- Merry-Joseph Blondel
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Pour les articles homonymes, voir Blondel.Merry-Joseph Blondel (25 juillet 1781 à Paris - 12 juin 1853 à Paris) est un peintre néoclassique français.
Sommaire
Biographie
Après un premier apprentissage à la manufacture de porcelaines Dihl et Guerhard, où il est l'élève d'Étienne Charles Leguay, il étudie la peinture auprès de Jean-Baptiste Regnault. Son Énée portant son père Anchise lui vaut le prix de Rome en 1803.
Il séjourne à la Villa Médicis de 1809 à 1812, puis remporte au Salon de 1817 une médaille d'or pour sa Mort de Louis XII. Il entame alors une carrière de décorateur : salon et galerie de Diane au Château de Fontainebleau, plafond du Palais Brongniart, plafonds du Musée du Louvre, notamment celui de la galerie d’Apollon, salle des séances du Palais du Luxembourg, Sénat.
C'est à partir de ses dessins qu'est réalisée, par Joseph Dufour, la série Psyché de papier peint panoramique en 1815[1],[2],[3].
Proche de Charles Percier, architecte et décorateur, un des principaux représentants et inventeurs du style empire, il en fit un premier portrait en 1839 repris ensuite dans une version plus grande commandée en 1840 par le roi Louis-Philippe, pour le Musée historique de Versailles, nous laissant une des rares représentations connues avec celle par Robert Lefèvre. Il peint Napoléon visitant le Palais-Royal actuellement visible dans la salle des pas perdus au Palais-Royal, alors siège du Tribunat. En 1840, il réalisa la série de tableaux Richard cœur de Lion, Raymond IV de Toulouse, Jean de Joinville (etc...) dans la salle dite des Croisades au Musée National de Versailles et des Trianons.
Celui dont Ingres jalousait la technique et dont il (Ingres) fit le portrait, ne résista pas aux ravages du vingtième siècle moderniste qui le jugea trop sage et ennuyeux, trop "premier de la classe" pour l'apprécier. Il ne fut pas épargné au Musée du Louvre, puisque les trois compartiments du plafond de la salle Henri II, déposés en 1938, furent remplacés en 1953 par un décor de Braque, beau mais sans rapport avec le décor environnant, et qu'une autre composition, La France victorieuse à Bouvines, dans la salle de la donation Thiers, fut aussi cachée par un faux plafond en 1962 (il est aujourd'hui visible). Un troisième plafond, dans la salle de la donation Camondo, représente La France reçoit de Louis XVIII la charte constitutionnelle, au milieu des rois législateurs et des jurisconsultes français. Il fut pourtant comme bien d'autres de ses contemporains, touché par l'esprit du romantisme, l'expression du déchaînement des passions et des éléments naturels. Il demeure l'un des meilleurs représentants de la peinture d'histoire de la première moitié du dix neuvième siècle.
Merry-Joseph Blondel est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1832, puis il est nommé professeur à l'École des beaux-arts.
Galerie
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Félicité Louise Julie Constance de Durfort, maréchale de Beurnonville (1808)
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La Mort de Louis XII surnommé le Père du peuple (1812)
Musée des Augustins, Toulouse -
Portrait de famille (1813), Kunsthalle de Brême
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Ébauche de Louis XIV (1827)
Collection privée
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- (fr) Notice no 07660015859, sur la base Joconde, ministère de la Culture
- (fr) Notice no 07660015861, sur la base Joconde, ministère de la Culture
- (fr) Notice no 07660015860, sur la base Joconde, ministère de la Culture
Catégories :- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre français néoclassique
- Peintre portraitiste français
- Peintre d'histoire
- Prix de Rome en peinture
- Pensionnaire de la Villa Médicis
- Académie des beaux-arts (France)
- Naissance à Paris
- Naissance en 1781
- Décès en 1853
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