- Napoléon La Cécilia
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Napoléon La Cécilia Naissance 13 septembre 1835
ToursDécès 25 novembre 1878 (à 43 ans)
RamlehOrigine Français Allégeance Royaume de Sardaigne
République française
Commune de ParisFaits d'armes Expédition des Mille
Guerre franco-prussienne
Insurrection de la Commune de Parismodifier Napoléon-François-Paul-Thomas La Cécilia, né à Tours (Indre-et-Loire) le 13 septembre 1835 et est mort à Ramleh (près d'Alexandrie en Égypte) le 25 novembre 1878, est l'un des chefs militaires de la Commune de Paris.
Sommaire
Biographie
Napoléon est le fils d'un avocat d'origine espagnole, et non italienne, et d'une mère corse[1],[2]. Après des études au collège d'Ajaccio, il vient en 1855 à Paris, où il collabore à la Revue philosophique de Renouvier, dont il est le disciple. En 1856, il devient professeur de mathématiques à l'université d'Iéna[3]. En 1860, il s'engage dans le Risorgimento aux côtés de Giuseppe Garibaldi et participe à l'expédition des Mille avec le grade de capitaine du génie, avant d'assumer les fonctions de chef d'état-major du général Avezzana. Toutefois, il abandonne ces fonctions en 1861 pour conserver la nationalité française.
Installé à Naples, il enseigne le sanscrit au collège asiatique de 1861 à 1869[3]. Quand cet établissement est restitué aux Jésuites, il refuse d'y professer et rentre en France. Mêlé à l'opposition républicaine à la fin du Second Empire, il s'engage après le 4 septembre 1870, à la suite de la défaite de Sedan et de la proclamation de la République, dans l'armée de la Loire, participe à la défense de Châteaudun et aux batailles de Coulmiers et d'Alençon et devient, vers la fin de la guerre, colonel dans le corps des francs-tireurs de Lipowski[2].
Article détaillé : guerre franco-allemande (1870).Après le soulèvement du 18 mars 1871, il devient chef d'état-major du général Émile Eudes. Le 24 avril, nommé général, il prend le commandement de l'armée de la Commune qui opère entre la rive gauche de la Seine et la Bièvre. Pendant la Semaine sanglante, il combat sur les barricades.
Après la défaite de la Commune, il parvient à se réfugier à Londres, où il collabore à des journaux socialistes, enseigne le français à la Royal Naval School de New Cross[4], et devient membre de la Philological Society of England. Malade, il part en 1875 pour l'Égypte, en quête d'un climat plus propice, mais y meurt de la tuberculose en 1878[4].
Source partielle
- Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Flammarion, collection Champs, 1978.
Notes et références
- ISBN 2916294112). Gérald Dittmar, Une tragédie française: la Commune de Paris de 1871, Dittmar, 2006, 395 pages, p. 336 (
- Jean Bruhat, Jean Dautry, Émile Tersen, La Commune de 1871, Éditions sociales, 1970 463 pages, p. 433.
- Victor Hugo, Choses vues: souvenirs, journaux, cahiers, édition établie par Hubert Juin, Gallimard, coll. Folio, 1972, vol. 3-4, p. 493.
- Jules Vallès, Œuvres, édition établie par Roger Bellet Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1975, p. 1940.
Bibliographie
- Edgar Monteil, Souvenirs de la Commune, 1871, Paris, Charavay frères, 1883.
Liens externes
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