- Marko Čelebonović
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Marko Čelebonović, en serbe cyrillique Марко Челебоновић (né à Belgrade le 22 novembre 1902– mort en 1986), est un des peintres serbes les plus importants du XXe siècle[1].
Sommaire
Biographie
Marko Čelebonović naquit à Belgrade mais la Première Guerre mondiale contraignit sa famille à s'intaller à Salonique puis, en Suisse, à Zurich et à Lausanne ; c'est là que le futur peintre acheva ses études secondaires. Il étudia ensuite l'économie politique à Oxford (1918-1919), puis fit des études de droit à Paris (1920-1922). En 1922, il étudia à la Grande Chaumière dans l'atelier d'Antoine Bourdelle, avec l'intention de se consacrer à la sculpture. Cependant, dès l'été 1923, il fit le choix de la peinture et créa son propre atelier.
Il exposa pour la première fois à Paris au Salon des Tuileries en mai 1925 et organisa sa première exposition individuelle l'année suivante à la Galerie Campagne première. En juin 1925, il fit l'acquisition d'une propriété à Saint-Tropez, où il travailla. Il fut l'ami de nombreux peintres comme Abel Villard, Paul Signac, Albert Marquet, André Dunoyer de Segonzac et Tereškovic. Par bien des aspects, il était rattaché à la peinture française, malgré une évidente influence balkanique et orientale. Cependant, bien qu'il vécût en France, il resta en contact avec des peintres yougoslaves comme Sreten Stojanović, Marin Tartaglia et Petar Lubarda. À Saint-Tropez, il reçut de nombreux amis artistes parmi lesquels Milo Milunović, Stojan Aralica, Milivoje Uzelac, Jurica Ribar et Alex Čelebonović.
En 1937, Čelebonović exposa pour la première fois individuellement à Belgrade et, en 1938, il se joignit au Groupe des douze (Dvanaestorica). Pendant ces années, il visita le Royaume de Yougoslavie, peignit à Belgrade et sur la côte monténégrine ; il visita également les monastères orthodoxes serbes de son pays. Il écrira plus tard : « Ma vie et mon œuvre ont été déterminées par mon attitude vis-à-vis de la Yougoslavie. J'ai lié le destin de mon art à celui de la peinture yougoslave. Comment on grandit et comment on atteint la maturité est une autre affaire. L'influence de la peinture française sur mon art et celui des autres est assez naturelle. Après tout, qui a jamais été libre de toute influence ? »
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Marko Čelebonović entra dans la Résistance française.
Après la guerre, Marko Čelebonović rentra en Yougoslavie et, de 1948 à 1960, il fut professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Belgrade. Pendant cette période, il organisa de nombreuses expositions individuelles, à Paris, à Belgrade mais aussi à Zurich, Genève, Sarajevo, Skopje et Niš et il prit part à de nombreuses expositions collectives en France, en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas et au Brésil.
En 1959-1960, ayant pris sa retraite, il s'installa définitivement à Saint-Tropez.
En 1963, il reçut le prix "7 juillet" pour l'ensemble de son œuvre et, en 1968, il fut élu membre titulaire de l'Académie serbe des sciences et des arts.
Œuvre
L'œuvre de Marko Čelebonović peut être divisée en plusieurs périodes[2].
- 1923-1928 : les débuts
- 1929-1932 : la « phase brune »
- 1933-1939 : la « phase verte »
- 1940-1955 : période de transition
- Ville en France (1948)
- 1956-1965 : la « phase bleu-vert »
- à partir de 1966 : la « phase blanche »
On peut trouver des toiles de Čelebonović au Musée national de Belgrade, au Musée d'art contemporain de Belgrade mais aussi dans la collection de la Présidence de la République de Serbie.
Notes et références de l'article
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
- (fr) L'œuvre de Marko Čelebonović (site officiel de l'Académie serbe des sciences et des arts)
- (fr) Page sur Marko Čelebonović (site de la galerie Anne et Just Jaeckin)
Catégories :- Peintre serbe
- Naissance en 1902
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- Décès en 1986
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