- Saint Magloire
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Saint Magloire est né dans le Glamorgan (Clamorgan) au Pays de Galles. Il fut formé par saint Iltud[1] .
Sommaire
Fête liturgique
Sa fête est le 24 octobre[2].
Dans le Diocèse de Quimper et Léon, il est fêté le 27 octobre[3],[4]
Variante
Plus connu sous le nom de saint Magloire de Dol, on le retrouve aussi sous les noms:
Historique
Il est l'un des nombreux saints bretons que les traditions font venir d'Outre-Manche en Bretagne continentale.
Le saint est donné comme le cousin de saint Samson à qui il aurait succédé sur le siège archiépiscopal de Dol. Sur l’injonction d’un ange, il aurait abdiqué en faveur de saint Budoc pour se retirer sur l’île de Sercq (Sargia/Serke), où il mena par la suite une vie monastique à la tête soixante-deux disciples. Magloire est donc censé avoir vécu à la fin du VIe siècle.
Après sa mort, son corps aurait été volé par les moines de la future abbaye de Lehon. Suite aux invasions normandes, ses reliques auraient été emmenées à Paris[5] où une Église dédiée à son nom a été batie [1] .
Les circonstances de la rédaction de la Vie latine et des Miracles de saint Magloire ne sont pas encore éclaircies. Selon les spécialistes, la composition de ce document qualifié de « chef-d’œuvre de l’ancienne littérature bretonne » par l’abbé François Duine pourrait prendre place entre le début de la seconde moitié du IXe siècle et le milieu du Xe siècle.
Chant
Tropaire de saint Magloire de Dol [3] :
- "Tu quittas ton Pays de Galles natif à la prière de notre père Samson,
- Pour servir Dieu dans le monastère de Lammeur, O père Maelor.
- Ayant plut à Dieu par le doux parfum de la lutte monastique,
- Tu gratifias l'île de Sark de ton divin repos.
- Prie Dieu pour nous, O saint, afin qu'Il nous épargne
- D'une mort soudaine et non-préparée et qu'Il nous accorde le Salut."
Notes et références
Bibliographie
- Omer Englebert, La fleur des saints, Paris, Albin Michel, 1998, 469 p. (ISBN 9782226095428), p. 346.
Articles connexes
Liens externes
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