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Jean Merrien
René de la Poix de Fréminville (3 juin 1905 - 7 juin 1972), plus connu sous le nom de plume de Jean Merrien, est un navigateur et écrivain français spécialiste de l'histoire maritime.
Sommaire
Biographie
Origines
Il est le fils de Charles de la Poix de Fréminville, ingénieur, et de Rachel Sylvestre de Sacy. Homme de lettres, doué pour l'écriture. Il devient familier du monde de la mer et de la pêche au Pouldu. Il effectue son service militaire dans la marine.
L'avant-guerre
Il se marie avec Françoise Hannebicque, de cette union naîtra Hervé de la Poix de Fréminville en 1931. Durant la Seconde Guerre mondiale il rencontre Gisèle Verschuere à Cherbourg. Ils s'installent à Rennes et créent la Librairie de Bretagne. Cette librairie sera détruite par des bombardements.
La Seconde Guerre mondiale
En octobre 1940, il est le deuxième rédacteur en chef de L'Heure Bretonne (après Morvan Lebesque) jusqu'en décembre 1940, le journal du PNB, le Parti national breton tenu alors par Olier Mordrel. Il est remplacé par Jos Jaffré, lors de l'éviction d'Olier Mordrel du Parti National Breton.
Il est membre en 1941 de l'Institut celtique.
Le père de famille
De son second mariage naîtront trois enfants : A Rennes, Gwénolé en 1944, Gildas en 1946 et, à Nantes, Marine, la blonde aux yeux bleus dont il rêvait, en 1948.
L'écrivain
Il rejoint en 1948 Nantes, puis en 1964 la Suisse. Historien, il a laissé des ouvrages importants sur la vie des marins, les corsaires, les navigateurs solitaires. Plaisancier, avec des architectes navals, il a créé la série des « diables », bateaux à double quille.
La majeure partie de sa notoriété est due à ses ouvrages didactiques sur la navigation à voile.
Il meurt le 7 juin 1972 à Fribourg en Suisse.
Œuvre
À part ses premiers ouvrages, La Mort jeune (1938) et Abandons de postes (1939), Bord à bord (Prix populiste 1944) et Le Refus (1946), l'aventure maritime est le thème de ses romans tels L'Homme de la mer (Grand Prix de la mer 1948), Les Mémoires d'un yacht (1953), Valérie de la mer (1960) ou L'oiseau de mort du Cap Horn (1971) qui relate les pérégrinations d'un trois-mâts Duchesse Anne.
Il est également historien de la « course » (Tels étaient corsaires et flibustiers, 1957) et des marins (Christophe Colomb, 1955 ; Les Grands Drames de la mer, 1961 ; Le Légendaire de la mer, 1969 ; Vie quotidienne des ramis au temps du Roi Soleil, 1964, etc.)
Il a utilisé dans ses livres son expérience de la navigation (qu'il a pratiquée sur son propre bateau depuis l'âge de douze ans et dans la Marine de guerre) : Dictionnaire de la mer (1960), Petits Ports de Corse (1960), Ma Petite Voile en 60 leçons (1965), Naissance et vie du bateau (1965).
Sous le pseudonyme de René Madec[1], il a publié des romans policiers dont l'abbé Garrec est le meneur de jeu.
Sous celui de Christophe Paulin, il a écrit des « policiers marins » ainsi qu'un roman de science fiction.
Son œuvre compte aussi de nombreux livres pour la jeunesse. Au total plus de 80 ouvrages. Il a consacré son dernier ouvrage au frère de son arrière grand-père paternel, Un certain chevalier de Fréminville (Christophe de Fréminville [1787-1848]) en 1970.
Il a écrit de plusieurs articles dans la revue Neptunia éditée par le Musée national de la Marine de Paris.
Liens externes
- Site dédié à Jean Merrien, entretenu par son fils, Gwénolé de Fréminville.
Notes et références
- ↑ René Madec (1736-1794) était nabab du Grand Moghol.
- Portail du monde maritime
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