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Léhon
Mairie de Léhon.
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Côtes-d'Armor Arrondissement Dinan Canton Dinan-Est Code commune 22123 Code postal 22100 Maire
Mandat en coursLéo Carabeux
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Dinan Site web mairie-lehon.fr Démographie Population 2 872 hab. (2006[1]) Densité 607 hab./km² Gentilé Léhonnais, Léhonnaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. m — maxi. m Superficie 4,73 km2 Léhon est une commune française de près de 3 000 habitants du département des Côtes-d'Armor, ville voisine de Dinan en amont (2 km au sud), dans la région Bretagne, en France.
Sommaire
Géographie
Dans la partie orientale du département des Côtes-d'Armor, Léhon se situe aussitôt au sud de Dinan et constitue une banlieue résidentielle chic et assez aisée de cette ville. Géographiquement on peut distinguer le bourg de Léhon d'une douzaine de hameaux d'habitations qui se sont développés surtout depuis la deuxième moitié du XXe siècle. Le bourg se trouve à l'extrémité est du village dont le canal d'Ille-et-Rance constitue la frontière avec la ville voisine de Lanvallay. Ce bourg de petite taille est constitué de petites maisons en pierre typiques, d'une abbatiale jointe à un ancien monastère et aux vestiges d'un château fort du Moyen Âge. Pour schématiser, le centre géographique de la commune est occupé par un bois et tout autour on trouve d'anciens lieux-dits. Le territoire du village est fortement dénivelé entre sa partie ouest, plus élevée et est, le long du canal. Léhon fait partie des six Petites cités de caractère de Bretagne du département.
Géologie
Le sous-sol granitique a permis l'exploitation d'un granite de bonne qualité. Ainsi, entre 1847 et 1849, les carrières au lieu-dit la Foresterie ont fourni plus de 1 600 m3 de matériaux pour la construction du viaduc de Dinan ; elles ont été ouvertes dans un vallon de 40 mètres de profondeur, un chemin en pente facilitant l'acheminement par le canal d'Ille-et-Rance [2].
Hydrographie
- Le canal d'Ille-et-Rance longe la commune sur toute la partie est de son territoire. Il est alimenté à hauteur du bourg par un ruisseau qui traverse le territoire de la commune d'ouest en est. La Rance est navigable jusqu'à Léhon depuis l'estuaire.
- ruisseau de la Haye
- ruisseau de la Ville-aux-Mouches (alimenté par le rû des Vilots)
- ruisseau de Basse Galinais (alimenté par le rû de Clémom et le rû des Champs Brunets,
Étymologie
Léhon, soit une déformation de Léon ou vient du breton : lean :(moine) qui correspondrait à l'installation du monastère[réf. nécessaire]. Cartulaire de Redon :Leonensis(870) - Abbas Leon(ensi) - Lehonensis' au XIIe - monasterium Leonensis (V.870) monacus Lehonensis(895-924) - Leun(1079) - Lehum (1148 -1184) - Eccle.Beatae Maria de Lehon 1182) - Lehonensis (XIIe) - apud Lehon(1204) - Léhon(1223) -(1230) - apud Lehoneum (1229) - Lehonio (1260)-(1281) Chastel de Lehon (1283) - Prior de Lehonio (1330).
Toponymie
- La villes ès mouches : les mouches au Moyen Âge étant les Abeilles
- les noms en : Ville-ès- mon( XIIe-XIVe siècles)
- les noms en ais : (XVe-XVIe siècles)
- les noms en : ière et erie - alle :(XVIIe siècle)
Les Hameaux
- - La Salmonais - Haut-Etage - La Besnardais - La Marotais - Bousiné - Le Chat - La Salmonair - La Nourais - La Petite Nourais - La Gautrair - La Cochais - Les Clos Galets - Les Petits Clos Galets - Le Saint-Esprit - La Grande-Haye (les Ponts-Pillets) - La Haye - Le Grand Coulbart - Le Moulin de Chassepot - La Brancherie - Les Granges - Les Champs Brunets - Clermont (XIIe) - Haute-Gâtinais - Basse-Gâtinais - Ville-aux-Mouches - Ville-aux-Oiseaux - La Chouanière - Les Villes - Les Vilots - Haut-Eclair - Les Bas Villots - Saint-Suliac
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes des Côtes-d'Armor.Histoire
Antiquité
Pas de trace retrouvée d'une occupation du site. Des gisements de pierres taillées sur les communes avoisinantes. Pas de menhir, pas de dolmen. Puis les Celtes arrivent, les Coriosolites, tribu gauloise installée entre Le Gouët et la Rance avec Corseul comme capitale, fait entrer Léhon dans l'histoire. Les Romains occupent les lieux entre le Ier siècle et le Ve siècle après J.-C., Corseul est chef-lieu de la civitas romaine. Léhon est situé sur la voie romaine Corseul, Rennes et l'on traverse la Rance à Gué à l'emplacement de l'actuel Pont de Léhon. La ville est habitée à l'époque des Gaulois et des Romains, céramiques et divers vestiges l'attestent. Les Bretons arriveront entre les Ve siècle et VIIe siècle laissant leur marque dans la toponymie encore présente.
Moyen Âge
En 850, six moines venant du pays de Galles s'installent dans la vallée de la Rance, priant Dieu jour et nuit pour obtenir des terres. Un jour de chasse aux sangliers, le roi Nominoë s'arrête en ces lieux et se laisse convaincre par les moines, à la condition de trouver des reliques d'un Saint breton, il leur promet les terres de Léhon.
C'est l'un d'entre eux Condan qui a l'idée de récupérer le corps de saint Magloire qui repose depuis deux siècle dans l'île de Serck. Ils s'embarquèrent sur la Rance et gagnèrent la pleine mer. Ils commirent leur larcin de nuit avec la complicité du ciel qui permit l'ouverture de la grosse dalle de pierre recouvrant le tombeau. De retour, ils s'arrêtent à Pleudihen-sur-Rance, sous un pommier ne donnant pas de fruit. Au matin, l'arbre porte de beaux fruits rouges, saint Magloire a béni les pommes de Pleudihen.
Nominoë, vint vénérer les reliques du Saint, donnant terres et argent aux saints hommes, les miracles abondent, les pèlerins affluent, c'est l'âge d'or de l'abbaye Saint-Magloire. Les seigneurs de Léhon, établissent une forteresse de bois sur le mamelon dominant la vallée de la Rance et le Bourg se peuple. Les bâtiments de bois laissèrent rapidement place à ceux de pierre. Des querelles éclatèrent rapidement au sein de cette communauté. Les Vikings firent leur apparition vers 910. Les moines fuient vers Paris. L'abbaye est pillée et détruite.
En 937, Alain II de Bretagne dit Barbe Torte libère la Bretagne. Après l'an mil, les moines exilés à Saint-Magloire de Paris retournent à Léhon relever l'abbaye qui reste sous la direction de l'abbaye de Paris et devient un prieuré. Le château est reconstruit. Il est mentionné en 1034 dans la querelle qui oppose Alain III de Bretagne et Eudes dit Éon Ier de Penthièvre (en 1035), pour l'héritage de leur père Geoffroi Ier de Bretagne. Le château est assiégé en 1065 par le Duc de Normandie. Il est alors abandonné pour le château de Dinan, mais reconstruit en 1124. Alain de Dinan autorise les moines de Léhon à prendre du bois dans sa forêt de Dinan, autorisation confirmée par Juhel de Mayenne[Lequel ?] époux de Gervaise en 1209. Le château subit un autre siège en 1168 par Henri II roi d'Angleterre et le château est rasé l'année suivante, mais reconstruit en 1170. Le marché de ce fait disparaît. L'église paroissiale dédiée à Notre Dame, entourée de son cimetière est déjà mentionnée en 1156. En 1187, l'évêque de Saint-Malo fait un procès aux moines qui ont en 1187 vendu sans son accord leur ancien droit de marché aux seigneurs de Dinan-Bécherel.
XIIIe - XVe siècle
En 1233, Gervaise de Dinan fait don de portion de forêt aux moines. En 1264, Alain II d'Avaugour, son neveu, seigneur de Dinan vendra à Pierre Ier de Bretagne le fief de Dinan et de Léhon pour 16000livres tournois, l'année suivante partant pour la Croisade celui-ci cède son fief à son père Robert II de Dreux Reconstruit au XIIIe siècle par Pierre Mauclerc, ce sont ses ruines que l'on voit aujourd'hui. Le fief est la propriété de Gervaise de Dinan. En 1344, les faubourgs de Dinan sont incendiés par les troupes du Comte de Salisbury. En 1357, nouveau siège des Anglais commandés par le Duc de Lancastre. Olivier de Clisson pille Dinan et ses faubourgs en 1379. Les places fortes de Léhon et de Dinan seront restituées au Duc de Bretagne, Jean IV[Lequel ?] après le second Traité de Guérande, du 13 janvier 1381. Le fief est peuplé de 70 feux soit environ 350 personnes en 1395. La peste noire sévit de 1400 à 1470 pratiquement tous les dix ans. Le recensement de 1427 à 1432 laisse apparaître une population de 50 feux à Léhon soit 250 personnes environ.
Tout au long des XIIIe et XIVe siècles, le prieuré va s'enrichir de nouvelles dîmes, églises et terres. L'institution de la commende en 1440 va ouvrir le chemin de la décadence de l'abbatiale. Le premier abbé commanditaire sera Guillaume d'Estouville de 1451 à 1483. En 1446, première Réformation des titres de noblesse. De 1488 à 1491, peste et famine ravagent la région.
XVIe ‑ XVIIe siècle
En 1543, le prieur a le droit de Haute, Moyenne et Basse Justice. En 1601 est exécuté François Racine de Corseul, coupable de deux meurtres. Il est pendu au gibet du prieuré à côté de la Grande-Haye. La réforme des ordres monastiques se fit à Léhon avec l'arrivée de jeunes religieux en 1604. Les plus scandaleux parmi les vieux moines regagnèrent Marmoutiers. Le Père Noël Mars fut une figure rayonnante de cette nouvelle génération de religieux.
Les ruines du vieux château sont données par le roi Louis XIII, en 1620 à Charles Bruslard prieur commendataire du couvent de Léhon (1588-1622), aumônier du roi, qui se servira des pierres pour le réfectoire du couvent. Et fait rebâtir le portail la même année et réparer le dortoir en 1628, année où l'ordre est rattaché à la Congrégation de Saint-Maur. Jean de l'Estrade prieur commendataire (1670-1674) releva le cloître, fit restaurer les bâtiments conventuels et fait refaire le mur qui borde la Rance.
Le duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne érigea la Cour et Sénéchaussée royale de Dinan en présidial (1588-1589). Guillaume d'Argentré en est le Président, maître Jean Nicolas de la Touche et Denis Desservillede la Bénardais sont conseillers. Le prieuré Saint-Magloire relève du présidial de Rennes. Le prieuré de Léhon avait seul, avec les Commanderies de Saint-Jean de Jérusalem et certains évêchés le doit de Quintaine, qu'il utilisait allègrement.
XVIIIe siècle - La Révolution
En 1720, Louis XV signe la suppression des menses prieurales et conventuelles de 11 couvents dépendant de Marmoutires seule la conventuelle est conservée pour Léhon. Pendaison en décembre 1756, de Pierre Quentin coupable de plusieurs meurtres. La religion ne fait plus recette ; le prieuré qui ne comporte plus que 6 moines, ferme le 24 mai 1767 et les religieux partent de nuit. Cela rappelle quelque peu l'arrivée à Léhon des moines 900 ans plus tôt. La population est d'environ 400 personnes vers 1760 et de 600 20 ans plus tard. En 1788, trois régiments de Penthièvre séjournent à l'abbaye depuis un an. En 1790, Léhon devient une commune, 1791 la juridiction du prieuré est supprimée, les biens sont vendus et l'abbaye elle-même le 19 mars 1792. Le curé vient la nuit célébrer la messe dans la boutique des sœurs Le Hardy.
XIXe ‑ XXe siècle
La commune de Tressaint est rattaché à Léhon en 1803 puis à Lanvallay en 1807. En 1835, c'est l'arrivée des Frères de Saint-Jean-de-Dieu, qui établissent un asile d'aliénés au lieu dit: les Bas Foins. Aussi, la population va tripler de 640 habitants à 1283 en 1880.
XXIe siècle
Le village conserve, restaure et met en valeur les ruines de son château médiéval : bases des tours datant de la fin du XIe siècle et architecture du XIIIe siècle.
Administration
Le pouvoir religieux sous l'Ancien Régime
Par le curé dépendant de l'évêque de Saint-Malo, influence considérable sur le plan spirituel et moral. Les biens de la paroisse sont gérés par le général de paroisse, son cadre dépasse le domaine religieux, écoles, routes, sépultures, procès gens de guerre à loger impôts etc.
Le pouvoir civil local, sous l'Ancien Régime
Représenté par le général de paroisse, la Fabrique : sorte de conseil composé de 12 membres choisis parmi les notables les plus imposés de la paroisse. Deux fabiciens président, chargés de secourir les pauvres, d'entretenir les lieux de culte et de collecter les impôts. C'est au cours de la grand-messe que les affaires administratives de la paroisse sont annoncées.
Pouvoir administratif royal
Dépend de la subdélégation de Dinan. Les petits délits sont jugés par la justice du prieuré.
Pouvoir judiciaire sous l'Ancien Régime
Dépend de la Sénéchaussée de Dinan
Liste des maires
Liste des maires successifs après la Révolution française Période Identité Étiquette Qualité 19 Avril 1790 2 Juillet 1790 Guillaume Viel Grandchamp 2 Juillet 1790 20 Novembre 1791 Gilles Pépin 20 Novembre 1791 9 Décembre 1792 Laurent Lemy 9 Décembre 1792 10 Mars 1793 Pierre Amiot 10 Mars 1793 27 Janvier 1795 Gilles Pépin 27 Janvier 1795 6 Novembre 1795 Thomas Duchalonge 6 Novembre 1795 29 Mai 1797 Thomas Duchalonge 29 Mai 1797 20 Juin 1800 François Bonnier agent 20 Juin 1800 18 Août 1800 Joseph Burllourde agent 18 Août 1800 27 Janvier 1805 Guillaume Viel Grandchamp 27 Janvier 1805 30 Août 1815 Joseph Burllourde nommé 30 Août 1815 23 Mars 1823 Désiré Guisnel nommé 23 Mars 1823 8 Octobre 1848 Joseph Amiot 8 Octobre 1848 10 Août 1856 Jean-Marie Amiot nommé 10 Août 1856 10 Septembre 1860 François Duponcel Adj. F. Fonction 10 Septembre 1860 10 Octobre 1869(dém) François Duponcel nommé 27 Mars 1870 17 Juin 1888 Louis Chupin nommé 17 Juin 1888 17 Mai 1904 Fernand Le Fer de la Gervinais Modèle:ÉLU
17 Mai 1925 6 Décembre 1934 Louis Jan 6 Décembre 1934 6 Décembre 1934 Jean Blevin 6 décembre 1934 12 Novembre 1939 Jean Morin 2 Juin 1940 17 Septembre 1944 Jean Blevin maire par délégation 17 Septembre 1944 28 Janvier 1945 François Viot délégué 28 Janvier 1945 3 Janvier 1954+ François Viot 3 janvier 1954 28 Février 1954 Ernest Lucas adj.rempl le maire + 28 Février 1954 7 Juin 1957 + Olivier Briand 7 Juin 1957 22 mars 1959 Ernest Lucas 22 mars 1959 21 mars 1965 Georges Hervé 21 mars 1971 20 mars 1977 Georges Hervé 20 mars 1977 mars 1983 Georges Hervé mars 1983 mars 1989 Georges Hervé mars 1989 mars 1995 Georges Hervé mars 1995 mars 2001 Georges Hervé 18 mars 2001 16 mars 2008 Léo Carabeux 16 mars 2008 en fonction Léo Carabeux Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelages
Léhon est jumelée avec la ville d'Abstatt en Allemagne, dans le Land du Bade-Wurtemberg. Des séjours outre-Rhin sont organisés tous les ans notamment avec les écoles.
Populations et société
Évolution démographique
Lors du recensement de la population en France de 2006, on dénombrait 2 872 habitants sur le territoire de la commune.
Vie politique
Bien que l'actuel maire, Léo Carabeux, soit sans étiquette politique, on le classe à droite même si les électeurs de la commune ont plutôt tendance à voter à gauche. À l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal était arrivée en tête du second tour, et aux élections régionales de 2010 la liste du Parti Socialiste et de Bretagne-Écologie emmenée par Jean-Yves Le Drian a recueilli plus de 50 % des suffrages dans une triangulaire qui l'opposait à la liste UMP de Bernadette Malgorn, près de 33 % et à la liste Europe Écologie de Guy Hascoët, environ 17 %. Lors des élections municipales de 2008, deux listes s'affrontaient, celle du maire sortant Léo Carabeux et une liste indépendante dite « sociale-démocrate ». À l'issue du scrutin, la liste de Léo Carabeux arrive en tête mais il est lui-même réélu d'une courte majorité.
Établissements scolaires
On dénombre pas moins de trois écoles du premier degré sur le territoire de la commune : deux écoles publiques, l'école Victor Hugo et l'école dite du Château et une école privée, l'école Du Guesclin.
Équipements sportifs
Dans les années 1980, une salle omnisports (baptisée depuis Delphes) pour le handball, le patinage sur roulettes et les pratiques scolaires a été réalisée quartier de La Nourais, elle s'accompagne d'un terrain de foot, d'un terrain de rugby et d'une piste d'athlétisme. Au début des années 2000, un local pour les associations de rugby et d'athlétisme a vu le jour. En 2010, une nouvelle salle a été inaugurée, baptisée Olympie elle regroupe les activités de gymnastique, de danse, de boxe, de tir à l'arc et de musculation. Le complexe sportif de La Nourais est un des plus grands sites pour la pratique du sport dans la communauté de commune.
La commune est également équipée d'une salle de tennis et de badminton au bourg, et d'un terrain de football qui accueille le Dinan-Léhon FC au Clos-Gastel. Il existe également la piscine des Pommiers qui est une piscine de plein-air et gérée par la communauté de communes. Celle-ci se situe dans le bourg de Léhon même si théoriquement elle apparait sur l'atlas de la communauté de commune comme étant partiellement à Dinan et partiellement à Léhon. La piscine est équipée de deux bassins principaux, l'un pour la natation et l'autre pour le loisir, et d'un triple toboggan.
Économie
Essentiellement agricoles, les activités des hommes évolueront au fil des siècles. Culture du lin et du chanvre, aujourd'hui disparue dans la vallée de la Rance. Pommier à cidre à partir du XVIIe siècle, les poires à cidre (poiré), noyers, chênes et châtaigniers. Froment, sarrasin, orge, paumelle, pour leur alimentation et avoine, trèfle et foin pour le bétail. Le petit paysan possède une seule vache, lui fournissant lait et beurre et le petit lait pour son cochon. L'âne disparaît au profit du cheval pour tirer la charrue, et moutons, volailles complètent le cheptel avec une chèvre ou deux. En 1626 et 1627, on a deux années de pluies continuelles avec de fortes crues et les récoltes pourrissent.
De 1795 à 1800, il y a au bourg une douzaine et demi de commerces dont six sont aussi débit de boissons et neuf ateliers de tisserands. Le XVIIIe siècle connaît une grande activité commerciale. La construction du viaduc de Dinan en 1852 va détourner le trafic et amorce le déclin du bourg.
Le tissage est pratiqué depuis le XVIe siècle dans la région de Dinan et participe à l'exploitation des toiles à partir de Saint-Malo, vers l'Espagne et l'Amérique du Sud. Le fil tissé part pour Rennes. Sur les bords de Rance, les toiles sont lavées, essorées et mises à blanchir sur les prés. Elles servent pour la confection de draps, nappes, torchons et chemises. On dénombre 31 tisserands entre 1795 et 1800. En 1854 est créée à Léhon la première manufacture industrielle pour le tissage du lin, elle a employé une quarantaine de personnes. En 1860, ils sont 100 à tisser les toiles pour les voiles des bateaux.
Personnalités liées à la commune
- Durand, abbé du Prieuré Saint-Magloire (1155-1181).
- Alain II d'Avaugour-(1224-1267) Vicomte de Dinan Bécherel, Comte du Goëllo
- Clémence de Dinan épouse en 1255 de Alain II d'Avaugour
- Marguerite d'Avaugour, née Marie-Marguerite de Beaumont-Gâtinais épouse en 1265 de Alain II d'Avaugour (abbaye de Léhon)
- Gervaise de Dinan (? - 1237) (abbaye de Léhon)
- Charles de Blois, béatifié(1319-1364)
- Jean III de Beaumanoir, (? - 1366)
- Jean IV de Beaumanoir et son épouse Thyphaine Du Guesclin, nièce du Connétable
- Robert de Beaumanoir, (? - 1408)
- Raoullin Pollo, ( ? - 1416), de Redon père d'un prieur de Léhon (abbaye de Léhon)
- Dom Noël Mars, (1576-1611), religieux béatifié, inhumé à l'Abbaye
Monuments et lieux notables
- Abbaye Saint-Magloire de Léhon, remontant au IXe siècle. L'abbatiale et la commune ont servi de cadre au roman Le Trésor de l'abbaye (1876, toujours disponible) de Raoul de Navery.
- Le Château de Léhon à l'entrée du bourg
- Calvaire du Saint-Esprit, classé Monument Historique le 13 juillet 1907
- Cuve baptismale du XIIIe siècle, classée Monument Historique en 1931
- Chapelle du Saint-Esprit (détruite)
- Chapelle de Clermont (détruite)
- Chapelle Saint-Joseph (détruite en 1964, située dans le château à l'emplacement du donjon)
- Eglise paroissiale du bourg (détruite)
- Reliquaire contenant des ossements de Saint-Magloire (nef de l'Abbatiale)
- Saint-Magloire (Statue en bois XIVe, au Musée de l'Abbaye)
- Pont de Léhon XVIIe siècle, remplace un pont en bois, à l'emplacement du gué de la voie romaine Corseul. Rennes. Destruction de l'arche centrale par les Allemands en 1944, reconstruit en 1946.
- Mairie, ancien pressoir à cidre de l'abbaye, elle fut restaurée au XIXe siècle et le rez-de-chaussée servit d'école publique des garçons jusqu'en 1960.
- Maison de 1749 au Bourg, mairie en 1805, école des religieuses de Créhen de 1869 et 1891.habitation particulière depuis 1924.
- Vielles maisons rurales, rue du Bourg.
- Manoir de la Marotais (XVIe siècle)
- Manoir de la Renardière(XVIIe siècle)
Bibliographie
- Fouéré-Macé (Abbé), Le Prieuré royal Saint-Magloire de Léhon 1892.
- Françoise Picarda, Léhon entre rêve et Rance, Maury Imprimeur à Manchecourt 45 (Septembre 1997) Ville de Léhon 997 (ISBN 2-9511545-0-X)
- Bibliothèque de l'Arsenal ; Ms latin:1032; Vitae St Magorii
- Les Annales de Redon
- Collectif (sous la direction de Jean-Luc Flohic), Le Patrimoine des communes de Côtes-d'Armor, t.1, éd. Flohic, 1998, p. 273-275 (ISBN 2-84234-017-5)
- B. d'Argentré, Histoire de Bretaigne, 1618, p. 216
- Dom Lobineau, Histoire de Bretagne, t. I, p. 92
- A. de la Borderie, Histoire de Bretagne, t. III, p. 10
- Ch. L. Salch et Jérôme Michel, Le Château de Léhon, Strasbourg, Centre d'étude des châteaux-forts, 1996, 20 p.
Notes et références
- populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
- Louis Chauris, « Les carrières exploitées pour la construction du viaduc de Dinan (1846-1852) », dans Le Pays de Dinan, 2002, p. 219-241.
Liens externes
- Léhon sur le site de l'Insee
- [1] La Chapelle des Beaumanoir
- [2] Le Château de Léhon
- [3] Guerres dynastiques en Bretagne
- [4] Infobretagne
- [5] Club de handball de Léhon
Catégorie :- Commune des Côtes-d'Armor
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