- Marquis de Belle-Isle
-
Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle
Charles-Louis-Auguste Fouquet de Belle-Isle, né à Villefranche-de-Rouergue le 22 septembre 1684 et mort à Versailles le 26 janvier 1761, est un officier et diplomate français.
Il est petit-fils du surintendant Fouquet, duc de Belle-Isle, duc de Gisors et pair de France en 1748, chevalier des ordres du roi et de la Toison d'or, prince de l'Empire, ministre d'État (1756), secrétaire d'État à la Guerre (1758) et maréchal de France.
Sommaire
Biographie
Une ascension fulgurante
Issu d'une famille en disgrâce, il doit son succès certes à ses talents mais également au soutien sans faille de sa famille et à ses qualités relationnelles. Après s'être distingué sous Louis XIV et sous la Régence dans les guerres de Flandre et d'Espagne, il fut nommé en 1727, gouverneur des Trois-Évêchés, puis en 1732, lieutenant général. Il servit en 1734 sous le maréchal de Berwick. Habile négociateur, il contribua puissamment à assurer le Duché de Bar et le Duché de Lorraine à la France (1736).
La guerre de succession d'Autriche
Il fut nommé maréchal de France en 1740. Quand l’empereur Charles VI mourut, en octobre de la même année, Belle-Isle représenta le parti de la guerre et poussa le roi Louis XV et son ministre, le cardinal de Fleury à s’engager dans le conflit en soutenant le duc Charles-Albert de Bavière, dont sa femme était la cousine issue de germains.Le 25 janvier 1741, à la mort de Chauvelin,il fut nommé ambassadeur extraordinaire en Allemagne pour appuyer l'élection à l'Empire du duc de Bavière sous le nom de Charles VII du Saint-Empire.Il prit une grande part à la guerre de Succession d'Autriche, commanda la Bohême, et fit prendre Prague ; mais entouré de forces supérieures, il fut forcé d'évacuer la ville et fit alors une retraite qui fut universellement admirée (1742).
Il alla ensuite défendre le Dauphiné et la Provence, que menaçaient les Autrichiens et les Piémontais (1746). Le 16 mai 1756, il devint ministre d'État et, le 3 mars 1758, secrétaire d'État au département de la Guerre.
La gouvernance des Trois-Évêchés
Gouverneur de la province des Trois-Évêchés durant trente années de 1727 à sa mort, il a créé la Société royale des sciences et des arts de la ville de Metz, où il a participé également à la construction de l'Abbatiale Sainte-Glossinde de Metz, de l' église saint Simon-saint Jude (1737-1740), de l'hôtel de l'Intendance, de la place d'Armes (1770) et de l'opéra-théâtre (1738-1752) qui reste de nos jours le plus ancien de France en activité . On lui prête cette déclaration : « la ville de Metz est ma maîtresse ».
Il fut élu en 1749 à l'Académie française. Voltaire a dit de lui : « Il écrivait d'une manière simple et commune, et on ne se serait jamais aperçu, par le style de ses dépêches, de la force et de l'activité de ses idées ».
Son frère - et conseiller - est connu sous le nom de chevalier de Belle-Isle.
Source partielle
« Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang [sous la dir. de], Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
Lien externe
Précédé par Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle Suivi par Antoine-René de Voyer de Paulmy d'Argenson Secrétaire d'Etat français à la Guerre (1758-1761) Étienne-François de Choiseul Précédé par
Jean-Jacques Amelot de ChaillouFauteuil 10 de l’Académie française
1749-1761Suivi par
Nicolas-Charles-Joseph Trublet- Portail de l’histoire militaire
Catégories : Militaire français | Maréchal de France | Membre de l'Académie française | Naissance en 1684 | Naissance à Villefranche-de-Rouergue | Décès en 1761 | Ministre de Louis XV | Ministre français de la Guerre
Wikimedia Foundation. 2010.