- Antoine Alexandre Julienne de Bellair
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Antoine Alexandre Julienne
Antoine Alexandre Julienne Surnom Bélair ou Bellair Naissance 3 juin 1775
ParisDécès 2 juin 1838 (à 63 ans)
Saint-MandéOrigine France Allégeance Empire français
Empire français (Cent-Jours)Arme Infanterie Grade Général de brigade Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennesFaits d’armes Talaveyra de la Reyna
AlmonacidDistinctions Baron de l'Empire
Légion d'honneur
(Officier)
Ordre royal et militaire de Saint-Louis
(Chevalier)Hommage Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile Famille Fils de Alexandre Pierre Julienne Antoine Alexandre Julienne de Bélair (3 juin 1775 - Paris ✝ 2 juin 1838 - Saint-Mandé), est un militaire français.
Sommaire
Biographie
Antoine Alexandre était le fils de Alexandre Pierre Julienne, maréchal de camp.
Il reçut, en 1809, l'ordre de se rendre en Espagne. Le 28 juillet de la même année, il se fit remarquer par son courage à la bataille de Talaveyra de la Reyna, où son cheval tué sous lui d'un coup de biscaïen, il courut le plus grand danger. Il rendit d'éminents services, et donna de nouvelles preuves de bravoure, à la bataille d'Almonacid, livrée le 11 août suivant.
Au mois de février 1810, chargé de disperser les insurgés du royaume de Grenade, réunis dans les montagnes d'Alpujarras, il remplit cette mission difficile avec autant d'intelligence que de succès.
Colonel du 8e régiment d'infanterie légère, le 20 juin 1809, il passa, le 8 décembre 1810, avec le même grade au 24e Léger.
Le chevalier de Bélair et de l'Empire[1] fut élevé au grade de général de brigade le 26 février 1813, créé grand officier de la Légion d'honneur le 9 novembre suivant, et fait baron de l'Empire par lettres patentes du surlendemain (11 novembre 1813[2]).
Il fut nommé chevalier de Saint-Louis le 11 octobre 1814.
A l'époque des événements du 20 mars 1815 (Cent-Jours), étant employé dans le département de Maine-et-Loire, sous les ordres du général Morand, il suivit le mouvement de toute l'armée, et le 30 du même mois, il fit reconnaître à Angers l'autorité de Napoléon Ier.
Après la seconde Restauration, il resta sans emploi. Devenu, en 1817, l'objet des soupçons et des recherches d'une police ombrageuse, il fut prévenu de n'être pas étranger à l'une des mille conspirations que certains journalistes enfantaient chaque jour. Il subit une détention assez longue, mais à défaut de preuves, il fut mis en liberté, au moment où l'affaire de Lyon, dans laquelle on l'avait impliqué, allait être jugée par cette fameuse cour prévôtale du département du Rhône, qui laissa à la postérité de cruels souvenirs (voir Simon Canuel#La Restauration).
États de service
- Colonel du 8e régiment d'infanterie légère (20 juin 1809) ;
- Colonel du 24e régiment d'infanterie légère (8 décembre 1810) ;
- Général de brigade (26 février 1813).
Campagnes
Faits d'armes
- Il se fit remarquer par son courage à la bataille de Talaveyra de la Reyna ;
- Il rendit d'éminents services, et donna de nouvelles preuves de bravoure, à la bataille d'Almonacid.
Blessures
Autres fonctions
Décorations
- Grand officier de la Légion d'honneur (9 novembre 1813) ;
- Chevalier de Saint-Louis (11 octobre 1814).
Titres
Hommage, honneurs, mentions
- Le nom de BELLAIR est gravé au côté Nord (9e colonne) de l’Arc de Triomphe de l’Etoile, à Paris.
Règlement d'armoiries
« Armes de Chevalier de l'Empire : Tiercé en fasce : au I, de sable à une tulipe (ou julienne des dames) fleurie d'argent, tigée de sinople, versée à dextre ; au II, de gueules à l'insigne des chevaliers non-légionnaires ; au III, d'azur à une tour d'argent ouverte de sable sur un rocher au naturel.[1] ».
« Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au I, parti de sable à une tulipe (ou julienne des dames) fleurie d'argent, tigée de sinople, versée à dextre et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au II, d'azur à une tour d'argent ouverte de sable sur un rocher au naturel.[2] ».
Armes parlantes. (Julienne ⇔ julienne des dames).
Annexes
Bibliographie
- Louis Gabriel Michaud, Biographie des hommes vivants : Histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits, vol. 1, Éditions L. G. Michaud, 1816 ;
- Antoine Jay, Étienne de Jouy et Antoine-Vincent Arnault, Biographie nouvelle des contemporains : ou Dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la révolution française, ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers; précédée d'un tableau par ordre chronologique des époques célèbres et des événemens remarquables, tant en France qu'à l'étranger, depuis 1787 jusqu'à ce jour, et d'une table alphabétique des assemblées législatives, à partir de l'assemblée constituante jusqu'aux dernières chambres des pairs et des députés, Librairie historique, 1821 ;
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ;
- Noms gravés sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile.
Liens externes
- Julienne de Belair, (Antoine-Alexandre) sur www.napoleon-series.org ;
- Armorial de l'Empire sur armoiries.empire.free.fr ;
- Les généraux sur thierry.pouliquen.free.fr ;
- La noblesse d'Empire sur thierry.pouliquen.free.fr.
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