Conseil). De 1907 à 1909 Simon Petlioura devint le rédacteur en chef du magazine littéraire Slovo (le Mot) et le co-éditeur d'Ukrayina[1] (l'Ukraine). Parmi ses nombreuses lectures d'alors, on peut citer les œuvres de Tarass Chevtchenko ou encore les écrits de Karl Marx[10].

En 1909, les autorités russes censurèrent ses publications. Simon Petlioura dut quitter Kiev et se rendre à Moscou où il travailla brièvement comme comptable. C'est à cette période, à l'âge de 30 ans, qu'il se maria avec Olha Bilska avec qui il eut une fille, Lesia, en 1911. Plus tard, en 1912, il devint co-éditeur du journal en langue russe Ukrainskaya zhizn’[11] (la vie Ukrainienne) jusqu'en mai 1917. Simon Petlioura fut par ailleurs, de 1916 jusqu'au début de l'année 1917, député plénipotentiaire au comité d'aide pour le front occidental russe[1].

Durant l'indépendance ukrainienne

Le Président de la Rada, Mykhaïlo Hrouchevsky, passe en revue les troupes de l'Armée de la République nationale ukrainienne

La lutte pour préserver l'indépendance ukrainienne est indissociable du rôle qu'a joué à cette période Simon Petlioura. En mai 1917, dans le cadre d'un congrès, un comité général militaire fut élu avec à sa tête Simon Petlioura[12]. À la proclamation du Conseil central ukrainien le 28 juin 1917, il devint premier secrétaire aux affaires militaires. Bientôt en désaccord avec la politique du secrétaire général Volodymyr Vynnytchenko, il démissionna fin 1917 du gouvernement pour organiser le bataillon Sloboda Ukraina[1]. Ce bataillon joua un rôle essentiel contre l'Arsenal en janvier 1918, une usine de munition qui fut le centre d'une insurrection bolchevique armée dans la capitale, pour renverser le gouvernement ukrainien de la Rada Centrale[13]. Il repoussa par ailleurs l'Armée rouge en janvier-février 1918 de Kiev. L'indépendance totale de l'Ukraine fut proclamée le 22 janvier 1918[14].

Quelques temps après le coup d'État du 29 avril 1918 conduit par le général Pavlo Skoropadski avec le soutien de l'Empire allemand et de l'Empire austro-hongrois[15], en juillet 1918, Simon Petlioura fut arrêté et incarcéré à Bila Tserkva. Il s'évada quatre mois plus tard[1]. L'Union Nationale Ukrainienne créa le Directoire (seconde période de la République populaire ukrainienne) pour supprimer et remplacer l'Hetmanat (nom du gouvernement de Skoropadski). Vynnytchenko en devint le président le 13 novembre 1918 et Simon Petlioura l'otaman en chef (ministre de la guerre)[16]. L'hetman Skoropadski fut renversé le 14 décembre 1918[16] et la République populaire ukrainienne restaurée le 19 décembre 1918[16]. Mais, plus tard, désemparé face à l'agression de l'Armée rouge et à la retraite de l'armée ukrainienne de Kiev, Vynnytchenko démissionna et fut remplacé par Simon Petlioura le 11 février 1919 (après sa démission de l'USDRP pour occuper ses nouvelles fonctions)[17].

En février 1919, l'Armée rouge prit Kiev, abandonnée par le gouvernement du Directoire. Dans une atmosphère chaotique, de nombreux soulèvement de paysans eurent lieu en Ukraine, menés par l'anarchiste Makhno ou encore l'otaman Grygoriev, successivement allié de Petlioura, des bolcheviques et des forces blanches du Général Dénikine[18]. C'est dans ce chaos que de nombreux pogroms furent perpétrés en Ukraine, dont certains par des troupes de l'UNR encore sous la responsabilité de Simon Petlioura[19]. Près de la moitié selon plusieurs sources[20]. Pour y faire face, Simon Petlioura prit plusieurs mesures, y compris la peine de mort qui fut appliquée[21],[22]. Le gouvernement du Directoire se déplaça tout d'abord à Vinnytsia, puis à Kamianets-Podilskyï (Podolie), qui resta le seul territoire réellement contrôlé par les troupes restées fidèles à Simon Petlioura.

Petlioura, qui commandait l'Armée de la République populaire ukrainienne, la joignit à l'Armée ukrainienne de Galicie (UHA) pour combattre l'Armée blanche et l'Armée rouge. Il dut également lutter contre les anarcho-communistes de Nestor Makhno, alliés dans un premier temps à l'Armée rouge. Simon Petlioura, qui fut toujours favorable à une coopération avec les pays de l'Entente[23], espérait obtenir le soutien de la France lors de son intervention, mais en vain. Le 5 décembre 1919, l'Armée ukrainienne se retrouva encerclée en Volhynie par tous les protagonistes, y compris par les troupes polonaises. Après que l'UHA eut établi une alliance séparée avec l'Armée blanche, Petlioura eut la possibilité d'ouvrir des négociations avec la Pologne[24].

Avec des officiers polonais, pendant l'Opération Kiev (1920)

Il quitta l'Ukraine avec certains membres de son gouvernement pour Varsovie dans l'espoir de trouver un soutien militaire. En attendant, Simon Petlioura ordonna d'entamer la Première Campagne d'hiver[1]. Il s'agissait d'offensives lancées par l'Armée de la République populaire ukrainienne derrière les lignes des Armées blanches et rouges du 6 décembre 1919 au 6 mai 1920. Mais l'Armée rouge finit par occuper une grande partie de l'Ukraine et Simon Petlioura conclut une alliance avec la Pologne le 22 avril 1920. C'est à cette date, par le traité de Varsovie, que Józef Piłsudski et Petlioura signèrent un accord relatif aux frontières des États ukrainien et polonais. Ce dernier céda à la Pologne les régions ukrainiennes occidentales[25]. Cet accord rencontra l'hostilité de certains Ukrainiens qui préférèrent combattre au sein de l'Armée rouge, à l'instar des soviétiques ukrainiens. Avec l'aide du maréchal Piłsudski, Simon Petlioura, chef des armées, participa à l'Opération Kiev dont le but était, pour Piłsudski, de créer une « Grande Pologne » (Fédération Międzymorze), comprenant l'Ukraine, la Lituanie et la Biélorussie[26]. Une offensive conjointe fut entamée le 25 avril 1920[25]. Les forces polono-ukrainienne prirent Kiev le 7 mai 1920, mais furent contraintes de s'en retirer en juin. Face à la contre-offensive des troupes soviétiques, la Pologne conclut un armistice avec cette dernière le 12 octobre 1920[25].

Par la suite, Petlioura continua la guerre contre les bolcheviks, sans aide polonaise. Les troupes ukrainiennes furent contraintes de quitter le pays le 21 novembre 1920 et furent internées dans des camps en Pologne. Les dirigeants de la République populaire ukrainienne partirent en exil. L'Ukraine fut partagée entre la Pologne et la Russie communiste. Seules perdurèrent jusqu'en 1924 diverses révoltes[27], notamment la Seconde Campagne d'hiver qui se déroula en novembre 1921, essentiellement constituée de partisans et de détachements volontaires (soldats qui étaient internés en Pologne) et dont l'objectif des raids derrière les lignes bolcheviques était d'unifier les opérations de partisans et de balayer le régime soviétique du territoire ukrainien[28]. Cette même année, en mars, une grande insurrection se déroula allant de la région d'Odessa à celle de Kiev. Près de vingt chefs insurgés y opérèrent. L'un d'eux, Pavlenko, fut en contact avec Petlioura[29].

L'exil

Simon Petlioura et Józef Piłsudski accompagnés de leurs officiers à Ivano-Frankivsk en septembre 1920

Simon Petlioura quitta définitivement l'Ukraine en octobre 1920, la République socialiste soviétique ukrainienne ayant été proclamée. À ce moment, Simon Petlioura et ses forces furent internés par les Polonais à Kalisz. Plus tard, il dirigea le gouvernement ukrainien en exil à Tarnów, puis à Varsovie.

Au cours de cet exil, en août 1921, Petlioura prit contact avec le leader de la droite sioniste Vladimir Jabotinsky et lui proposa une gendarmerie pour protéger les Juifs lors d'une prochaine reconquête de l'Ukraine. Un accord suivit en septembre 1921, mais le projet ne se réalisa pas[30]. À la suite de cette affaire, Jabotinsky dut démissionner de l'Organisation sioniste mondiale.

La Russie soviétique n'avait de cesse de réclamer Petlioura aux autorités polonaises. Il était néanmoins protégé par plusieurs amis polonais et collègues comme Henryk Józewski, ce qui n'empêcha pas les services secrets soviétiques de tenter de l'assassiner (automne 1923)[31]. L'établissement des relations diplomatiques entre la Pologne et l'Union soviétique contraignit Simon Petlioura à quitter ce pays en 1923. Il échappa à son internement grâce à un nom d'emprunt. Il rejoignit alors Budapest, Vienne, Genève et s'installa finalement à Paris en 1924[32].

Dans la capitale française, Simon Petlioura continua de lutter pour l'indépendance de l'Ukraine, en publiant plusieurs journaux et magazines, notamment l’hebdomadaire Tryzub (Trident)[1] sous divers pseudonymes (V. Marchenko, V. Salevsky, I. Rokytsky, S. Prosvitianyn, O. Riast). Vivant dans des conditions modestes, rue Thénard, il continua de diriger le gouvernement ukrainien en exil[33].

L'assassinat

Simon Petlioura à Kamianetz-Podilsk en 1919

Simon Petlioura fut assassiné le 25 mai 1926 rue Racine à Paris par Samuel Schwartzbard, un révolutionnaire juif natif de Bessarabie[34]. Ce dernier tira sept balles, dont cinq atteignirent Simon Petlioura[35]. Il justifia son acte en affirmant vouloir venger ses coreligionnaires d'Ukraine, assassinés lors de pogroms, lancés selon lui, par Simon Petlioura en 1919[36].

La médiatisation du procès fut à l'origine de la fondation de la Ligue contre les pogroms. Les débats furent présidés par Me Flory. Samuel Schwartzbard fut défendu par Me Henry Torrès[37], un avocat membre du Parti communiste. L'avocat général, Me Reynaud, soutint l'accusation. La partie civile fut représentée par Me César Campinchi[38]. Le général Georges Petlioura, frère de la victime, se porta partie civile et fut représenté par Me Albert Wilm.

Schwartzbard obtint le soutien de L'Humanité, tandis que L'Action française et L'Écho de Paris dénoncèrent Schwartzbard comme un agent bolchévique[39], accusation reprise par l'ancien directeur de la CIA, Allen Dulles, selon lequel, Samuel Schwartzbard était un agent au service des Soviétiques[40]. Après neuf jours de procès, le tribunal et ses jurés, à 8 voix contre 4 selon les bruits de couloirs, acquittèrent Samuel Schwartzbard le 26 octobre 1927 au motif qu'il avait vengé les pogroms[41], tandis qu'aucun des chercheurs juifs et ukrainiens n'ont relevé le moindre antisémitisme chez Simon Petlioura, au contraire[42].

L'assassinat fut commandité par l'OGPU (les services secrets soviétiques)[43],[44],[45]. Selon l'historien Iaroslav Lebedynsky, cet assassinat pourrait être lié au retour de Pilsudski au pouvoir en Pologne, les autorités soviétiques voulant se prémunir contre toute nouvelle alliance[46]. En 1928, deux de ses sœurs, religieuses dans un couvent orthodoxe, furent assassinées par la Guépéou. Simon Petlioura est enterré au Cimetière du Montparnasse à Paris ; en Ukraine, il est aujourd'hui considéré comme un héros national.

Polémique

Article détaillé : Simon Petlioura et les pogroms.

L'accusation, au cours du procès, portée par l'assassin à l'encontre de Simon Petlioura d'une part, et les pogroms qu'ont commis certaines troupes ukrainiennes d'autre part, sont à l'origine d'une vive controverse sur le rôle de Simon Petlioura durant la guerre civile russe et la lutte ukrainienne pour l'indépendance.

Tout en ne considérant pas Petlioura comme antisémite, certains historiens lui reprochent sa réaction tardive face aux pogroms[47],[48]. D'autres affirment à l'inverse que dans le chaos dans laquelle se trouvait l'Ukraine, il sauvegarda l'essentiel[1],[49].

L'autre reproche qui lui est fait est son influence qui finit par reposer, en grande partie, sur des chefs de guerres en fait incontrôlables. Petlioura tenta vainement de les maîtriser et de les intégrer formellement à son armée. Mais il ne réussit pas à le faire, empêché par ces armées irrégulières nombreuses et l'isolement de son appareil administratif [50].

Notes et références

  1. a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k  et l (en) Taras Hunczak, Encyclopedia of Ukraine, 1993, vol. 3 [lire en ligne sur encyclopediaofukraine.com]
  2. Mykola Riabtchouk, De la « Petite-Russie » à l'Ukraine, L'Harmattan, Paris, 2003, p. 40
  3. Borys Martchenko, Simon Petlura, Bibliothèque ukrainienne Simon-Petlura, Paris, 1976, p. 5 (disponible à la BnF).
  4. Borys Martchenko, Simon Petlura, op. cit., p. 5
  5. Borys Martchenko, Simon Petlura, op. cit., p. 8
  6. Daniel Beauvois, Histoire de l'Europe du Centre-Est, Puf, collection « Nouvelle Clio », Paris, 2004, chap. 3, p. 326
  7. Borys Martchenko, Simon Petlura, op. cit., p. 9
  8. Borys Martchenko, Simon Petlura, op. cit., p. 10
  9. Piotr Wandycz, Histoire de l'Europe du Centre-Est, Puf, collection « Nouvelle Clio », Paris, 2004, chap. 5, p. 494
  10. Jean-Louis André, La Passion de l'Ukraine : Un pays entre deux mondes, Alphée, 2009, p. 41
  11. Mykola Riabtchouk, De la « Petite-Russie » à l'Ukraine, op. cit., p. 40
  12. Arkady Joukovsky, Histoire de l'Ukraine, Dauphin, Paris, 2005, p. 72
  13. « Arsenal », sur Encyclopedia of ukraine (en) [lire en ligne]
  14. Iaroslav Lebedynsky, Ukraine une histoire en question, L'Harmattan, Paris, 2008, p. 166
  15. Iaroslav Lebedynsky, Ukraine une histoire en question, op. cit., p. 168
  16. a , b  et c Arkady Joukovsky, Histoire de l'Ukraine, op. cit., p. 84
  17. Arkady Joukovsky, Histoire de l'Ukraine, op. cit., p. 86
  18. (en) Orest Subtelny, Ukraine: a history, University of Toronto press, 3, illustrated, 2000, p. 362 [lire en ligne]
  19. Orest Subtelny, Ukraine : a history, University of Toronto press, 3, illustrated, 2000, op. cit., p. 362
  20. Le mémorandum détaillé sur les massacres de Juifs en Ukraine attribue 50 % des victimes aux forces de Petlioura, The Ukraine terror, Genève 1920. Nahum Gergel, dans The Pogroms in the Ukraine in 1918-21, 1951, attribue environ 40 % des pogroms de la guerre civile russe en Ukraine aux forces de Petlioura.
  21. Iaroslav Lebedynsky, Ukraine une histoire en question, op. cit., p. 178
  22. Taras Hunczak, Simon Petlioura et les Juifs, Bibilothèque ukrainienne Simon-Petlura, Paris, 1987 p. 32 (disponible à la BnF).
  23. Arkady Joukovsky, Histoire de l'Ukraine, op. cit., p. 86
  24. Piotr Wandycz, Histoire de l'Europe du Centre-Est, op. cit., chap. 5, p. 518
  25. a , b  et c Arkady Joukovsky, Histoire de l'Ukraine, op. cit., p. 91
  26. Nicolas Werth, Histoire de l'Union soviétique, Puf, Paris, 1990, p.  163
  27. Arkady Joukovsky, Histoire de l'Ukraine, op. cit., p. 92
  28. Winter campaigns, sur Encyclopedia of Ukraine, vol. 5, 1993 (en) [lire en ligne]
  29. Dans Figaro daté du 19 mars 1921 (disponible à la BnF).
  30. Iaroslav Lebedynsky, Ukraine une histoire en question, op. cit., p. 178
  31. Borys Martchenko, Simon Petlura, op. cit., p. 65
  32. Jean-Louis André, La Passion de l'Ukraine : Un pays entre deux mondes, op. cit., p. 45
  33. Borys Martchenko, Simon Petlura, op. cit., p. 66
  34. Archives juives, n° 33/2, 2e semestre 2000, p. 128-129 : né en Bessarabie le 18 août 1886, Schwartzbard émigre à Smolensk puis à Balta.
  35. Borys Martchenko, Simon Petlura, op. cit., p. 69
  36. Borys Martchenko, Simon Petlura, op. cit., p. 70
  37. « Maître Henry Torrès re-plaide l'affaire Schwartzbard », En votre âme et conscience, 28 février 1958
  38. Dans Figaro daté du 8 mai 1927 (disponible à la BnF).
  39. (en) Mariusz Wołos, « The Trial of Samuel Schwartzbard in october 1927 in the light of the French press », Dzieje Najnowsze, 2006
  40. (en) Andrew Gregorovich, « Jews & Ukrainians », Analysis of the CBS 60 Minutes Program The Ugly Face of Freedom, 23 octobre 1994, Forum: A Ukrainian Review, hiver 1994
  41. Iaroslav Lebedynsky, Ukraine une histoire en question, op. cit., p. 177
  42. Mykola Riabtchouk, De la « Petite-Russie » à l'Ukraine, op. cit., p. 40
  43. Nicolas Werth, L'île aux cannibales, Perrin, Paris, 2006, p. 30
  44. Iaroslav Lebedynsky, Ukraine une histoire en question, op. cit., p. 177 et p. 194
  45. Arkady Joukovsky, Histoire de l'Ukraine, op. cit., p. 114
  46. Iaroslav Lebedynsky, Ukraine une histoire en question, op. cit., p. 194-195
  47. Arno Joseph Mayer, Les Furies : Violence, vengeance, terreur aux temps de la Révolution française et de la Révolution russe, Fayard, 2002, p. 440
  48. Marius Schattner, Histoire de la droite israélienne, 1991, p. 70
  49. Henry Abramson, A Prayer for the Government: Ukrainians and Jews in Revolutionary Times, 1917-1920, Distributed by Harvard University Press for the Ukrainian Research Institute and Center for Jewish Studies, Harvard University, 1999.
  50. Henry Abramson, « Jewish Representation in the Independent Ukrainian Governments of 1917-1920 », Slavic Review, Vol. 50(3), 1991, pp. 542-550.

Bibliographie

  • Alain Desroches, Le Problème ukrainien et Simon Petlioura - Le feu et la cendre, Nouvelles éditions latines, 1962.
  • Comité pour la défense de la mémoire de Simon Petlioura, En notre âme et conscience. La vérité sur Simon Petlioura, Bibliothèque ukrainienne Simon-Petlura, Paris, 1958.
  • Jean de Tokary Tokarzewski Karaszewicz, Simon Petlura 10 mai 1879 - 25 mai 1926, France - Orient, Paris, 1927.
  • Sofia Naoumovytch, « Simon Petlioura révolutionnaire inconnu, Lénine, Trotsky et Kérenski laissent dans l'ombre le nom de cet Ukrainien, symbole de la liberté », Miroir de l'Histoire, no 307, 1978.
  • Taras Hunczak, Simon Petlioura et les Juifs, Bibliothèque ukrainienne Simon-Petlura, Paris, 1987.
  • Boris Martchenko, Simon Petlioura, Bibliothèque ukrainienne Simon-Petlura, Paris, 1976.
  • Arkady Joukovsky, Histoire de l'Ukraine, Dauphin, Paris, 2005, chap. 6 : « La renaissance de l'État ukrainien », p. 70 à 80.
  • Mykola Riabtchouk, De la « Petite-Russie » à l'Ukraine, L'Harmattan, Paris, 2003, chap. 2 : « La terre classique des persécutions antisémites, ou l'expiation des fautes métaphysiques », p. 39 à 51.
  • Iaroslav Lebedynsky, Ukraine une histoire en questions, L'Harmattan, Paris, 2008, chap. 8 : « La Première Guerre mondiale et la lutte pour l'indépendance », p. 159 à 182.

Annexes

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