- Marcel Gromaire
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Marcel Gromaire Activité Peinture, sculpture, dessin, gravure, eau-forte, Tapisserie, Naissance 24 juillet 1892
Noyelles-sur-SambreDécès 11 avril 1971
ParisMouvement Cubisme Expressionnisme belge Formation Académie Libre de Montparnasse[1] Maîtres Matisse Léger Mécènes Dr Girardin, Georges Zérapha Distinctions membre du jury du Prix Carnégie en 1950, prix Carnégie en 1952, prix Guggenheim en 1956, Prix National des Arts[2].
Œuvres principales - La Guerre (1925)
- La Loterie foraine (1923)
Compléments - Rénovateur de la Tapisserie avec Jean Lurçat et fondateur de la nouvelle école d'Aubusson[3].
Marcel Gromaire (Noyelles-sur-Sambre, 24 juillet 1892 - Paris, 11 avril 1971) est un peintre, dessinateur et graveur français.
Sommaire
Éléments biographiques
Gromaire se forme dans les académies de Montparnasse. Son œuvre est grave mais point sévère.
La guerre de 1914-1918
Comme beaucoup de jeunes français soumis à la loi de 1913, qui fait passer la durée du service militaire de 2 à 3 ans, Marcel Gromaire passera sept années sous les drapeaux.
Posté sur le front d'Alsace, puis de la Somme, il est blessé en 1916. À partir de 1917, il participe à l'expression protestataire des poilus par des dessins dans les journaux de tranchées dont Le Crapouillot, de tendance anarchiste, fondé par Jean Galtire Boissière en 1915.
Son style est ferme, simple et puissant, aux figures géométriquement construites. Marqué par cette guerre, il en sort renforcé dans ses certitudes.Influencé par Cézanne il avance à contre-courant des expériences du cubisme.
Cet artiste sait rester en contact avec le monde mais il le traduit par des formes violemment simplifiées. Il dit : « A la déformation j'oppose l'affirmation de l'objet ». Les ocres, les bruns se relèvent de rouges de bleus qui leur donnent un accent dont la puissance s'impose.
Il s'exprime aussi dans les eaux-fortes, l'aquarelle et dans l'art de la tapisserie.
Il épouse le 17 février 1948, à la mairie du 14e arrondissement de Paris l'artiste-peintre Hélène Detroyat (1899-1951). Il a eu comme élève, parmi d'autres, Claire Bresson (1912-2009).
Il est enterré au cimetière municipal de son village natal, Noyelles-sur-Sambre.
On a dit de lui
Jacques Villon : « Gromaire : un chêne qui semble, dès le début, avoir su qu'il était un chêne. »
Œuvres
- 1922 : Portrait de Georges Zérapha
- 1924 : Le Faucheur', Musée d'art moderne de la Ville de Paris, France
- 1925 : La guerre, Musée d'art moderne de la Ville de Paris, France
- 1928 : Tennis devant la Mer
- 1929 : Ci contre : portrait de Georges Charensol
- 1935 : Les Lignes de la main
- 1936 : Les Loisirs, huile sur toile, La Piscine, Roubaix, France
- 1948 : Soir sur une Vallée Abrupte
- 1950 : Le Peintre et son Modèle
Bibliographie
- Georges Charensol, Les Grands Maîtres de la Peinture Moderne, Éd. Rencontre
- Marcel Zahar, Gromaire, Éd. Pierre Cailler
- Frédéric Chappey, Eric Mercier, Claire Maingon et Nicole Ambourg, L'Erotisme de Marcel Gromaire. Nus en quête d'idéal, Ed. Somogy
Références
- www.universalis-edu.com/encyclopedie/marcel-gromaire/#
- http://www.bibliotheque-des-arts.com/index.php?page=Fiche&ID=56
- Le Robert encyclopédique des noms propres
Catégories :- Peintre français du XXe siècle
- Naissance dans le Nord
- Naissance en 1892
- Décès en 1971
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