- Hentaigana
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Article principal :
Écritures du japonaiskanji (漢字) : - tōyō kanji (当用漢字) ;
- jōyō kanji (常用漢字) ;
- kyōiku kanji (教育漢字),
- jinmeiyō kanji (人名用漢字).
kana (仮名) : - man'yōgana (万葉仮名) :
- hiragana (平仮名),
- katakana (片仮名),
- hentaigana (変体仮名).
Emplois spécifiques :
- furigana (振り仮名) ;
- okurigana (送り仮名).
- rekishiteki kanazukai (歴史的仮名遣)
rōmaji : - Hepburn ;
- kunrei-shiki ;
- nippon-shiki ;
- JSL ;
- wāpuro rōmaji.
Aide à l’affichage Les hentaigana (変体仮名) sont une forme alternative des hiragana standards. Historiquement, ce sont les man'yōgana, permettant d'utiliser divers kanji pour représenter la même syllabe, qui furent simplifiés en formes cursives pour donner naissance aux hentaigana. Les hentaigana étaient utilisés de manière interchangeable avec leurs équivalents hiragana, jusqu'en 1900, où le syllabaire hiragana fut standardisé à un caractère par more.
Sommaire
Histoire
Le hiragana ん (pour n) dérive du hentaigana désignant mu. La réforme de l'orthographe de 1900 a séparé les deux utilisations, statuant que む ne pourrait qu'être utilisé pour mu et que ん ne le serait que pour n. Auparavant, en l'absence de caractère pour la syllabe finale n, le son était épelé (sans être prononcé) de la même manière que mu, et le lecteur devait se reporter au contexte pour dissiper l'ambiguïté. De fait, certaines expressions modernes sont nées d'une prononciation « épelée ». Par exemple iwan to suru « essayant de dire, » est en fait une mauvaise lecture de mu en n. (La forme japonaise moderne 言おう (iwo devenu iō) vient d’un ancien 言はむ (ihamu). On peut voir qu'il y a eu encore beaucoup d'autres altérations.)
Les hentaigana aujourd’hui
Les hentaigana sont considérés comme obsolètes dans l'écriture japonaise moderne.
Toutefois, ils sont encore utilisés sporadiquement. Par exemple, de nombreux magasins de soba (des nouilles de blé noir) les utilisent pour épeler kisoba sur leur enseigne. En outre, les hentaigana sont écrits sur des documents manuscrits ayant un caractère formel, notamment les certificats provenant d'un groupe culturel classique du Japon (par exemple une école d'art martiaux, de protocole ou d'études religieuses).
À l'occasion, ils sont aussi utilisés dans la reproduction de textes classiques japonais. De même qu’on peut se servir de l’écriture gothique en anglais et dans d’autres langues germaniques, ou de l’écriture caroline dans de nombreuses langues latines, pour donner un tour archaïque et noble à un texte, on peut faire de même avec les hentaigana dans un texte japonais.
Cependant, la plupart des Japonais sont incapables de lire tous les hentaigana : le plus souvent, il leur suffit d'en reconnaître quelques-uns d'utilisation courante sur les enseignes des magasins et de déduire les autres du contexte.
Les hentaigana en images
Cette liste est incomplète.
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以(い, i)
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江(え, e)
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於(お, o)
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可(か, ka)
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記(き, ki)
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古(こ, ko)
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志(し, shi)
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春(す, su)
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多(た, ta)
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奈(な, na)
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能(の, no)
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者(は, ha)
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由(ゆ, yu)
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連(れ, re)
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路(ろ, ro)
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王(わ, wa)
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- (ja) Hentaigana sur les panneaux.
- Polices Mojikyo contenant les hentaigana.
- Table de calligraphie de hentaigana extrait de A Reader of Handwritten Japanese de O’Neil (au format PDF).
- Une autre table d’hentaigana.
Articles connexes
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