- Parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé
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Parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé
Le rocher Percé et l'Île BonaventureCatégorie UICN III (monument naturel) Pays Canada Province Québec Municipalité régionale de comté Le Rocher-Percé Ville proche Percé Coordonnées Superficie 5,8 km2 Création 6 février 1985 Visiteurs/an 60 000 Administration SEPAQ modifier Disposé face au village de Percé sur la pointe de la péninsule gaspésienne, le parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé, d'une superficie parc de 5,8 km² fait partie du réseau Parcs Québec géré par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).
Il comprend, entre autres, le célèbre rocher Percé et l'Île Bonaventure, qui héberge la plus importante colonie de fous de Bassan au monde. Ce parc national est également désigné Refuge d'oiseaux migrateurs par le gouvernement canadien.
Sommaire
Géographie
Articles détaillés : Île Bonaventure et Rocher Percé.La parc a une superficie de 5,8 km2[1]. Il comprend l'île Bonaventure ainsi que le rocher Percé. Le parc est entièrement situé dans la ville de Percé, qui est comprit dans la municipalité régionale de comté du Rocher-Percé. Le parc est superposé par le refuge d'oiseaux migrateurs du même nom, qui avec une superficie de 12,95 km2 comprend les mêmes îles, mais avec un plus grand rayon de protection autour d'elle[2].
Le parc est accessible par bateau à partir de Percé.
Géologie
Malgré sa petite taille, le parc possède un passé géologique particulièrement riche. Le rocher Percé est composé de calcaire fossilifère datant du Devonien (il y a environ 400 million d'année). L'île Bonaventure est quant à elle formée de conglomérat du Carbonifère (il y a environ 310 million d'année)[3].
Milieu naturel
Flore
On retrouve dans le parc 387 espèces de plantes[3].
Faune
Le petite taille du parc et sa position insulaire a donné au parc que 16 espèces de mammifères, dont seulement sept sont terrestres. Il y a trois carnivores terrestres dans le parc, soit le renard roux (Vulpes vulpes), l'hermine (Mustela erminea) et la belette à longue queue (Mustela frenata). Les petits mammifères sont la petite chauve-souris brune (Myotis lucifugus), le lièvre d'Amérique (Lepus americanus), le Campagnol à dos roux de Gapper (Clethrionomys gapperi) et la souris à pattes blanches (Peromyscus leucopus). Les eaux du parcs sont aussi fréquentées par plusieurs espèces de mammifères marins, soit le phoque commun (Phoca vitulina), le phoque gris (Halichoerus grypus), le marsouin commun (Phocoena phocoena), le dauphin à flancs blancs (Lagenorhynchus acutus), le petit rorqual (Balaenoptera acutorostrata), le rorqual à bosse (Megaptera novaeangliae), le rorqual bleu (Balaenoptera musculus), le rorqual commun (Balaenoptera physalus) et la baleine franche (Eubalaena glacialis)[4].
La faune aviaire du parc est particulièrement riche, le parc est fréquenté par 224 espèces d'oiseaux, dont 60 qui y nichent. La population d'oiseaux nicheurs est estimée à 350 000 individus[3].
Histoire
Au temps de la Nouvelle-France et jusqu’à la conquête, l'île Bonaventure fut fréquentée l’été par des pêcheurs en provenance d'Irlande, de France (pays basque et Normandie) et de Bretagne. Puis, quelques compagnies anglo-normandes (la plus importante fut Le Boutillier Brothers) vinrent s’y installer de façon permanente afin de pêcher la morue. C'est de cette façon que l’île parvint peu à peu à se peupler, malgré la rigueur des saisons et l’isolement. Cette communauté y fut présente pendant presque 300 ans.
Au début du XXe siècle, on assiste à la fin des entreprises de pêche et au dépeuplement insulaire progressif. C'est à ce moment que le tourisme commence à se développer autour du rocher Percé et de l'île Bonaventure. Ce n’est qu’en 1971 que le gouvernement du Québec acquiert l'île et la transforme en réserve naturelle, et en 1974 qu’il fait de même avec le rocher Percé. Puis, en 1985, ces deux réserves naturelles deviendront un parc de conservation, le parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé, ayant comme objectif d’assurer la conservation à long terme de la faune et de la flore, ainsi que les vestiges historiques et culturels de la vie insulaire passée qui s’y trouvent. .
Refuge d'oiseaux migrateurs
Refuge d'oiseaux de l'Île Bonaventure et du Rocher Percé Catégorie UICN III (monument naturel)[5] Superficie 1 299 ha
dont 832 ha marinCréation 29 mars 1919 Administration Service canadien de la faune Remarque Est chevauché par le parc national modifier En 1919, le gouvernement fédéral désigna l'île et le rocher comme refuge d'oiseaux migrateurs dans le but de protéger les sites de nidification d'oiseaux marins, principalement pour le Fou de Bassan. Le territoire du refuge, qui est de 12,99 km2, comprend à la fois le territoire du parc national et les eaux l'entourant, soit une superficie terrestre de 467 ha et une superficie marine de 832 ha[6].
Galerie
Notes et références
- Registre des aires protégées au Québec: Parc national du Québec sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, 2009. Consulté le 27 février 2010
- Registre des aires protégées au Québec: Refuge d'oiseaux migrateurs sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, 2009, p. 2. Consulté le 27 février 2010
- Portrait du parc sur Sépaq. Consulté le 2 mars 2010
- Liste des mammifères sur Sépaq. Consulté le 27 février 2010
- Registre des aires protégées au Québec sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, 2011, p. 2. Consulté le 20 juillet 2011
- Système de rapport et de suivi des aires de conservation sur Conseil canadien des aires écologiques. Consulté le 20 juillet 2011
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Aire protégée de l'UICN - catégorie III
- Gaspésie
- Parc national du Québec
- Aire marine protégée du Canada
- Zone importante pour la conservation des oiseaux du Canada
- Aire protégée créée en 1919
- Conservation des cétacés
- Refuge d'oiseaux migrateurs du Canada
- Aire protégée fédérale du Québec
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