- Armand Pinsard
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Armand Pinsard Naissance 29 mai 1887
Nercillac (Charente)Décès 10 mai 1953 (à 65 ans)
Ceyzériat (Ain)Origine France Arme Artillerie, Aéronautique militaire Grade général Années de service 1906 - 1943 Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondialeFaits d'armes 27 victoires Distinctions Légion d'honneur (Grand Officier),
Croix de Guerre avec 19 palmes,
Médaille militaire,
British Military Cross, Médaille militaire italienne.modifier Armand Pinsard, né le 29 mai 1887 à Nercillac (Charente), est un pilote de chasse de la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il remporte 27 victoires homologuées.
Sommaire
Biographie
Service militaire et Première Guerre mondiale
Déjà décoré deux fois avant le début de la guerre, ayant effectué son service militaire en Afrique à partir de 1906, il est l'un des rares soldats transféré au "Service aérien français" avant 1914. Il commence à voler en 1912 et sert dans l'Escadrille MS23 en août 1914.
Envoyé au front dès le début des hostilités, il est fait prisonnier le 8 février 1915, après que son appareil a effectué un atterrissage forcé derrière les lignes allemandes.
Il entreprend plusieurs tentatives d'évasion ; après plusieurs échecs et une année de captivité, il réussit à s'évader en compagnie d'un camarade en creusant un tunnel sous le mur de leur prison.
Après avoir rejoint les lignes alliées, il est promu lieutenant et reprend l'entraînement pour prendre en mains les nouveaux avions de chasse mis en service pendant sa captivité.
Il est alors versé dans l'Escadrille N26, puis la N78 et la Spa73, remportant un total de 27 victoires aériennes confirmées entre le 1er novembre 1916 et le 22 août 1918, dont 9 sur des ballons d'observation ennemis. Il a été l'un des premiers pilotes à combattre avec le SPAD S.VII.[1]
En 1916, il est décoré de la Légion d'honneur, puis est élevé au titre d'officier en 1917. Il est 13e dans la "liste des as" pour le nombre d'avions abattus confirmés[2].
Seconde Guerre mondiale et collaboration
Armand Pinsard sert à nouveau dans l'Armée de l'Air française pendant la Seconde Guerre mondiale. Il sera blessé le 6 juin 1940 lors du bombardement de l'aérodrome des Aigles, à Gouvieux-Chantilly (Oise) et devra être amputé d'une jambe[3].
Ce héros de 1914-1918 demeure fidèle au maréchal Pétain à partir de juin 1940 et à la politique de collaboration. Ce qui le conduira notamment à accepter d'importantes responsabilités dans les organes dirigeants de la LVF (inspecteur général des œuvres sociales). Arrêté et jugé à la Libération, il est condamné à la réclusion à perpétuité et à la confiscation de ses biens[4].
Il décède le 10 mai 1953, âgé de 65 ans à Ceyzériat (Ain). Le corps du général Pinsard a été inhumé une première fois à Bourg-en-Bresse puis transféré ultérieurement au cimetière d'Arcachon (carré 15).
Bibliographie
- Général Armand Pinsard, Du ciel à l'enfer, Éditions Irminsul, septembre 2004, 292 pages.
Notes
- ISBN 1-84176-222-9, p. 7. .John Guttman, SPAD VII aces of World Ward I, Osprey Aviation, 2001,
- Jean Renoir, aviateur d'observation pendant la Grande Guerre, a été sauvé in extremis par l'adjudant Armand Pinsard. Celui-ci lui a servi de modèle pour le personnage du lieutenant Maréchal (Jean Gabin) dans son film La Grande Illusion. Le cinéaste
- Frédéric Gondron :"Un aérodrome peu connu : Les Aigles, Gouvieux-Chantilly, août 1939- juin 1940", Société Historique de Gouvieux, 1999
- L'Humanité, 7 novembre 1944.
Catégories :- Naissance dans la Charente
- Aviateur de la Première Guerre mondiale
- Aviateur français
- Naissance en 1887
- Décès en 1953
- As de l'aviation français
- Titulaire de la Croix de guerre 1914-1918
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