Philippe Germain

Philippe Germain

Philippe Germain est un homme politique et chef d'entreprise néo-calédonien, né en 1967 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). Après avoir présidé la Fédération locale des industries de 2004 à 2009, il est membre du Huitième Gouvernement de Nouvelle-Calédonie issu de l'Accord de Nouméa du 5 juin 2009 au 3 mars 2011, chargé de l’économie, de l’industrie, du travail, du commerce extérieur, des questions monétaires et de crédit, du dialogue social et des relations avec le Conseil économique et social.

Sommaire

Cadre puis chef d'entreprise

Philippe Germain a grandi à Farino, petit village rural de la Chaîne centrale au centre de l'île de la Grande Terre en Nouvelle-Calédonie, au sein d'une famille d'exploitants forestiers.

Il suit des études de gestion et comptabilité à Paris puis à Nice et, après avoir un temps tenté de se lancer dans la restauration, il intègre en 1990 la chocolaterie industrielle locale « Biscochoc » comme comptable et gravit petit à petit les échelons au sein de la direction de l'entreprise. Il en est ainsi successivement le chef comptable, le directeur financier et enfin le directeur général jusqu'en novembre 2008. Il milite alors activement pour la mise en place d'un contrôle strict de l'importation et donc l'obtention par les producteurs locaux de licences des grandes marques nationales ou internationales, estimant que « avec leurs recettes, on ne peut qu’évoluer » par le respect d'« un cahier des charges très complexe pour que les bonbons ou chocolats que nous produisons localement se rapprochent au maximum des originaux »[1]. Il défend également la nécessité d'interdire à l'importation la pâte à tartiner de marque Nutella ou les Ferrero Rocher afin d'éviter une concurrence qu'il juge déloyale aux produits fabriqués en Nouvelle-Calédonie. Ainsi, interdits pendant longtemps, les pots de Nutella et les rochers ne réintègrent le marché néo-calédonien qu'à partir de 2005 en étant soumis à des quotas relativement faibles (6 tonnes de Nutella autorisées par an et 2 kg par voyageur entrant sur le Territoire, tandis que Biscochoc vend à cette époque en moyenne 50 tonnes de pâte à tartiner par an)[2]. Biscochoc et sa direction sont régulièrement l'objet de polémique auprès des consommateurs néo-calédoniens, leur étant généralement reprochés de fabriquer des chocolats de moins bonne qualité que les produits importés ou de tenter de mettre en place, au nom de la protection d'un petit marché insulaire, de véritables monopoles[3],[4].

Président de la FINC

Devenu président de la Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie (FINC), branche du MEDEF local, en 2004, il y défend une vision plutôt protectionniste de l'économie et donc en faveur de la mise en place de mesures dissuasives (quotas, taxes) afin de limiter les importations. À ce titre, il monte plusieurs fois aux créneaux dans le but de défendre les intérêts des industriels locaux. Dès mars 2005 il s'inquiète du manque de contacts établis entre les secteurs de l'industrie et de la grande distribution, dont il juge la conception comme relevant du « tout libéral »[5]. Il s'oppose également à plusieurs reprises au Rassemblement-UMP et à son président, le député Pierre Frogier, notamment lorsque celui-ci déclare en octobre 2008, dans une phase de pré-campagne avant les élections provinciales du 10 mai 2009, vouloir « mettre un terme aux monopoles dans l’industrie locale » ainsi qu'aux « oligopoles de fait, souvent renforcés et consolidés par les protections à l’importation », ce à quoi Philippe Germain répond : « Nous ne pouvons pas accepter que l’on caricature l’industrie, pesant 25 % du PIB, [...] créant de l’emploi, contribuant à la fiscalité » tout en estimant que le nombre d'entreprises seules sur leur marché « se comptent sur les doigts d’une main » et que, pour les mesures de protection de marché, « toutes sont justifiées économiquement »[6]. Au début de l'année 2009, c'est un nouveau bras de fer qui s'engage avec certains importateurs ayant déposé onze recours auprès du tribunal administratif afin de faire baisser les barrières douanières tandis que Philippe Germain critique dans le même temps un rapport rendu par le syndicat USOENC sur la vie chère en déclarant : « Sur 100 pages, ce rapport en consacre 70 à l’industrie. Et on veut nous faire croire qu’ici la vie est chère justement à cause de l’industrie locale alors qu’elle ne représente que 4 % dans l’agroalimentaire et 9 % du total du panier de la ménagère. Pourquoi ne parle-t-on pas du reste, des 91 % restant qui proviennent, ceux-là, entièrement de l’importation ? C’est parler de l’arbre qui cache la forêt alors qu’à côté de ça on ne parle pas du marché de l’agroalimentaire dans la grande distribution qui est concentré à 80 % entre les mains de deux groupes. Comme si le commerce n’était en rien responsable de la vie chère. »[7].

À partir de la fin de l'année 2008, il est associé avec deux autres investisseurs (Xavier Cevaer et Carold Vassilev) dans la société HDM, qui participe avec Forest Invest de Pascal Jacques au projet d'établissement d'un hypermarché d'enseigne Hyper U couplé à 53 boutiques et trois moyennes surfaces (chaussures, textile, bazar) dans une galerie commerciale de 34 000 m2 bâti sur 13 hectares de remblai (ce qui en ferait le plus grand centre de grande distribution de Nouvelle-Calédonie) sur le site de l'Anse Uaré à Ducos à Nouméa, avec pour but avoué de répondre à l'explosion démographique du Grand Nouméa et d'aider à la baisse les prix en augmentant la concurrence dans le secteur. Ce projet a néanmoins fait l'objet d'une vive polémique qui a divisé le monde politique et économique de l'archipel, étant soutenu par les partis Calédonie ensemble (et donc à l'époque de la présidence de la Province Sud), FN local et MCF ou encore par les associations de consommateurs « UFC-Que-Choisir ? » ou « FO-Consommateurs », tout en s'attirant l'opposition du Rassemblement-UMP (et donc de la mairie de Nouméa), de l'Avenir ensemble (et donc de la présidence du Gouvernement à ce moment-là), de l'association de commerçants « Nouméa Centre-Ville » et des principaux groupes de distributeurs (Pentecost, Lavoix, famille Guyenne)[8].

Membre du gouvernement

Bien que proche du milieu politique depuis 1995 en tant que militant des partis successifs d'opposition au RPCR au sein du camp non-indépendantiste (Une Nouvelle-Calédonie pour tous UNCT devenu ensuite Alliance de Didier Leroux de 1995 à 2004, puis Avenir ensemble de 2004 à 2008 et enfin Calédonie ensemble de Philippe Gomès depuis 2008), il ne s'investit réellement qu'après les élections provinciales du 10 mai 2009. Il est alors élu le 5 juin 2009 membre du 8e Gouvernement local issu de l'Accord de Nouméa, en 5e position sur la liste d'union anti-indépendantiste (combinant des candidats de Calédonie ensemble dont Philippe Gomès qui conduit la liste, du Rassemblement-UMP et du LMD-Avenir ensemble, formations qui s'étaient combattus pendant la campagne mais qui se sont alliés après le scrutin afin d'éviter une instabilité institutionnelle née de l'éclatement de la classe politique). Le 15 juin suivant, il est chargé des secteurs de l’économie, de l’industrie, du travail, du commerce extérieur, des questions monétaires et de crédit, du dialogue social et des relations avec le Conseil économique et social. Il a immédiatement démissionné de la direction de toutes ses entreprises (tout en restant actionnaire) ainsi que de la présidence de la FINC, afin d'éviter tout conflit d'intérêt. Après sa prise de fonction, il défend la nécessité de l'intervention des pouvoirs publics dans l'économie et déclare : « On a bien vu que la doctrine ultralibérale qui a dominé le monde entier ces deux dernières décennies a trouvé ses limites. La crise en est la preuve. Donc, il faut une règle du jeu, une possibilité d’intervention de l’autorité publique. Le système économique calédonien s’est bâti sur l’initiative privée, sans aucun cadre. D’où son dynamisme, d’où aussi certaines dérives. Il faut parvenir à préserver cette liberté en la conjuguant avec un minimum de règles »[9].

Il est immédiatement confronté à un climat social particulièrement tendu, le conflit opposant la direction de la compagnie aérienne domestique AirCal et le syndicat radical USTKE dégénèrent bientôt avec une succession de grèves générales, manifestations, contre-manifestations et blocages (notamment avec des barrages placés pendant plusieurs jours aux entrées de la zone industrielle de Ducos) qui menacent la santé économique de l'archipel. Philippe Germain et le gouvernement appellent alors à l'apaisement[10]. Lors d'une Conférence sociale tenue à Nouméa en novembre 2009, il concrétise avec les partenaires sociaux et acteurs économiques un accord pour un « agenda social partagé » passant par la création d'un « Conseil du dialogue social » (CDS)[11]. Cette institution visant à intégrer ces différents acteurs dans le processus de décision des politiques sociales est officialisée par une loi du pays que Philippe Germain prépare aux côtés de Michel Lasnier (lui aussi membre de Calédonie ensemble, et rapporteur du texte au Congrès), adoptée par le gouvernement le 26 octobre 2010 et par l'assemblée néo-calédonienne le 15 décembre suivant.

Chargé du secteur du travail, il doit finaliser l'adoption de la loi du pays de promotion et de soutien à l'emploi local sur la base de l'avant-projet voté par le gouvernement le 3 mars 2009 après avoir trouvé un consensus avec les partenaires sociaux (à l'exception de l'USTKE). Voté une première fois par le Congrès le 29 décembre 2009 à une très large majorité (tous les élus à l'exception de 16 abstentionnistes, à savoir les 12 du groupe FLNKS dominé par l'Union calédonienne et les 4 du Parti travailliste, le bras politique de l'USTKE), ce texte fait néanmoins l'objet d'une demande de seconde lecture et donc d'un nouveau vote déposée par le FLNKS avec la volonté de retirer du projet la protection des conjoints de citoyens néo-calédoniens (mesure pourtant défendue par certains partis politiques, surtout non-indépendantistes, afin d'empêcher une éventuelle « fuite des cerveaux », à savoir la décision par certains étudiants néo-calédoniens de rester en France métropolitaine ou à l'étranger après y avoir éventuellement trouvé leur conjoint) et d'augmenter la durée de séjour minimum requise pour accéder à certains emplois[12]. Le texte est alors remanié, avec l'ajout de la motion suivante : « à conditions de qualification et de compétence égales, l’employeur est tenu de donner la priorité au citoyen de la Nouvelle-Calédonie ». De même, outre la promotion et le soutien de l'emploi local, le projet de loi du pays appelle dans son titre à la « protection » de ce dernier. L’assimilation des conjoints non locaux des citoyens néo-calédoniens reste soumise à des mesures plus favorables que pour les autres personnes ne respectant pas la durée minimale de résidence, mais ils ne sont toutefois plus appréhendés directement dans le champ des bénéficiaires de la protection. À la place, les dispositions sur l’emploi local leurs sont étendues en assimilant une durée de mariage de 2 ans à une résidence de 10 ans. Ce nouveau document est finalement voté une seconde fois, et cette fois à l'unanimité, par le Congrès le 27 juillet 2010, et est publié au Journal officiel de la Nouvelle-Calédonie du 12 août 2010[13]. Philippe Germain prépare de plus un avant-projet de loi du pays relative aux relations de travail et à l’interdiction du harcèlement moral et sexuel au travail, adoptée par le gouvernement le 29 septembre 2010[14] (ce texte est acté par le Congrès alors qu'il n'est plus membre de l'exécutif, le 28 septembre 2011).

Sur le plan économique, il est notamment chargé de préparer et mettre en place la « mesure d'urgence » ou de « correction » signée le 29 juillet et adoptée par arrêté le 3 août 2010 en matière de lutte contre la vie chère, créant les produits « Oké » qui remplacent pour un an renouvelable à partir du 16 août suivant les « écoproduits » lancés par le précédent gouvernement et avec lesquels ils diffèrent surtout par le fait qu'ils touchent une gamme plus large de biens, 115 au total, qu'ils ne fixent pas de prix unique mais un prix moyen établi « de manière générale en dessous du prix moyen, calculé entre le prix maxi et le prix mini » et qu'ils prennent en compte les coûts de transports aux îles Loyauté, des Pins et Belep)[15]. Il initie une réforme visant à créer des « contrats de performance » qui obligeraient les secteurs bénéficiant de protections de marché à respecter des objectifs vis-à-vis de l'emploi, des prix, de la qualité, des normes notamment environnementales, du partage de la richesse entre le capital et le travail, entre autres[16]. Il prépare également le texte d'une « loi antitrust », point important du programme de Calédonie ensemble puis du discours de politique générale de Philippe Gomès en 2009, afin de limiter de renforcer la concurrence dans la grande distribution (cette réforme est toutefois mise en sommeil après le changement d'exécutif en 2011), tout en faisant voter des mesures pour encadrer les marges arrières[17]. Il mène à bien un autre pilier du programme de Calédonie ensemble, à savoir l'augmentation du Salaire minimum garanti (SMG, le SMIC local) à 150 000 F CFP (1 257 euros) à compter du 1er juillet 2012 (la loi du pays permettant au gouvernement de fixer le montant du SMG par arrêté indépendamment des règles de relèvement normalement prévues par le code du travail est adoptée le 30 décembre 2009 par le Congrès et promulguée le 15 janvier 2010), associée à la convocation des partenaires sociaux pour aboutir à une réévaluation des bas salaires jusqu'à une fois et demie le SMG, qui aboutit à la signature d'un accord-cadre le 19 février 2010[18].

Après la chute du gouvernement Gomès du fait de la démission en bloc le 17 février 2011 des membres FLNKS (tendance UC) et de leurs suivants de liste, Philippe Germain est porté en 3e place sur la liste présentée par Calédonie ensemble et menée par Philippe Gomès pour l'élection du nouvel exécutif le 3 mars suivant. Cependant, la formation ayant obtenu 12 voix sur 54 (les 10 du groupe Calédonie ensemble, celle de l'unique élu du RPC Jean-Luc Régent et de la non inscrite et ex-RPC Nathalie Brizard), elle ne peut obtenir que 2 des 11 sièges du gouvernement, et Philippe Germain n'est donc pas reconduit en son sein. Quoi qu'il en soit, tous les membres de la liste Calédonie ensemble (à l'exception de Philippe Gomès, qui veut rester afin de porter la voix du mouvement dans la nouvelle équipe gouvernementale) démissionnent, provoquant à nouveau la chute du gouvernement, cela afin de pousser l'État à dissoudre le Congrès et provoquer de nouvelles élections provinciales. Pour l'élection du nouvel exécutif le 17 mars 2011, Philippe Germain n'est présent qu'en septième position sur la liste Calédonie ensemble (qui obtient cette fois 3 élus), et n'est plus candidat lors des scrutins du 1er avril puis du 10 juin 2011.

Références

  1. « Philippe Germain, directeur de Biscochoc : "Avec leurs recettes, on ne peut qu’évoluer" », Les Nouvelles Calédoniennes, 02/07/2002
  2. X. SERRE, « Chocolat : les importations taxées », Les Nouvelles Calédoniennes, 07/01/2005
  3. « Chocolats de Noël : les prix fondent », Les Nouvelles Calédoniennes, 28/01/2004
  4. Antipodes, « boycott au chocolat », Blog Des Moutons sur le Caillou, 13/05/2007
  5. « Philippe Germain, président de la Fédération des Industries : "Aujourd’hui, tout le monde est attentiste" », Les Nouvelles Calédoniennes, 15/03/2005
  6. Y. MAINGUET, « Les industriels choqués par les propos de Pierre Frogier », Les Nouvelles Calédoniennes, 30/10/2008
  7. H. RENNETEAU, « Les industriels font bloc face aux importateurs », Les Nouvelles Calédoniennes, 22/04/2009
  8. M. BALTZER, « Gomès autorise le troisième hypermarché », Les Nouvelles Calédoniennes, 28/01/2009
  9. P. FRÉDIÈRE, « "Il faut lancer un véritable dialogue économique" », Les Nouvelles Calédoniennes, 17/06/2009
  10. P. CHATEL, « Barrage contre barrage », Les Nouvelles Calédoniennes, 05/08/2009
  11. P. FRÉDIÈRE, « Le dialogue social va devenir une affaire de pros », Les Nouvelles Calédoniennes, 18/11/2009
  12. M. BALTZER, « L’emploi local voté hier mais déjà menacé », Les Nouvelles Calédoniennes, 30/12/2009
  13. M. CHAUCHAT, « La loi du pays sur l’emploi local a été votée », site du Laboratoire de recherches juridiques et économiques LARJE de l'Université de la Nouvelle-Calédonie
  14. « Bientôt une loi sur le harcèlement au travail », Les Nouvelles Calédoniennes, 30/09/2010
  15. « Les produits "Oké" prennent leurs marques », Les Nouvelles Calédoniennes, 17/08/2010
  16. Y. MAINGUET, « Onze pistes pour casser la vie chère », Les Nouvelles Calédoniennes, 08/05/2011
  17. Y. M., « Marges arrière, une morale à retrouver », Les Nouvelles Calédoniennes, 05/06/2010
  18. « Un accord-cadre pour revaloriser les bas salaires », site de la FINC

Voir aussi

Liens internes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Philippe Germain de Wikipédia en français (auteurs)

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