- Michel-Joseph Leblois
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Michel-Joseph Leblois Naissance 21 juin 1756
Javarzay, Royaume de FranceDécès 25 décembre 1825 (à 69 ans)
Vitré, Royaume de FranceNationalité France Profession Magistrat Michel-Joseph Leblois, né le 21 juin 1756 à Javarzay, mort le 25 décembre 1825 à Vitré[1], est un magistrat français.
Fils de Joseph Leblois, jurisconsulte et magistrat, sénéchal du marquisat de Chef-Boutonne, et de Jeanne Desmarest, il étudie le droit à l'université de Poitiers, avant de succéder à son père dans ses fonctions. En 1791, il est élu juge au tribunal du district de Melle, dont il devient président.
Le 15 juillet 1793, il prend les fonctions d'accusateur public près le tribunal criminel des Deux-Sèvres, à Niort, en remplacement de François-Augustin Chauvin-Hersant, qui rejoint la Convention, ainsi que d'accusateur militaire pour l'armée de l'Ouest. Les prisons de la ville sont alors remplies d'insurgés pris les armes à la main, de nobles, de suspects, ainsi que de militaires s'étant livrés à des actes délictueux.
Après le 9-Thermidor, il est choisi en août 1794 pour remplacer Fouquier-Tinville au poste d'accusateur public près le tribunal révolutionnaire de Paris. Dans ses fonctions, il instruit plusieurs affaires marquantes sur ordre de la Convention et des comités de gouvernement, parmi lesquelles le procès de Jean-Baptiste Carrier et du comité révolutionnaire de Nantes, et celui du précédent tribunal révolutionnaire. Puis, lors de la dissolution du tribunal révolutionnaire, le 12 prairial an III (31 mai 1795), il est nommé substitut de l'accusateur public près le tribunal criminel de Paris. Par la suite, il reprend ses fonctions d'accusateur public à Niort, devenant procureur impérial en 1805, avant d'être élevé au titre de chevalier de l'Empire par lettres patentes du 14 février 1810[2]. Par ailleurs, il est conseiller municipal de Niort de 1801 à 1809.
Lors de la réorganisation des cours et tribunaux en 1811, il est nommé substitut du procureur général à la Cour d'assises de Poitiers. Rallié à Louis XVIII sous la Première Restauration, il est récompensé du titre de chevalier héréditaire le 13 janvier 1815. Mis à la retraite avec pension en 1816, il se retire en son château de La Bessière où il meurt en 1825[3].
Sources
- Hilaire Alexandre Briquet, Histoire de la ville de Niort, Niort, Robin, 1832, tome II, pp. 152-154
Notes et références
- ISBN 2222041538). Pierre Arches, Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret, Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, Centre national de la recherche scientifique, 1988, vol. 17-18, 130 pages, p. 89 (
- Émile Campardon, Liste des membres de la noblesse impériale: dressée d'après les registres de lettres patentes conservés aux Archives nationales, Paris, Société d'histoire de la révolution française, 1889, 189 pages, p. 111.
- Pierre Arches, Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret, op. cit., p. 90.
Catégories :- Magistrat français du XVIIIe siècle
- Magistrat du Premier Empire
- Membre du Tribunal révolutionnaire
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'Empire
- Naissance dans les Deux-Sèvres
- Naissance en 1756
- Décès en 1825
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