- Météo-France
-
Logo de Météo-FranceCréation 18 juin 1993 Forme juridique Etablissement public administratif Slogan « Toujours un temps d'avance. » Siège social 1, quai Branly, Paris (France) Direction François Jacq Actionnaires État Français Activité Météorologie Effectif 3 500 Site web www.meteofrance.com modifier Météo-France est l'organisme français de météorologie, un établissement public administratif, chargé de la prévision et de l'étude des phénomènes météorologiques. Il est également chargé de l'émission des vigilances météorologiques.
Sommaire
Fonctionnement
Le nom officiel de l'établissement contient un trait d'union et des accents dans ses statuts, même si les accents sont supprimés de la plupart des documents publiés par Météo-France (ainsi que de son site internet officiel et de son logo), qui a enregistré les marques commerciales Meteo-France™ et Meteo France™ (ainsi que les mêmes noms entièrement en majuscules), afin de faciliter le référencement de ses publications sous un nom unique (le plus souvent écrit sans trait d'union simplement METEO FRANCE).
Son budget de 349,01 millions d'euros (2010)[1] est alimenté par l'État français (hors subvention Eumetsat) 52,81 %, Eumetsat 7,8 %, les redevances aéronautiques 23,85 %, les recettes commerciales 11,46 % et par d'autres recettes 4,1 %. Météo-France est dirigé par François Jacq depuis le 6 avril 2009 (J.O. du 26 mars 2009). Le directeur général adjoint est Alain Ratier.
Cet établissement, créé par le décret n° 93-861 du 18 juin 1993, est placé sous la tutelle du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer (MEEDDM).
Son siège est situé au 1 quai Branly, à Paris (VIIe arrondissement), mais une grande partie de ses services (1 200 salariés sur un effectif total de 3 500) a été décentralisée à Toulouse depuis 1982.
En plus de ses opérations en France métropolitaine, l'établissement fournit des mesures, prévisions et bulletins d'alertes pour les départements et collectivités d'outre-mer. Il contrôle ainsi quatre divisions basées en Guadeloupe (elle-même subdivisée pour la Martinique et la Guyane), en Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et à la Réunion.
Météo-France est signataire du Pacte PME.
Responsabilités et coopérations internationales
Au plan international, Météo-France est membre de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), institution spécialisée de l’ONU. Météo-France représente aussi la France auprès:
- du Centre européen de prévision météorologique à moyen terme (CEPMMT) ;
- d'EUMETSAT, organisme européen d'observation météorologique par satellites, connu pour ses satellites Météosat ;
- du GIE Eumetnet, organisme chargé de la coopération entre les services météorologiques nationaux dans tous les autres domaines (observation in situ, formation, protection des radiofréquences, etc.)
Certaines divisions en outre-mer ont des responsabilités importantes au plan international :
- La subdivision de Guyane basée à l'aéroport de Cayenne-Rochambeau maintient des bureaux et opérations au Centre spatial guyanais pour l’ESA et le CNES) à Kourou afin d'assister les campagnes de lancement du programme européen de la fusée Ariane.
- La division de la Réunion basée à Saint-Denis est désignée par l'Organisation météorologique mondiale comme le Centre météorologique régional spécialisé (CMRS) pour la fourniture des prévisions, de la surveillance et des bulletins d'alerte sur les cyclones tropicaux dans la région Sud-Ouest de l'océan Indien.
- La division de Polynésie française basée à Papeete, bien que non désignée comme le CMRS officiel pour les cyclones de l'océan Pacifique Sud, a été mandatée par l'OMM pour fournir les prévisions et alertes dans les îles Pitcairn (britanniques) voisines.
- En Nouvelle-Calédonie, Météo-France partage les responsabilités avec le nouveau Service de la Météorologie de la Nouvelle-Calédonie.
Prévision numérique du temps
Pour ses besoins en prévision numérique, Météo-France dispose d'un supercalculateur NEC SX9 acquis en 2008, d'une puissance crête de 40 TFlops[2].
Météo-France développe trois modèles numériques de prévision du temps, telles trois boîtes imbriquées les unes dans les autres. Le modèle ARPEGE simule l'état de l'atmosphère sur toute la planète jusqu'à une échéance de J + 3 jours, avec une résolution plus fine sur la France (environ 20 km en 2010) que sur le reste de la Terre. ALADIN (Aire limitée et adaptation dynamique) est forcé par les résultats d'ARPEGE aux limites de l'Europe de l'Ouest, et resimule dans ce domaine l'état de l'atmosphère avec plus de précision (résolution de moins de 10 km).
Depuis fin 2008, le modèle AROME (Application de la recherche à l'opérationnel à mésoéchelle) simule l'état de l'atmosphère sur la France sur une maille de 2,5 km (100 fois plus précise en surface que le modèle Arpège et près de 10 fois celui d’Aladin).
Dans tous ces modèles, les prévisions sont réajustées toutes les 6 heures à partir des observations des stations météorologiques, navires, bouées, avions, radar, satellites.
Par ailleurs, Météo-France participe également au même titre que tous les états membres au développement du modèle global de prévision du Centre européen de prévision météorologique à moyen terme, basé à Reading en Grande-Bretagne, qui simule l'état de l'atmosphère jusqu'à 10 jours d'échéance. La résolution de ce modèle est comparable à celle du modèle ARPEGE.
Pour réaliser leurs bulletins, les prévisionnistes expertisent les sorties de ces différents modèles de prévision, ainsi que les résultats des modèles des services météorologiques étrangers.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- École nationale de la météorologie
- Conseil supérieur de la météorologie
- Météorologie de l'Europe
- Chasseur de radiosondes
- Météopôle
Liens externes
- Météo-France
- Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire
Catégories :- Établissement public à caractère administratif
- Météo-France
- Organisme fondé en 1993
Wikimedia Foundation. 2010.