- Mouvement citoyens genevois
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Mouvement citoyens genevois '
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'Président Éric Stauffer Fondation 2005 Siège {{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Représentation du parti Conseillers nationaux Conseillers aux États Conseillers fédéraux Idéologie Régionalisme, Populisme Affiliation internationale Couleurs* jaune et rouge Site Web http://www.mcge.ch voir aussi Politique de la Suisse
Conseil fédéral
Président de la Confédération
Partis politiques suissesLe Mouvement citoyens genevois (MCG) est un parti politique du canton de Genève.
Sommaire
Histoire
2005 : Fondation et premiers succès
Il est fondé le 6 juin 2005 par Georges Letellier (Union démocratique du centre) et Éric Stauffer (Parti libéral) en vue des élections cantonales et adopte pour slogan « Genève et les Genevois d'abord ». Il déclare officiellement n'être ni de gauche, ni de droite.
Le 9 octobre, le MCG obtient 7,73 % des suffrages, ce qui lui permet d'obtenir 9 sièges au Grand Conseil[1]. Une partie de ses élus sont issus de la fonction publique genevoise (notamment de la police pour ce qui est de Roger Golay). Le 13 novembre, le parti brigue sans succès un siège au Conseil d'État avec la candidature de Éric Stauffer.
2007 : Municipales contrastées
Le 25 mars 2007, lors des élections municipales, le MCG présente 91 candidats sur 9 communes et obtient des élus dans les trois communes les plus importantes du canton après la ville de Genève, à savoir Lancy, Vernier et Onex. Le 29 avril, le MCG lance deux candidats à l'exécutif communal de Onex et Vernier, forçant à un deuxième tour dans les deux communes. Le parti représenté par Éric Stauffer est battu à Onex mais Thierry Cerutti l'emporte dans la triangulaire à Vernier avec 184 voix sur le libéral Georges Zufferey.
Cependant, cette dernière élection est suspendue suite à trois plaintes — déposées par Zufferey, l'association libérale de Vernier et une citoyenne de la commune —, le candidat étant inculpé le 19 septembre 2007 de fraude électorale, de captation de suffrages et d'infraction à la loi sur les élections et votations[2]. Finalement, le Tribunal administratif invalide le 5 février 2008 le scrutin[3],[4],[5],[6] et condamne Cerutti et le MCG à payer 3 000 francs d'émoluments, ainsi que 5 000 francs d'indemnité de procédure aux recourants[3], décision que le candidat n'accepte pas. Il dépose donc un appel auprès du Tribunal fédéral[7] et met en place un « Conseil administratif populaire » et informel[8]. Le MCG dénonce quant à lui l'implication de personnalités socialistes dans la procédure[7]. Le 28 septembre 2008, à l'occasion d'un nouveau scrutin, Cerrutti remporte l'élection partielle, devançant le libéral Pierre Ronget et le socialiste Alain Charbonnier[9],[10].
2009 : Percée électorale
Le 9 octobre 2009, il obtient 14,74 % des suffrages et devient le troisième parti du canton, avec 17 sièges au Grand Conseil sur 100, derrière le Parti libéral (20) et les Verts (17)[11]. Dans la foulée, il lance deux candidats au Conseil d'État : Éric Stauffer et Mauro Poggia.
2011 : Confirmation de la percée électorale
Lors du renouvellement des législatifs communaux du 13 mars 2011, le parti sort « grand vainqueur »[12] des élections communales genevoises. A Genève, il dépasse le quorum requis de 7% qu'il avait raté en 2007[13] et passe de 0 sièges à 11 sièges avec 13,12%[14] renversant ainsi la majorité absolue de gauche obtenue pendant 24 ans[15].
Ayant présenté des listes dans 19 communes, le MCG y place 73 élus[16] dans 16[17] d'entres elles contre 12 élus dans trois communes lors des élections précédentes de 2007[17].
Lors des élections fédérales suisses de 2011, le parti gagne un siège au détriment du PLR.
Direction
Suite à des divergences entre les élus et Georges Letellier, ce dernier quitte le parti en cours de mandat, officiellement pour se consacrer à ses obligations professionnelles, mais reste député indépendant. Le 31 janvier 2006, Georges Jost, ancien député des Vigilants, est désigné à la présidence pour le remplacer. Un bureau directeur est constitué avec Éric Stauffer, Roger Golay et Claude Jeanneret. Le 20 février 2008, Stauffer est élu par l'assemblée générale du parti au poste de président. Roger Golay, Pascal Spuhler, Chantal Bauco et Henry Rappaz deviennent vice-présidents.
La députée Sandra Borgeaud, précédemment assistante parlementaire d'un élu du Parti du Travail (communiste) au Conseil national, est élue au bureau du Grand Conseil contre la volonté de son parti. Elle en est exclue le 22 novembre 2006.
Syndicat SEGE
Le MCG a décidé de fonder un nouveau syndicat, le Syndicat des employés genevois (SEGE), dont la secrétaire générale est Dominique Rolle[18] pour tenter de rassembler les Genevois qui s'estimeraient victimes de discriminations dues à la présence de travailleurs frontaliers. La Communauté genevoise d'action syndicale (CGAS) refuse de reconnaître ce nouveau syndicat car elle déclare qu'il poursuit un but illicite[19].
Positions politiques
Le discours du MCG place le parti « ni à gauche ni à droite », celui-ci se réclamant de la « priorité aux Genevois » en niant toute xénophobie. Néanmoins, ses détracteurs assimilent ses idées à l'extrême droite car le MCG établit notamment un lien direct entre la présence des travailleurs français (frontaliers) à Genève et le taux de chômage[20], notamment lors de la votation sur l'extension de la libre-circulation des personnes tenue le 25 septembre 2006[21].
Il est placé dans le parlement cantonal à l'extrême droite[22], au centre à Onex et à l'extrême gauche à Vernier et Lancy[23].
Dans un entretien au journal Le Temps, Soli Pardo affirme après avoir rejoint le parti que l'Union démocratique du centre, son ancienne formation, avait une ligne politique « très proche de celle du MCG »[24].
Publication
Le MCG publie le journal Le Citoyen.
Notes et références
- Résultats des élections cantonales de 2005 (État de Genève)
- « Scrutin non validé à Vernier : Cerutti inculpé de fraude électorale », Swissinfo, 19 septembre 2007
- Arrêt du Tribunal administratif du 5 février 2008
- Éric Budry, « Voici pourquoi l'élection de Cerutti a été annulée », Tribune de Genève, 8 février 2008
- Sandra Moro, « La justice genevoise éjecte le MCG de la mairie de Vernier », Le Temps, 8 février 2008
- Sandra Moro, « Les juges genevois décortiquent la démocratie de pacotille de Vernier », Le Temps, 16 février 2008
- Fedele Mendicino, « Élection contestée à Vernier : le scrutin est annulé », Tribune de Genève, 8 février 2008
- Marc Guéniat, « Le MCG crée une Mairie parallèle à Vernier », Tribune de Genève, 13 février 2008
- Philippe Bach, « Thierry Cerutti remis en selle à Vernier », Le Courrier, 29 septembre 2008
- Résultats de l'élection administrative partielle à Vernier en 2008 (État de Genève)
- Résultats des élections cantonales de 2009 (État de Genève)
- Municipales genevoises: le MCG rafle 73 sièges dont onze à Genève
- MCG siegt bei Gemeindewahlen in Genf
- Élection des conseils municipaux du 13 mars 2011, République et Canton de Genève, consulté le 15 mars 2011
- Le MCG sort vainqueur des Municipales 2011, Tribune de Genève, consulté le 15 mars 2011.
- Le MCG grand vainqueur des élections, 20 minutes, consulté le 15 mars 2011
- Élection des conseils municipaux du 13 mars 2011 - Résultats globaux, République et Canton de Genève, consulté le 15 mars 2011
- Site Web du syndicat SEGE
- L'événement syndical, n°28/29, 15 juillet 2009, p. 6 Christophe Koessler, « Non à un syndicat xénophobe à Genève ! »,
- blog de Stauffer (3 mai 2007) « À court terme, il [le Conseil d'État] nie les problèmes que pose l'accaparement de la main d'œuvre extérieure qui envahi les places de travail que pourraient fort bien prendre des résidents genevois » paru dans le
- « Qui a peur du frontalier ? », Temps présent, TSR, 7 juin 2007
- « Genève : les nouveaux élus quittent la salle fâchés », TSR, 3 novembre 2005 Ce contre quoi ses élus se sont opposés lors de leur première session au parlement genevois selon
- Résultats des élections municipales de 2007 (État de Genève)
- Sandra Moro, « Le transfuge qui relance la guerre des populistes », Le Temps, 26 octobre 2010
Liens externes
- [vidéo] Télévision suisse romande, « Populisme, mode d’emploi », Temps présent sur tsr.ch, 10 novembre 2011. « Depuis 2008, le Mouvement citoyens genevois (MCG), mouvement populiste genevois, fait son entrée sous la coupole fédérale. Il rejoint la Lega tessinoise sur les bancs du Parlement »
- [vidéo] Télévision suisse romande, « Les obscurs bébés du MCG », Mise au Point sur tsr.ch, 07 mars 2010. Consulté le 11 novembre 2011
- [vidéo] Télévision suisse romande, « Réactions d’Éric Stauffer, président du MCG », Mise au Point sur tsr.ch, 07 mars 2010. Consulté le 11 novembre 2011. « Interview d’Éric Stauffer par Corinne Portier »
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