- Montage vidéo
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Le montage vidéo consiste à sélectionner des images enregistrées sur un support qui n'est pas photochimique et à assembler le tout en une suite cohérente. C'est l'une des opérations finales dans la réalisation de documentaires, téléfilms, reportages, vidéo clips, etc.
Depuis longtemps utilisé par le cinéma, pour les effets spéciaux en particulier, tout un chacun peut maintenant aussi utiliser l'outil informatique pour créer ses films de famille ou ses fictions et réaliser lui-même ses montages. Plusieurs logiciels sont d'ailleurs à sa disposition pour ce faire, certains payants, d'autres gratuits.
Sommaire
Matériel
On distingue deux types de matériel :
- les bancs de montage « linéaires » ou « régies multimachines » équipés au minimum d'un magnétoscope lecteur et d'un second, enregistreur
- les bancs de montage « non-linéaires» ou « virtuels » : le montage est alors effectué via un logiciel sur un ordinateur ou une station dédiée.
Jusque dans les années 2000, une régie composée d'un banc de montage multimachine disposait le plus souvent, outre des magnétoscopes, d'un éditeur de montage (Sony RME 400, RME 450, BVE 600, BVE 900, BVE 2000, BVE 9000, BVE 9100...), d'un mélangeur vidéo, d'une console de mixage et d'un multi effet (ADO 100, Sony DME 7000 ...). Depuis l'ère du numérique, les régies multimachines disparaissent peu à peu, laissant place aux stations de montage qui regroupent toutes ces fonctionnalités.
Pour les formats numériques grand public tels que le DV ou le HDV, la station de montage devra être équipée d'un port firewire ou eSATA (implémenté sur la carte mère ou sur une carte annexe) pour acquérir les cassettes vidéo et d'un stockage important, suivant les projets.
Pour les formats professionnels, la station de montage devra être équipée de connectiques adéquates suivant les formats :
- Betacam SP: entrées / sorties composantes
- Betacam numérique : entrées / sorties SDI
- HDCAM : entrées / sorties HD SDI (10bits)
- HDCAM SR : entrées / sorties double HD SDI pour gérer le flux 4:4:4
Le montage linéaire
Le montage « linéaire » est historiquement la première forme de montage vidéo.
Cela consiste à utiliser au minimum deux magnétoscopes : un lecteur et un enregistreur, à mettre un support vide dans l'enregistreur (cassette) pour y copier dans l'ordre définitif du montage et à la suite, de façon linéaire (du début vers la fin), les parties que l'on a sélectionné sur la ou les sources.
Ce type de montage était l'unique moyen d'assembler des images jusqu'à la fin des années 1980 et la technique du montage linéaire a été perfectionnée jusque-là.
- Ajout de console de montage (éditeur) télécommandant lecteurs et enregistreurs
- Possibilité d'utiliser plus d'une source (bancs « 3 machines », permettant fondus et transitions)
- Possibilité de mixer le son (par exemple ajouter un fond sonore au son d'ambiance)
- Utilisation de mélangeur vidéo permettant des effets basiques tels que l'incrustation sur fond bleu ou par cache, le fondu et toutes sortes d'autres transitions.
L'ajout de ces différentes fonctionnalités prend de la place et de plus en plus les salles de montages ressemblent à des cockpits d'avions. Le terme de cinéma « banc de montage » est récupéré par la télévision.
Le montage linéaire est encore couramment utilisé, dans les salles de reportage et nouvelles le plus souvent, pour sa rapidité et sa fiabilité. Mais avec l'arrivée en force de l'informatique, de nouvelles possibilités s'offrent aux monteurs.
Les désavantages majeurs de ce type de montage sont les suivants:
- Perte de temps à cause de l'impossibilité d'accéder directement à du contenu (étape de bobinage ou de rembobinage).
- Impossibilité d'identifier le contenu de manière interne au média: on ne peut lier des métadonnées au contenu, on doit donc l'accompagner d'une description externe.
- Si on doit rejouer un contenu en direct (un ralenti sportif, ...) on doit arrêter l'enregistrement. On doit donc souvent avoir autant de magnétoscopes que de scènes qu'on est susceptible de rejouer.
- Le contenu que l'on doit rejouer s'accompagne d'une latence du au rembobinage.
Le montage non-linéaire
Le montage non-linéaire, ou montage « virtuel », a été rendu possible en vidéo grâce à l'avènement de l'informatique.
Les images et le son sont enregistrés sur un serveur vidéo, directement dans le codec utilisé par le programme de montage, et peuvent être directement montés sur ce support. Par analogie, on peut comparer le montage « non-linéaire » à un traitement de texte informatique et le montage « linéaire » à une mise en page par dactylo. L'insertion d'une nouvelle phrase dans un texte déjà tapé à la dactylo nécessite une restructuration de la mise en page plus ou moins fastidieuse, ce qui n'est plus le cas en traitement de texte informatique.
Il est désormais possible de déplacer des plans ou des séquences en cours de montage, comme en montage traditionnel en pellicule, grâce aux techniques de segmentation en plans. Ceci est difficilement réalisable dans le cas du montage linéaire.
Il existe deux façons de « monter » en non-linéaire. La première ressemble à du montage linéaire (Logiciel AVID). On choisit les séquences que l'on veut insérer puis on les « enregistre » sur la ligne de montage (Timeline). On peut toutefois quand même intégrer des séquences au milieu du montage en tout temps.
La seconde façon est le « drag and drop ». On choisit le clip à insérer puis on le glisse sur la ligne (timeline). Pour déplacer les clips déjà sur la ligne, on les sélectionne et les glisse à l'endroit désiré, ce qui ne peut se faire de cette manière dans la première méthode. Le drag and drop est beaucoup plus facile d'usage pour des non-expérimentés.
Dans tous les cas, le « montage non-linéaire » permet l'édition « à la volée » de certains évènements en direct (comme le sport), en évitant toute perte de temps car on évite le transcodage, la diffusion dès que le montage est terminé ainsi que les temps de latence dus au bobinage et rembobinage.
Article détaillé : Montage non-linéaire.L'acquisition
Aussi appelée « importation », « capture », « numérisation », « digitalisation », « input » ou encore « ingest » elle permet de transférer les données vidéo depuis un caméscope, un magnétoscope ou un faisceau satellite vers le disque dur de l'ordinateur ou un serveur vidéo.
Dans les formats grand public, il faut tout d'abord relier le caméscope à l'ordinateur. Dans le cas d'un caméscope numérique, la connexion se fait de préférence par le port IEEE 1394 (appelé aussi FireWire chez Apple ou i-Link chez Sony), qui est présent sur la plupart des ordinateurs récents et en standard d'origine sur les Macintosh Apple. Dans les autres cas, par l'intermédiaire d'une carte ou d'un boîtier externe d'acquisition présent sur le marché.
Sous Linux, le service video4linux, généralement installé par defaut permet l'acquisition d'image ou de vidéos, pour la gestion du IEEE 1394, selon les distributions, il faut installer les paquets correspondants ou elles sont installées par défaut, ou lorsqu'on installe un logiciel de montage spécialisé DV, comme Kino.
Sur Windows XP, le service WIA permet l'acquisition d'images sans installation de pilotes supplémentaires à partir de certains caméscopes compatibles[1]. Sinon, il faudra installer le driver du caméscope pour pouvoir transférer les images sur le PC.
Dans les formats professionnels, en SD il faut s'équiper d'une carte d'acquisition composantes ou SDI et en HD d'une carte HD SDI
Dans le milieu professionnel, la numérisation (ou digitalisation), notamment en fiction, ne consiste pas uniquement à capturer des images. Il faut faire un dérushage c'est-à-dire nommer chaque plan (par le numéro du clap), décrire brièvement la nature du plan (Plan large, Plan moyen, travelling, pano ...) et l'action (description de la scène et des personnages). On se doit de choisir une qualité de numérisation (exemple en 1 pour 1 signifie que l'on numérise une image sans la compresser, en 10 pour 1 elle le sera), le bon format audio (analogique ou numérique etc...) et le codec. La numérisation, lorsqu'elle est effectuée correctement permet donc de faire gagner un peu de temps au monteur qui prendra la suite...
Avec certains serveurs (voir XT[2]), il est possible de directement acquérir les images dans la définition (HD ou SD) et le codec utilisés par le logiciel de montage, de déjà réaliser un pré-montage (« rough cut »), d'insérer rapidement certaines métadonnées (et même de façon automatique, comme la date, le jour, l'heure, ..) et certains commentaires pour les monteurs. Ceci a comme avantage notable de permettre le début de l'édition et du montage dès le début de l'« acquisition » et de ne pas attendre la fin de celle-ci pour commencer le montage. Il en résulte un net gain de temps.
Avantages du montage non-linéaire
Il permet de déplacer les séquences à volonté sur la piste de montage de façon non destructive. En montage linéaire le déplacement d'un plan ou d'une séquence ne pose aucun problème si la séquence remplacée fait la même durée que la nouvelle séquence, en revanche si le « trou » est trop petit (trop court en fait) la séquence de remplacement déborde sur la suivante et oblige à déplacer toute la partie qui se situe après la modification. En montage non linéaire cette perte de temps n'existe pas puisqu'on ne déplace les images que virtuellement contrairement au montage linéaire qui les déplace physiquement à chaque « coupe ».
Permet d'utiliser plus d'une piste de montage, cela offre une autre palette d'avantages :
- Possibilité de faire du montage multi-couches. Cela revient à surimposer plusieurs images sur le même écran avec des niveaux de transparence différents. Cette méthode bouleversera le monde du montage en particulier dans les vidéo-clips où de véritables artistes donneront au montage non-linéaire ses lettres de noblesse.
- Possibilité d'effectuer des transitions plus élaborées qu'avec un banc de montage linéaire.
- Possibilité d'incorporer des effets spéciaux (compositing, matte painting) sur les images.
- Possibilité d'incorporer des graphismes, des textes ou tout élément et de les animer. Cela était déjà possible sur banc linéaire mais infiniment plus long et compliqué.
- Les possibilités n'ont comme limite que l'imagination et les capacités des machines sans cesse en évolution.
Inconvénients du montage non-linéaire
Le montage non-linéaire a eu pour conséquence de modifier les mœurs et les processus dans la profession. Avec ce type de technique, les images et le son doivent être préalablement enregistrés (ou recopiés) sur les disques durs ou sur un serveur[2], reliés à la station de montage. Cet inconvénient apparent peut aussi devenir la phase de « dérushage », c’est-à-dire l'étape préliminaire du choix des bonnes prises ou des images utilisables.
Ce phénomène est inexistant dans les régies professionnelles, les bandes-passantes actuelles et les capacités des serveurs permettent l'édition instantanée et simultanée des médias directement sur le serveur au travers du réseau.
Une autre problématique, remarquée par les monteurs ayant vécu le changement vers le numérique, est l'inutilité apparente des assistants qui découpaient et préparaient la pellicule pour le chef monteur. Ainsi, le producteur peut considérer que le monteur peut dorénavant travailler seul ou en horaires décalés avec son assistant, ce qui induit des problèmes de transmission de savoir-faires et de formation professionnelle.
Le mixage
Le mixage permet d'ajouter des commentaires audio, de la musique ou des bruitages grâce aux fonctions du logiciel de montage (soit en les enregistrant avec le caméscope et en les important, ou en les numérisant à la demande), ce qui permet d'appuyer le sens narratif des images, voire d'imposer un style particulier (décalage de sens, voix-off, musique d'ambiance).
Dans le milieu professionnel, le mixeur est un artiste à part entière qui doit gérer tous les éléments sonores qui arrivent sur sa console (sons directs, bruitages, montage son, musiques). Ainsi le mixage n'est pas qu'une gestion de potentiomètres et de niveaux, il inclut une sensibilité qui doit être mise en œuvre pour privilégier certains sons, créer des effets sonores, moduler la musique pour l'intégrer parfaitement aux autres bandes son, bref créer une harmonie pour rendre un mixage unique pour chaque film. C'est la haute couture du son, tout est millimétré au moment du mixage suivant les éléments sonores qui vont composer le film.
Le codage (conversion)
Suivant le format de la production finale, on code (convertit) le montage effectué soit en AVI ou dans différents formats MPEG (pour une production finale sur CD ou DVD), ou encore dans des formats comme DivX, .mov (lu avec Quicktime) ou Windows Media Player ou Real Media (.rm généralement). Ces trois derniers formats sont surtout utilisés pour la vidéo en ligne (streaming en anglais). Dans certain cas, on peut choisir le débit et/ou le nombre d'images/seconde suivant la qualité que l'on désire.
La gravure et la lecture
Si on souhaite diffuser sa production sur CD ou DVD (à condition de posséder un graveur), on utilise alors un logiciel de gravure. Le cédérom ou le DVD pourra dans certains cas être lu sur un lecteur DVD de salon (faire des tests au préalable pour en vérifier la compatibilité). Ils peuvent aussi être lus sur ordinateur avec des logiciels (gratuits ou payants) de lecture de cédéroms ou DVD.
Le logiciel de gravure peut avoir un modèle prédéfini pour graver en VCD, SVCD ou encore DVD avec menu interactif ou non, simple couche ou double couche.
Une exportation est aussi possible en DV AVI vers le caméscope qui possède une entrée DV (ce n'est pas la généralité en France et certains pays d'Europe : taxe sur les entrées vidéos). En perte de vitesse, le système VHS pouvait aussi accueillir le montage terminé si l'ordinateur possède une carte avec sortie analogique.
Le montage vidéo par ordinateur est devenu à la portée de presque tout le monde puisqu'il a été simplifié, rendu plus intuitif.
Logiciels de montage non linéaire
Des logiciels de montage sont généralement fournis avec le caméscope, la carte ou le boîtier externe d'acquisition. Certains autres sont payants.
Ils permettent le plus souvent d'intégrer des transitions, des titres, parfois des effets spéciaux, des corrections de niveaux vidéo, colorimétrique ou audio, de modifier la vitesse des images...
Logiciels gratuits
- ZS4[3] est un logiciel de montage vidéo téléchargeable gratuitement. Il n’est pas limité en nombre de pistes et peut produire des vidéos d’une résolution supérieure à 200 Mpixels (16 000 x 16 000 pixels).
- Jumpcut[4] permet de faire du montage vidéo en ligne. (directement dans la fenêtre du navigateur.) Il ne permet pas de récupérer ensuite sur le disque dur les vidéos montées, qui sont donc visibles uniquement sur le site.
- InteractiveTV[5] permet de mixer des sources vidéos en temps réel sur une sortie de carte graphique. Son but premier est de simplifier le montage d'émissions pour la TV Perso.
Logiciels libres et gratuits
- Avidemux est le pendant de VirtualDub et Movie Maker mais il est multiplateforme. Il est tout aussi simple que Kino à prendre en main.
- Cinelerra est un logiciel de montage audio/vidéo sophistiqué pour le système d'exploitation GNU/Linux. Il a été conçu par Heroine Virtual, et est distribué sous licence GNU GPL.
- CinePaint est un outil de retouche de séquences d'images vidéo et cinéma numérique dérivé de GIMP, distribué sous licence GNU GPL.
- Jahshaka est un logiciel libre de montage, compositing et post-production vidéo distribué sous licence GNU GPL.
- Kdenlive, logiciel libre de montage vidéo non-linéaire distribué sous licence GNU GPL, il permet des montages vidéo assez avancés. Il s'intègre particulièrement bien avec l'environnement de bureau KDE, mais peut fonctionner sous les autres environnements.
- Kino permet de monter au format DV. Il fonctionne en particulier sous GNU/Linux. Distribué sous licence GNU GPL[6].
- Lightworks existe depuis 1989 et utilise une interface de contrôle similaire au banc de montage film Steenbeck (en).
- Open Movie Editor[7] est un logiciel de montage vidéo non-linéaire, utilisant l'interface FLTK. Distribué sous licence GNU GPL.
- PiTiVi est un logiciel de montage vidéo utilisant l'interface Gnome écrit en Python sur la bibliothèque multimédia Gstreamer. Distribué sous licence GNU LGPL.
- VirtualDub est un logiciel de conversion et traitement vidéo linéaire pour Windows, facile d'utilisation. Distribué sous licence GNU GPL.
- OpenShot Video Editor est un logiciel de montage vidéo non linéaire open-source pour Linux, construit avec Python, GTK+, et le MLT Framework. Distribué sous licence GNU GPL.
- VideoLAN Movie Creator est un logiciel libre de montage vidéo issu du projet VideoLAN. Le projet étant assez récent, il est disponible en "early release" depuis octobre 2010 sous Linux, Windows et Mac OS.
Logiciels payants
- Avid Technology est le précurseur en systèmes de montages non linéaires depuis 1988. Avid propose une gamme complète allant du logiciel seul aux systèmes complets combinant matériel et logiciel avec architecture de travail collaboratif. Les systèmes Avid équipent beaucoup de chaînes de télévision (Broadcast) et servent à post-produire de nombreux films. Différentes versions ont vu le jour au fil des années (MediaComposer, NewsCutter, Avid Xpress Pro, Liquid, Adrénaline, etc). Destinés en premier lieu aux professionnels du film et de la vidéo, les systèmes Avid se sont démocratisés avec l’apparition de l’Avid Xpress Pro. Il existait une version gratuite de AVID nommée Avid Free DV mais qui n'est plus téléchargeable sur le site AVID[8].
- Premiere d'Adobe, disponible en deux versions, permet de dupliquer une séquence, d'appliquer des transitions, des effets, etc. Très répandu dans le grand public avec sa version Elements mais minoritaire dans les bancs de montages pro (Broadcast).
- AVS Video Editor d'AVS4YOU, est un logiciel relativement simple d'utilisation et intuitif, avec quelques effets, filtres et transitions fournis de base.
- EDIUS de Canopus : la version actuelle (Edius Pro 5 ou Edius Broadcast 5) permet avec ou sans carte dédiée de monter en HD et de mélanger les flux HD, SD et MPEG en toute fluidité. Une version plus légère est diffusée depuis septembre 2007 (EDIUS NEO) qui est plus abordable ; elle remplace Let's Edit. Plus d'informations sont disponibles sur leur site internet[9].
- EDIT de Discreet(c). Il s'agit d'un logiciel seul mais fonctionnant uniquement avec certaines cartes vidéo (Matrox Digisuite(c) LE et LX,). Plutôt confidentiel lui aussi, EDIT présente l'avantage de fonctionner avec 3D Studio Max et Combustion. Discreet, entre-temps absorbée par Autodesk[10], a décidé l'arrêt du développement d'EDIT depuis plusieurs années. Cependant, d'autre produits Discreet sont disponibles pour des tâches plus complexes comme la correction couleur et modification d'image comme Lustre[11], Smoke[12], Flame[13], Flint[14], Inferno[15] et Maya[16].
- Final Cut Pro d'Apple. Il s'agit d'un logiciel seul. De plus en plus répandu dans les bancs de montages pro (Broadcast), désormais un des leaders du marché. Apple propose différentes versions de son produit (Final Cut Express, Studio et iMovie) sur son site Internet[17]
- Incite(c). L'excellent mais trop confidentiel Incite. En perte de vitesse lui aussi, il était pourtant précurseur dans bien des domaines et a souvent « inspiré » ses concurrents (tels que AVID).
- iMovie d'Apple. Logiciel livré avec tous les Macs vendus actuellement. Des mises à jour annuelles sont disponibles avec la suite logicielle iLife.
- PowerDirector de Cyberlink. Simple et efficace.
- Studio de Pinnacle. Logiciel originellement réservé aux seules cartes Pinnacle. Convivial, très répandu dans le grand public, il ne s'est toutefois jamais imposé dans les studios pros.En 2005, Pinnacle est devenu une division grand public d'Avid Technology.
- Vegas de Sony. Logiciel de montage vidéo très complet et se référant dans son approche au montage audio. Une de ses particularités est d'accepter le format 3gp, format de compression utilisé par les téléphones portables.
- Vidéo deluxe de MAGIX[18]. Logiciel de montage muli-piste. Très complet par les options de montage. Fonctionne avec toutes cartes video. Pour les non-professionnels avertis. La version Magix Vidéo Deluxe 17 permet de graver des films en HD DVD et Blu-Ray et de monter des films en stereo 3D.
- VideoSpin de Pinnacle. Version gratuite et allégée de Studio.
- VideoStudio de Ulead[19]. L'un des plus simples d'emploi.
- Windows Movie Maker de Microsoft. Il est intégré à Windows XP. Vous ne pouvez donc l'acheter qu'en achetant tout le système d'exploitation. Il permet de créer des montages vidéo simples. Mais il est également disponible en téléchargement gratuit sur le site du groupe et fonctionne sur toutes les plateformes Windows.
- Xedio CleanEdit de la société EVS.
Notes et références
- (en) Video Camcorders That Are Supported by Drivers That Are Included in Windows XP - Microsoft Support, 13 janvier 2006
- Le serveur est indispensable dans le cas d'un montage à plusieurs stations.
- Site de ZS4
- Site de Jumpcut
- Site d'InteractiveTV
- (en) Linux Digital Video - kinodv.org
- (en) Open Movie Editor
- (en) Looking for Avid Free DV? - Site de Avid
- (en) EDIUS sur le site de Grass Valley
- (en) Site d'Autodesk
- (en) Autodesk Lustre
- (en) Autodesk Smoke
- (en) Autodesk Flame
- (en) Autodesk Flint
- (en) Autodesk Inferno
- (en) Autodesk Maya
- (fr) Apple Final Cut
- (fr) Vidéo deluxe - Site de Magix
- (fr) VideoStudio - Corel Corporation
Bibliographie
- Jean-Charles Fouché, Mon guide du tournage - Montage, Éditions Baie des Anges (2009) (ISBN 978-2-9177-9002-1)
Voir aussi
- Casablanca, banc de montage vidéo
- Montage
- Monteur
- Monteur son
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Catégorie :- Vidéo numérique
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