- Oyré
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Oyré Administration Pays France Région Poitou-Charentes Département Vienne Arrondissement Châtellerault Canton Canton de Dangé-Saint-Romain Code commune 86186 Code postal 86220 Maire
Mandat en coursDidier Millet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Creuse Démographie Population 906 hab. (2007 INSEE) Densité 27 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 61 m — maxi. 147 m Superficie 33,19 km2 Oyré est une commune française, située dans le département de la Vienne et la région Poitou-Charentes. Peuplée d’environ 973 habitants, cette petite bourgade du pays de Châtellerault attire de nombreux touristes venant contempler l’église Saint-Sulpice.
Sommaire
Géographie
Situé à 7 km au nord de Châtellerault. À proximité, se trouvent la forêt de la Groie, Etni'cité à Saint-Rémy sur Creuse.
Économie
Histoire
La Révolution française a créé les communes au sens que nous donnons aujourd'hui à ce mot par deux lois de décembre 1789 : la commune de Oyré correspond à la paroisse prééxistante. En 1792, avec la proclamation de la République, le principe de l'élection des municipalités au suffrage universel masculin est posé. Un siècle plus tard, la loi municipale du 5 avril 1884 pérennise l'élection du conseil municipal au suffrage universel masculin. Elle précise, en outre, que ce conseil élit le maire en son sein (sous la Restauration et l’Empire, le maire était nommé par le pouvoir central.
Néanmoins, la tutelle de l'État reste très forte. Les préfets, en effet, exercent un contrôle a priori de l'ensemble des décisions communales : ils peuvent donc interdire l'application d'une délibération pour des raisons de légalité... ou d'opportunité.
Avec les lois de décentralisation des 2 mars et 22 juillet 1982, le contrôle des actes de la commune est exercé a posteriori par le juge administratif au lieu de l'être a priori par le préfet. C'est d'autant plus important que les interventions des communes sont nombreuses et variées.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Edouard Suire Adonis Dechaume mars 2001 réélu en 2008 Didier Millet[1] En mars 2001, le conseil municipal a été élu à l'issue d'une élection à deux tours.
Démographie
Lieux et monuments
Architecture civile
- Château fort de la Groie du XVe siècle et XVIe siècle.
- Manoirs : La Vallière XVe siècle; La Corgère ; Le Pâtureau XVe siècle.
- Ancienne place forte.
Architecture sacrée
L'église Saint-Sulpice, de style roman primitif, date de la fin du XIe et du début du XIIe siècle. Elle est construite en tuffeau et sa couverture est en tuiles plates. Ces caractéristiques montrent qu'elle est un édifice de transition entre le Poitou et la Touraine. Elle est classée monument historique depuis 1914.
Une bulle du pape Alexandre III datée de l'année 1163 permet de savoir que l'église dépendait du prieuré de Saint-Denis-en-Vaux.
La particularité de cette petite église est la galerie qui enveloppe sa façade Ouest et une partie de son côté Sud. Seule la partie Ouest est ancienne avec ses arcatures encadrant un accès dans l'axe du portail. La partie Sud a été fortement remaniée, sans doute au XVIIème siècle lors de la construction de la chapelle Sainte Catherine. Un tel dispositif est rare dans le Poitou. IL rappelle plutôt les édifices de Champagne, d'Ile-de-France et surtout d'Espagne. Cette galerie, équipée de banquettes de pierre, ménageait une transition entre l'espace profane extérieur et l'espace sacré intérieur. Elle était aussi le lieu de rassemblement de la communauté villageoise.
Le clocher, carré, est implanté sur la croisée du transept. A sa partie supérieure, chacune de ses faces présente deux ouvertures.
Au chevet, dépourvu de contreforts, abside et absidioles sont ornées d'une corniche supportée par des modillons. Une restauration radicale en 1886 a supprimé les originaux.
La nef de 3 travées inégales est voûtée en berceau. Les arcs doubleaux, en forme de gros tores hémi-cylindriques, se prolongent jusqu'au sol le long des piles. Les collatéraux, sans doubleaux, communiquent avec le vaisseau principal par des arcades. Leur étroitesse valorise l'espace central orienté vers le sanctuaire. Le transept est vouté en en berceau. La croisée du transept est couverte par une coupole octogonale.
Le chœur, où une travée droite précède l'abside, est accosté de deux absidioles moins profondes, schéma architectural assez commun en Poitou. L'arcade séparant le chœur de la croisée du transept est légèrement outre^passée, c'est-à-dire en fer à cheval.
Le chœur et les absidioles étaient jadis décorés de peintures du XIVème et XVème siècle. Elles existaient encore en 1854. Mais vers 1872, elles ont été détruites dans le chœur et l'absidiole Sud ou refaites dans l'absidiole Nord, en conservant les sujets,plus particulièrement une scène d'exorcisme de Saint Mathurin. Lors de l'exorcisme de Théodora, la fille de Maxime, par Saint Mathurin, apôtre du Gâtinais( Larchant), le diable serait échappé de la bouche de la possédée.
À l'intérieur, il est possible admirer des chapiteaux étranges et caricaturaux. Ils sont au nombre de 20 et datent du XIIème siècle. Ils peut être été retouchés au cours des siècles. Ils représentent des décors de végétaux, des animaux ou des personnages. Il est possible de reconnaitre des pommes de pin (symbole d'éternité), des musiciens, des danseurs, des quadrupèdes à deux corps, des oiseaux à tête humaine portant une bourse au cou (les bourses autour des oiseaux symbolisent l'âme des défunts emportés au ciel par les volatiles), un singe tenu en laisse (symbole de la maîtrise du Mal, le singe étant dans l'art roman une personnification de Satan), un masque dont sort un bras...Les bases sont décorées d'éléments géométriques, de torsades et de serpents. Dans tous les cas, il est toujours difficile de donner une explication satisfaisante pour ces sculptures peu communes.
Le mobilier est riche :une statue de l'évêque de Bourges, Saint Sulpice du XVIIIe, en bois polychrome et doré; une grand crucifix en bois peint du XVIIème siècle; un tableau du XVIII7me siècle représentant en buste la Vierge, un chemin de croix original en métal peint de 1872 et cinq statues dans la sacristie qui furent découvertes lors des travaux effectués dans le chœur de l'église, les statues ayant été cachées en 1867. Une de ces statues représente Saint Laurent.
C'est une des plus remarquables petites églises romanes de la Vienne.
- Chapelle Saint-Hubert : clef de fer dont l'imposition préserve de la rage (légende des clefs de Saint-Hubert).
Patrimoine environnemental
- Forêt de la Guerche.
- Grottes de Mavaux.
Personnalités liées à la commune
- La famille Descartes y possédait le domaine de La Corgère.
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
Sources
Notes
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 8 janvier 2010
- Oyré sur le site de l'Insee
- Site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui"
Catégorie :- Commune de la Vienne
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