Maladies vectorielles à tiques

Maladies vectorielles à tiques
Maladies vectorielles à tiques
Classification et ressources externes
Tique se nourrissant.jpg
Les tiques peuvent transmettre des maladies lors de leur morsure
eMedicine emerg/584 
MeSH D017282

L'expression « maladies vectorielles à tiques » (« Tick-borne diseases » pour les anglo-saxons) désigne les maladies dont les germes pathogènes provoquant la maladie ont pour vecteur une ou plusieurs espèces de tique(s). Ces maladies sont presque toutes des zooanthroponoses, c'est-à-dire passant de l'animal à l'homme. Elles représentent pour certaines un enjeu fort en termes de santé publique et économique. Certaines d'entre elles, si elles ne guérissent pas spontanément ou si elles ne sont pas soignées assez tôt peuvent laisser des séquelles physiques et cognitives parfois très invalidantes.

Sommaire

Maladies émergentes ou en augmentation

Elles préoccupent les épidémiologistes, les écoépidémiologues et acteurs de la santé, en raison d'une augmentation de leur incidence depuis plusieurs décennies, surtout dans les zones tempérées de l'hémisphère nord.

L'accroissement noté de cette incidence peut avoir plusieurs explications, complémentaires :

  • amélioration des politiques de santé et de détection (bien que ces maladies restent difficiles à diagnostiquer en raison de symptômes peu spécifiques et de co-infections fréquentes) ;
  • modifications du biotope favorisant les tiques vectrices (ex : augmentation de la densité des animaux sur lesquels se nourrissent les tiques autour de points d'eau moins nombreux suite au drainage) ;
  • augmentation du contact homme-tique en liaison avec une pénétration plus fréquente par l'homme des biotopes naturels des tiques (facteur difficile à vérifier, d'autant que la littérature ancienne ne laisse pas penser que les tiques posaient problème aux charbonniers, trappeurs, bucherons, chasseurs, etc...) ;
  • modifications environnementales globales favorisant les borrélies et les espèces vectrices (réchauffement climatique) ;
  • Déséquilibres écologiques locaux et globaux favorisant les tiques (leurs principaux prédateurs connus sont de petites guêpes parasitoïdes, or toutes les guêpes, comme les abeilles semblent en forte raréfactions, pour des raisons mal expliquées, probablement multi-factorielles, et impliquant au moins les pesticides. De même la régression, le piégeage ou la disparition de prédateurs majeurs (loup, lynx, renards, rapaces...) des petits mammifères vecteurs de tiques pourraient favoriser leurs pullulations, et par suite celles des tiques. Certains de ces petits mammifères pourraient par ailleurs avoir été favorisés par l'extension des grandes cultures céréalières et de l'urbanisme et de la fragmentation forestière (c'est le cas de la souris à pattes blanches - white-footed mouse ou Peromyscus leucopus - en Amérique du Nord où l'on constate que le nombre de tiques par souris augmente avec le nombre de souris par ha[1]. Selon les premiers modèles écoépidémiologiques informatiques, les individus surchargés de nymphes sont plus susceptibles d'être infectées par des borrélies, et ils auront ensuite tendance à nourrir et à infecter un plus grand nombre d'autres larves. Cependant, prévoir quels sont ces individus n'est pas encore possible[2].
    - Après 3 ans d'étude en forêt, une autre étude américaine a conclu que les taux et rythme d'infection des souris à patte blanche (les plus infestées) et des chipmunks (Tamias striatus, autre vecteur et hôte-source d'alimentation des tiques) ne pouvaient pas être expliqués par un modèle de sélection passive des hôtes[3].
    - La souris à patte blanche jouerait, devant le Tamias le rôle le plus important pour la croissance et diffusion ou le maintien de cette zoonose. Une étude basée sur 13 ans de données prélevées au coeur de la zone d'endémie nord-américaine et de la zone croissance de la maladie de Lyme a montré en 1996 qu'il existait (dans cette zone et au delà des variations annuelles ou saisonnières) un faible lien avec la présence de cervidé (Odocoileus virginianus), un lien assez bref avec le climat (chaleur, pluviométrie) et un lien bien plus fort avec la densité et souris, de tamias et - ce qui était plus inattendu - de chêne (Quercus spp.) [4] ; Les bonnes glandaies favorisent sans doute les Tamias et souris, dont les populations augmentent alors, au profit des larves de tiques

Les tiques sont les vecteurs de nombreuses pathologies humaines et animales, et elles seraient même dans le monde - si on considère la totalité de leurs populations - les vecteurs du plus grand nombre de micro-organismes pathogènes différents chez l'Homme[5].

Les maladies à tiques

Elles sont causées par une large variété de pathogèness ;

De plus, une même tique peut être porteuse de pathogènes différents, des co-infections sont fréquentes et peuvent perturber le diagnostic et le traitement.

Plusieurs de ces maladies sont classées Maladies professionnelles pour certains métiers.

Diagnostic et traitements

Le diagnostic et le traitement des maladies les plus anciennes du domaine vétérinaire sont connus depuis longtemps[Quand ?]. Ceux des maladies plus émergentes, comme par exemple les ehrlichioses en pays tempérés, restent plus difficiles.
En matière de maladies humaines liées aux germes transmis par les tiques, si des maladies comme l'encéphalite à tiques (dans la partie tempérée eurasiatique), ou les fièvres boutonneuses du grand bassin méditerranéen, ou encore la fièvre pourprée des Montagnes Rocheuses, ont un diagnostic et un traitement établis, pour nombre de maladies plus récentes les données sont beaucoup moins disponibles.

En zone tempérée, les maladies émergentes sont essentiellement dues à des bactéries (Pérez-Eid, 2004) : 6 rickettsioses, 1 ehrlichiose, 1 anaplasmose, 1 spirochétose (borréliose de Lyme).

Le diagnostic biologique courant des rickettsioses humaines est actuellement essentiellement sérologique, la méthode la plus recommandée étant la micro-immunofluorescence (les anticorps sont détectables 1 à 2 semaines après le début de la maladie).
En raison d'une fréquence peu élevée des cas d'ehrlichiose et anaplasmose humaines en France, le diagnostic n'est effectué que par le Centre national de référence des rickettsies.
Dans le cas de la borréliose de Lyme, le diagnostic doit être surtout clinique, guidé par un interrogatoire où doit entrer la notion d'exposition aux tiques, les tests biologiques sérologiques, essentiellement les tests ELISA, ne devant venir qu'en appui du diagnostic clinique la sensibilité et la spécificité des kits commercialisés variant beaucoup (l'immunofluorescence indirecte pose de nombreux problèmes de reproductibilité et de choix de critères de positivité).

La reconnaissance des symptômes de la Lyme, qui peuvent apparaître parfois des mois après une piqûre de tique, reste difficile en l'absence du signe pathognomique de la maladie, qui est l'érythème de plus de 5 cm, essentiellement autour du point de piqûre (lequel manquerait dans 1/3 des cas, ou serait passé inaperçu du malade). Les médecins peuvent toujours s'informer auprès du centre de référence des borrélies, à l'Institut Pasteur à Paris pour la France.
Le diagnostic posé, un traitement adapté doit être prescrit, le traitement antibiotique est bien établi dans le cas de la maladie de Lyme, très efficient au début de la maladie, mais de moins en moins avec le temps.

Exemples (liste non exhaustive, tant pour les pathogènes que pour les vecteurs)

Les principales maladies à tiques connues incluent :

Maladies à agent bactérien

  • Maladie de Lyme (une des deux Borrélioses graves dues aux tiques)
    • Organisme (agents) : une douzaine d'espèces du groupe burgdorferi Borrelia (bactéries spirochètes), d'où l'appellation Borrelia burgdorferi sensu lato. Parmi cette douzaine d'espèces, 3 semblent pathogènes, B. garinii, B.afzelii et B. burgdorferi sensu stricto, 1 ou 2 autres sont plus rarement impliquées dans les manifestations cliniques, les autres semblent actuellement non pathogènes.
    • Vecteurs : tiques Ixodes ricinus en Europe, Ixodes persulcatus (Russie d'Europe septentrionale et Asie), Ixodes scapularis (= Ixodes dammini)sur la côte est des États-Unis, et Ixodes pacificus sur la côte ouest.
    • Endémique : dans l'hémisphère nord, en Europe et en Asie fraîche à froide, et en Amérique du Nord (90% des cas sur la côte est et quelques foyers autour des grands lacs et sur la côte pacifique).
  • Fièvre récurrente (Borréliose, comme la maladie de Lyme)
    • Agents : nombreuses espèces du groupe des Borrelia (bactéries spirochètes)
    • Vecteur : espèces de tiques molles du groupe Ornithodoros
    • Regions touchées : Maladie fréquente dans toutes les zones chaudes du monde, présente mais plus rare aux États-Unis.
  • Fièvre boutonneuse méditerranéenne
    • Agents  : Rickettsia conorii
    • Vecteurs : Rhipicephalus sanguineus dans le bassin méditerranéen
    • Endémique : dans le grand bassin méditerranéen : pourtour méditerranéen et jusqu'aux steppes asiatiques
  • Tularémie
    • Agents  : 'Francisella tularensis', A. americanum
    • Vecteurs : Dermacentor andersoni, Dermacentor variabilis
    • Régions : Exemple : Sud-Est, centre-sud et Ouest des USA, où la maladie est en extension

Maladies virales

  • Plus de 10 arboviroses transmises par tiques étaient fin 2008 identifiées en France.
    L’encéphalite européenne (voir paragraphe suivant), propagée par Ixodes ricinus est la mieux connue en France et la plus importante en termes de Santé Publique. Mais la même tique peut aussi transmettre d'autres arbovirus, dont (Erve et Eyach) qui ont été identifiés lors de pathologies graves peu après 1980[6].D'autres arboviroses pourraient circuler via les oiseaux, par exemple via les pigeons, goélands et étourneaux urbains dont les tiques peuvent occasionnellement être anthropophiles. De même s'est on récemment rendu compte que plusieurs arbovirus autrefois réputés uniquement transmis par les tiques ou uniquement par des moustiques peuvent l'être par ces deux vecteurs, même si l'un est dominant (c'est le cas pour les virus West Nile, Omsk, Powassan...)[7].
  • Méningo-encéphalite à tiques ou « MET » (Tick-borne meningoencephalitis). C'est une arbovirose dite « évitable » (il existe un vaccin qui est conseillé 6 mois avant le départ, pour les voyages en zones boisée d'Europe centrale et de l'Est[8])
    • Agents : flavivirus appartenant au complexe antigénique Tick-Borne Encephalitis (TBEV), c'est un virus à tropisme cérébral.
    • Vecteurs : Ixodes ricinus (Europe) et Ixodes persulcatus (plus fréquente en Russie et Asie))
    • Endémique : Europe, depuis l'Alsace (peut-être aussi Lorraine) dans sa distribution la plus occidentale jusqu'en Russie, et des côtes sud de la Scandinavie et Finlande jusqu'en Italie du Nord ; en Asie froide et fraîche jusqu'au Japon. Les premiers cas sont apparus en Sibérie au début des années 1930, lors de défrichages massifs, puis dans les années 40 en Finlande où on l'appelait "Kumlinge disease". De très nombreuses données scientifiques émanent d'Europe centrale, dont de Tchécoslovaquie où la souche type a été isolée en 1948 (à l'occasion d'une nouvelle épidémie)[9]. Le virus a été ensuite retrouvé de plus en plus à l'ouest en Europe  : 5 à 10 cas/an en France de 1968 aux années 2000, surtout en Alsace (il y aurait eu 3 cas en Haute-Savoie en 2003 et 1 cas en Aquitaine en 2006). Le variant TBEV-RSSE qui sévit en Asie et ex-URSS, transmis par Ixodes persulcatus cause méningo-encéphalite sévère parfois suivie de séquelles neurologiques de type poliomyélite.
  • Fièvre à tiques du Colorado (Colorado tick fever)
    • Agents : virus : Coltivirus[10]. Un virus proche (Eyach virus), isolé dans des tiques trouvées en France et Allemagne, est incriminé pour des fièvres accompagnées de syndromes neurologiques[11]
    • Vecteur : tique Dermacentor andersoni (aux USA) et Ixodidae
    • Régions : Exemple : Ouest des USA, surtout au Nord-Ouest, pas sur le littoral pacifique
    • Espèces-réservoir : cervidés et petits mammifères[12]
  • Fièvre hémorragique du Crimée-Congo (Crimean-Congo hemorrhagic fever ou CCHF), maladie assez rare (mais déjà détectée dans le sud de la France), caractérisée par un syndrome fiévreux (Céphalées, fièvre, myalgies, thrombopénie, hépato néphrite) à manifestations hémorragiques sévères, accompagnés ou non d'ictère[13].
    • Agents : tiques Rhipicephalus bursa ou Hyalomma marginatum marginatum Alveonasus (Alveonasus) lahorensis en Iran (1), Amblyomma (Theileriella) variegatum au Sénégal (12), Boophilus decoloratus au Sénégal (2), Boophilus geigyi : Sénégal (3), Boophilus microplus à Madagascar (5), Hyalomma (Hyalomma) anatolicum anatolicum en Iran (2), Hyalomma (Hyalomma) impeltatum en Mauritanie (1) et au Sénégal (2), Hyalomma (Hyalomma) impressum au Sénégal (2)., Hyalomma (Hyalomma) marginatum rufipes en Mauritanie (12) et au Sénégal (77), Hyalomma (Hyalomma) nitidum en RCA (1), Hyalomma (Hyalomma) truncatum au Sénégal (16), Rhipicephalus (Digineus) evertsi evertsi en Mauritanie (1) et au Sénégal (5), Rhipicephalus (Rhipicephalus) guilhoni au Sénégal (1)et Rhipicephalus (Rhipicephalus) sanguineus en Guinée (1).
    • Endémique : Contrairement à ce que laisse penser son nom, et bien qu'elle ait d'abord surtout été repérée en Turquie, c'est l'une des maladies à tiques mais les mieux réparties dans le monde, de l'Afrique à l'Asie, en passant par l'Europe et le Moyen-Orient [14].

Maladie induite par des protozoaires

  • Babésioses
    • Agents : Babesia microti, Babesia equi
    • Vecteurs Ixodes scapularis, Ixodes pacificus
    • Régions : Exemple : Nord-est et côte ouest des USA
  • Cytauxzoonoses
    • Agents : C. felis
    • Vecteurs : tique Dermacentor variabilis (American Dog Tick)
    • Region : Exemple : Sud et sud-est des USA

Maladie induite par une toxine

  • paralysie à tiques
    • Agent causal : Toxine
    • « Vecteur » de la toxine : Dermacentor andersoni, Dermacentor variabilis West
    • Region : Exemple : Est des USA

Notes et références

  1. RS Ostfeld, MC Miller, KR Hazler Causes and consequences of tick (Ixodes scapularis) burdens on white-footed (résumé et 1ère page) ; Journal of Mammalogy, 1996 ; jstor.org
  2. Jesse L. Brunner, Richard S. Ostfeld (2008) Multiple causes of variable tick burdens on small-mammal hosts. Ecology: Vol. 89, No. 8, pp. 2259-2272. ; doi: 10.1890/07-0665.1 ]
  3. Schmidt, K. A.; Ostfeld, R. S.; Schauber, E. M. ; Infestation of Peromyscus leucopus and Tamias striatus by Ixodes scapularis (Acari: Ixodidae) in Relation to the Abundance of Hosts and Parasites ; Journal of Medical Entomology, Volume 36, Number 6, Novembre 1999 , pp. 749-757(9) ; Ed : Entomological Society of America
  4. Ostfeld RS, Canham CD, Oggenfuss K, Winchcombe RJ, Keesing F, 2006 Climate, Deer, Rodents, and Acorns as Determinants of Variation in Lyme-Disease Risk. PLoS Biol 4(6): e145. doi:10.1371/journal.pbio.0040145 (Article complet consultable en ligne)
  5. Oliver, 1989
  6. Chastel C. Erve et Eyach : deux virus isolés en France, neuropathogènes chez l’homme et à diffusion ouest-européenne. Bull Acad Natle Med. 1998 ; 182 (4): 801-810. séance du 21 avril 1998.
  7. Viroses à tiques (Institut Pasteur), consulté 2009 03 01
  8. recommandations du ministère de la santé français Juin 2008, consulté 2009 03 01
  9. Gallia F, Rampas J, Hollender J. Laboratori infekce encefalitickym virem. Cas.Lek.Ces. 1949 ; 88 : 225.
  10. Représentation illustrée et caractéristiques génétiques du Coltivirus (viralzone)
  11. Houssam Attoui; Fauziah Mohd Jaafar; Philippe de Micco; Xavier de Lamballerie ; Coltiviruses and Seadornaviruses in North America, Europe, and Asia ; Emerg Infect Dis. 2005;11(11) Centers for Disease Control and Prevention (CDC) Voir
  12. Base de donnée CHU de Rouen sur Coltivirus
  13. Banque de donnée Institut Pasteur
  14. Ergonul O., Whitehouse C.C., Crimean-Congo hemorrhagic fever, juillet 2007, (fr), 300 pVoir Résumé

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

France Lyme, association de lutte contre les Maladies Vectorielles à Tiques

Bibliographie

  • Pérez-Eid, C. (2007). Les tiques. Identification, biologie, importance médicale et vétérinaire. Monographie de microbiologie, Tec & Doc EMinter- Lavoisier
  • Pérez-Eid, C. Emergence des maladies transmises par les tiques en zone tempérée. Ann. Biol. Clin. 2004 ; (62) : 149-154

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