- Méthode Hepburn
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Écritures du japonaiskanji (漢字) : - tōyō kanji (当用漢字) ;
- jōyō kanji (常用漢字) ;
- kyōiku kanji (教育漢字),
- jinmeiyō kanji (人名用漢字).
kana (仮名) : - man'yōgana (万葉仮名) :
- hiragana (平仮名),
- katakana (片仮名),
- hentaigana (変体仮名).
Emplois spécifiques :
- furigana (振り仮名) ;
- okurigana (送り仮名).
- rekishiteki kanazukai (歴史的仮名遣)
rōmaji : - Hepburn ;
- kunrei-shiki ;
- nippon-shiki ;
- JSL ;
- wāpuro rōmaji.
Aide à l’affichage La méthode Hepburn (ヘボン式, hebon shiki?) est une méthode de romanisation du japonais. Elle a été introduite par le missionnaire américain James Curtis Hepburn, en 1887. Elle repose sur une retranscription phonétique de la langue japonaise.
Une version modifiée du système Hepburn est normalisée par la norme ANSI Z39.11-1972 [1]. Elle a été rendue obsolète en 1994 au profit de la norme ISO 3602:1989 qui préconise la transcription Kunrei.
Sommaire
Tableau de transcription des syllabaires
Hiragana
あ a い i う u え e お o か ka き ki く ku け ke こ ko さ sa し shi す su せ se そ so た ta ち chi つ tsu て te と to な na に ni ぬ nu ね ne の no は ha ひ hi ふ fu へ he ほ ho ま ma み mi む mu め me も mo や ya ゆ yu よ yo ら ra り ri る ru れ re ろ ro わ wa ゐ i ゑ e を wo ん n が ga ぎ gi ぐ gu げ ge ご go ざ za じ ji ず zu ぜ ze ぞ zo だ da ぢ ji づ zu で de ど do ば ba び bi ぶ bu べ be ぼ bo ぱ pa ぴ pi ぷ pu ぺ pe ぽ po きゃ kya きゅ kyu きょ kyo ぎゃ gya ぎゅ gyu ぎょ gyo しゃ sha しゅ shu しょ sho じゃ ja じゅ ju じょ jo ちゃ cha ちゅ chu ちょ cho にゃ nya にゅ nyu にょ nyo ひゃ hya ひゅ hyu ひょ hyo びゃ bya びゅ byu びょ byo ぴゃ pya ぴゅ pyu ぴょ pyo みゃ mya みゅ myu みょ myo りゃ rya りゅ ryu りょ ryo Les caractères en rouge sont maintenant obsolètes.
Katakana
ア a イ i ウ u エ e オ o カ ka キ ki ク ku ケ ke コ ko サ sa シ shi ス su セ se ソ so タ ta チ chi ツ tsu テ te ト to ナ na ニ ni ヌ nu ネ ne ノ no ハ ha ヒ hi フ fu ヘ he ホ ho マ ma ミ mi ム mu メ me モ mo ヤ ya ユ yu ヨ yo ラ ra リ ri ル ru レ re ロ ro ワ wa ヰ i ヱ e ヲ wo ン n ガ ga ギ gi グ gu ゲ ge ゴ go ザ za ジ ji ズ zu ゼ ze ゾ zo ダ da ヂ ji ズ zu デ de ド do バ ba ビ bi ブ bu ベ be ボ bo パ pa ピ pi プ pu ペ pe ポ po キャ kya キュ kyu キョ kyo ギャ gya ギュ gyu ギョ gyo シャ sha シュ shu ショ sho ジャ ja ジュ ju ジョ jo チャ cha チュ chu チョ cho ニャ nya ニュ nyu ニョ nyo ヒャ hya ヒュ hyu ヒョ hyo ビャ bya ビュ byu ビョ byo ピャ pya ピュ pyu ピョ pyo ミャ mya ミュ myu ミョ myo リャ rya リュ ryu リョ ryo Les caractères en rouge sont maintenant obsolètes.
Katakana étendus
Ces combinaisons de katakana sont principalement utilisées pour représenter des sons présents dans des mots empruntés à d'autres langues. La plupart de ces katakana étendus ne sont pas formellement normalisés, et certains ne sont utilisés que très rarement. Le tableau suivant en présente quelques-uns, mais ne prétend pas à l'exhaustivité.
ア a イ i ウ u エ e オ o イェ ye ウィ wi ウェ we ウォ wo ヴァ va ヴィ vi ヴ vu ヴェ ve ヴォ vo シェ she ジェ je チェ che ツァ tsa ツィ tsi ツェ tse ツォ tso デュ dyu ティ ti トゥ tu テュ tyu ディ di ドゥ du ファ fa フィ fi フェ fe フォ fo フュ fyu Enclitiques
Quand les syllabes は (ha), へ (he) et を (wo) jouent le rôle de particules enclitiques, elles se transcrivent en Hepburn respectivement wa, e et o, conformément à leur prononciation.
Voyelles longues
Suivant la norme
Les voyelles longues sont signalées par un macron ; ainsi un o long s'écrira ō.
Dans les mots d'origine japonaise ou chinoise, les e et i longs s'écrivent respectivement ei (qu'on ne prononcera donc pas comme une diphtongue) et ii. Dans les autres mots empruntés, toutes les voyelles longues s'écrivent avec des macrons.
Variations
Les transcriptions inspirées par la méthode Hepburn comprennent souvent des variations à la norme. Ainsi Tōkyō est parfois écrit :
- Tōkyō : avec des macrons (d’après la norme) ;
- Tôkyô : avec des accents circonflexes (souvent utilisé dans les publications francophones, rarement en dehors, utilisé dans la transcription Kunrei) ;
- Tookyoo : en redoublant la voyelle (alternative recommandée par la norme quand les macrons ne sont pas disponibles) ;
- Tohkyoh : indiquées par un « h » , selon la méthode dite « passport Hepburn », le Ministère des Affaires étrangères japonais ayant autorisé (mais pas demandé) son usage sur les passeports[2] ;
- Toukyou : en utilisant la voyelle u (conformément à son écriture en kanas, l’allongement étant marqué en japonais par le kana pour u, et aux méthodes de saisies japonaises) ;
- Tokyo : sans diacritique (courant pour les mots japonais adoptés en français, mais faisant perdre des distinctions phonétiques et sémantiques de la langue d’origine).
Pour les mots d’origine étrangère, il est aussi courant d’utiliser des voyelles doublées au lieu du macron, c’est-à-dire paatii pour パーティー (de l'anglais party) au lieu de pātī.
n syllabique
Le n syllabique ん est écrit n sauf devant les voyelles (dont y), où il s'écrit n'. Dans la méthode Hepburn originelle, ce son s'écrivait m devant les consonnes labiales (c’est-à-dire m, b, p). Cette dernière convention a été éliminée de la méthode Hepburn modifiée.
Consonnes géminées
Les consonnes géminées sont indiquées en doublant la consonne suivant le っ, avec les exceptions sh→ssh et ch→tch.
Avantages et inconvénients de la méthode Hepburn
Certains linguistes objectent que Hepburn ne transcrit pas les structures phonétiques, les inflexions et les conjugaisons du japonais correctement. Ses partisans argumentent que la méthode n'a pas été conçue comme un outil linguistique et qu'on devrait plutôt utiliser l'alphabet phonétique international dans de tels cas.
Notes et références de l'article
Voir aussi
Articles connexes
Catégorie :- Romanisation du japonais
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