- Palombie
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Palombie * Estados Unidos de Palombia
* República palombianaPays de fiction
Spirou et Fantasio, Marsupilami
Drapeau de PalombieCarte de Palombie Devise nationale : Qui s'y frotte, s'y lave les mains. Population 227895 (1959) Superficie 42 042 km/2 Capitale Chiquito
(123,765 habitants)Langue officielle Espagnol Gouvernement République Chef de l'Etat Achilio Zavatas Indépendance De l'Espagne en 1923 Religion dominante Christianisme catholique Monnaie Palombo Emblème national l'ara Fleuve principal le Rio Soupopoaro Montagne et Chaîne de montagnes principales Le Monte-Urticando des Andes palombiennes Pays imaginaire[1] où se déroulent certaines des aventures de Spirou et Fantasio et du marsupilami
La Palombie (ou República palombiana) est une petite république située non loin du Venezuela. Elle jouxte la tout aussi petite République de Guaracha.
- Capitale : Chiquito, mais cette ville a souvent changé de nom au rythme des coups d'État qui ont marqué la vie politique du pays. La ville a pour population 123.765 chiquiteros.
- Langue officielle : l'espagnol.
- Monnaie : le peso puis le palombo.
- Drapeau : voir ci-contre. À l'ère zantafienne, le drapeau palombien était vert et portait en son centre un cercle noir dont issaient trois flèches noires également, figurant un triangle équilatéral; les motifs noirs étaient séparés du fond vert par une fine bordure blanche.
- Armoiries : de gueules à l'ara d'argent armé d'un poignard tourné à dextre. Classiquement, ce symbole est présent sur le passeport palombien.
Sommaire
Géographie
Géographiquement parlant, la Palombie offre de larges et mornes plaines désertiques, à peine plantées, çà et là, de robustes cactées. À la sortie de la capitale commence la forêt vierge (à 120 km au Sud-Ouest de Chiquito, on peut localiser les ruines de l'ancien repaire de Zorglub), laquelle s'étend jusqu'au volcan El sombrero, que l'on atteint en 20 jours de marche. À mesure que le sol s'élève vers le sud, la jungle fait place à une savane herbeuse. Celle-ci s'arrête au pied de hautes chaînes montagneuses. Les Andes palombiennes sont composées de pics et de volcans, pour la plupart éteint. Des lacs profonds, encore inexplorés par l'homme, parsèment la région.
Le Monte Urticando, un ancien volcan attiédi plutôt qu'éteint au cratère inaccessible et inviolé, fait partie des Andes palombiennes précédemment décrites. Une seule galerie y mène. Le volcan est doté d'un microclimat très doux grâce à ses sources d'eaux chaudes. C'est aussi là que poussent les comitl millénaires. Les Indiens Chahutas déclarent que les petits Marsupilami reviennent toujours plus forts de leur séjour au cœur de ce volcan de la forêt palombienne.
La faune tropicale de Palombie est celle de l'Amazonie : jaguars, perroquets et aras, piranhas; mais cette forêt abrite aussi un étrange mammifère : le Marsupilami.La Palombie est traversée par deux principaux fleuves : le Rio Soupopoaro, affluent de l'Amazone, et le Rio Soupalagrimaz, affluent du précédent.
Chiquito
Ni les conquistadores espagnols, ni les bandeirantes portugais ne parvinrent à établir des colonies durables en Palombie. L'absence de richesses naturelles en fit rapidement un territoire peu convoité. À la fin du XIXe siècle, des colons espagnols finirent, tout de même, par créer Chiquito, la future capitale. La ville acquit rapidement une certaine importance. Elle fut, par la suite, à la base du développement de la République de Palombie. Chiquito est, par ailleurs bordé par la forêt vierge.
Politique
La vie politique palombienne a souvent été agitée ; tout d’abord durant la « guérilla » d’indépendance du pays en 1923, mais surtout dans les années 1950, où on vit un aventurier du nom de Zantas — autoproclamé général — vouloir prendre le pouvoir et tenter de mener une guerre de conquête dont la victime devait être le Guaracha (Spirou et Fantasio n’eurent aucune difficulté à reconnnaître en lui le cousin du second, Zantafio)[2]
La fin des années 1960 y furent le théâtre d'une grande modernisation économique et d'un remarquable essor touristique (alors que dans les années 1950, un Européen devait rejoindre Caracas et y prendre en correspondance un vol de la Palombian Airways, alors que des vols long-courrier de la compagnie rebaptisée Palombian World Airways relient maintenant directement l'Europe à Chiquito). On vit aussi à cette époque un développement important du secteur bancaire.
Mais la vie économique de cette période fut lourdement marquée par ce qui reste connu dans les annales sous le nom de « crise du savon », où les méthodes de marketing des entreprises Zugol et Z Bul furent sévèrement mises en cause. C'est aussi dans ces années là qu'arriva au pouvoir Papa Prinz suivi de son fils Baby Prinz lui-même renversé par Achilo Zavatas (en 1990).
On peut ainsi compter quatre dictateurs palombiens :
- Zantafio dit Général Zantas :
- Zantafio, un aventurier peu scrupuleux, se fait passer pour le Général Zantas. Considéré comme un héros de la révolution, et qui à son tour en déclenchera une, il veut conquérir le pays voisin du Guaracha pour ses richesses naturelles et propose aux dénommés Spirou et Fantasio d'être colonels dans son armée. Mais le général autoproclamé se fait prendre au piège par les colonels mutins récemment engagés et est contraint à abandonner le pouvoir. Mais il reviendra plus tard et joua un rôle important lors de la crise du savon.
- Papa Prinz :
- Il est arrivé au pouvoir en 1964, abolissant le système parlementaire (congrès composé de deux chambres élues pour 4 ans ; président élu pour 6 ans), instauré dans le début des années 1960, période qui fut consacrée à une modernisation à outrance (d'où un fort endettement extérieur du pays). En fin, il fut assassiné lors du 28e attentat à son égard ; mais le pouvoir resta dans la famille...
- Baby Prinz :
- Baby Prinz, dit le « dictatillon »[3], fut le fils de Papa Prinz. Arrivé trop tôt au pouvoir, à la mort de son père ; obsédé de l'hygiène et plus intéressé par sa collection de peluches que par la politique, il ne s'accrocha pas au pouvoir lors du coup d'État de 1990 mis en place par Achilo Zavatas. Mais il fut néanmoins content de savoir que grâce à cette histoire, son nom entrerait dans l'histoire !. Baby Prinz rajouta d'ailleurs lors de son « règne » un marsupilami au centre du drapeau palombien (aujourd'hui supprimé).
- Achilo Zavatas :
- Propriétaire d’une fabrique et d’une chaîne de magasins spécialisés dans le savon (depuis le passage de Zorglub et Zantafio, les Palombiens sont très consommateurs de savons), et ministre de la propagande. Il profite de la destitution de Baby Prinz pour devenir dictateur à la place du dictateur en 1990, à la suite d'une élection où il était le seul candidat à la présidence (ses adversaires ayant mystérieusement disparu). La devise de son gouvernement sera : Qui s'y frotte, s'y lave les mains... (peut-être un hommage à la devise hergéenne syldave : (traduite de « Eih bennek, eih blavek ») Qui s'y frotte, s'y pique...)
Culture
Quoique située en Amérique du Sud, culturellement parlant, la Palombie présente beaucoup d'affinités avec le Mexique : on y consomme en effet des tortillas et des tamales, et on y boit du tequila. On y consomme aussi pas mal de bière (la marque la plus répandue étant la bière Colibri). Le vêtement des habitants n'est pas non plus sans rappeler celui des citoyens des États-unis mexicains.
Une des langues indiennes qu'on y pratique présente aussi certaines affinités avec le nahuatl : un des tequilas palombiens les plus réputés est celui de la marque Coyotl. La langue des féroces et sylvicoles indiens Chahutas n'a pas encore fait l'objet d'une description scientifique, mais il n'est pas impossible qu'elle relève du groupe arawak. En effet cette tribu d'indiens d'Amazonie vivant dans la forêt Palombienne po. Ils portent tous des noms, dont la prononciation provoquera sûrement le rire d'un occidental, et parlent un dialecte très coloré. Pratiquant la réduction de têtes, ils ont vite été rejoints par la civilisation qui a cherché à en tirer profit. Ils sont chasseurs, pêcheurs, cueillent des fruits, extraient des émeraudes, font pousser du bambou et adorent naïvement toutes sortes de divinités dont le marsupilami bien qu'ils n'hésiteraient pas, une fois influencés, à vouloir le tuer pour diverses raisons (pour le manger, pour être respecté par les autres...).
La tauromachie y est très appréciée. La guitare est l'instrument type de la musique populaire palombienne de l'ère coloniale.
Activités économiques marquantes : production d'argent, de confitures, d'articles de toilettes (savon et dentifrices), banques.
Souvenirs à ramener : étuis à cigarettes et blagues à tabac (petacas), bracelets en poil de marsupilami (se méfier des faux).
Notes et références
- Franquin du nom de « Palombie », donné par dérision à ce pays imaginaire, n'est pas sans évoquer la Colombie (la palombe, tout comme la colombe, est une variété de pigeon). L'invention par
- Franquin en profite pour se déchaîner contre le pouvoir militaire par des caricatures particulièrement féroces. Cette manifestation de rejet de tout ce qui porte un uniforme (généraux, colonels, zorglhommes, agents de police, ...) ne le quittera pas tout au long de son œuvre. Le dessinateur
- http://www.marsupilami.com/site/fr/abc_d.htm
Annexes
Articles connexes
- Marsupilami (série)
- Marsupilami
- Spirou et Fantasio
- Guaracha (pays imaginaire)
- Franquin
- Zantafio
- Spirou
Liens externes
Bibliographie
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