- Lydia (bateau)
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Lydia Autres noms initialement Moonta Type navire de croisière Histoire Lancement juin 1931 Statut Désarmé en 1967, reconverti en restaurant, musée, casino. Caractéristiques techniques Longueur 90 m Autres caractéristiques Passagers 280 modifier Le Lydia est un navire de croisière construit en 1931 au Danemark et initialement baptisé Moonta. Après avoir navigué dans les mers australes sous pavillon australien jusqu'en 1955 puis en Méditerranée sous pavillon grec, il fut désarmé en 1967. Il est aujourd'hui échoué sur la plage du Barcarès ( ), dont il est un des symboles, et a été reconverti en musée, restaurant, discothèque et casino. C'est le seul exemplaire de paquebot ensablé au monde[1].
Sommaire
Le Lydia a été construit par les chantiers navals Burmeister & Wain au Danemark pour la compagnie Adelaide Steamship Co Ltd. qui l'a exploité sur les lignes du sud et de l'est de l'Australie. Son nom original provient de la ville de Moonta en Australie-Méridionale. En 1955, il est acheté par la compagnie grecque Hellenic Mediterranean Lines qui le rebaptise Lydia, du nom grec de Lydie (en grec Λυδία), un ancien pays d'Asie Mineure. Sa capacité passe de 140 à 280 passagers et il est employé sur la ligne Beyrouth - Marseille, via Gênes, Naples, Le Pirée, Alexandrie et Limassol. Il est désarmé en 1966.
Après avoir été désarmé, le navire est racheté par des promoteurs avec l'intention d'en faire un symbole de la toute nouvelle station balnéaire du Barcarès. Un chenal de 600 m a été construit pour l'amener jusqu'à son emplacement actuel et le déposer sur une dalle de béton.
Le navire est racheté en 1973 par Kuniko Tsutsumi, femme d'affaires japonaise, qui le transforme en discothèque et casino de luxe. Le cuisinier français Georges Landriot est chargé des cuisines du navire jusqu'au milieu des années 1970[2]. En 1980, Tsutsumi revend le Lydia.
En 1997, le ministre de l'intérieur ferme le casino pour « graves dysfonctionnements dans la gestion financière ».
Le Lydia est racheté en février 2000 par le groupe Partouche[3] qui y effectue des travaux de rénovation et y rouvre un restaurant et une discothèque, appelée Moonta (premier nom du bateau). En 2004, le casino est ouvert. Durant la première année, il ne propose que deux tables de roulette anglaise, un Blackjack et un Stud Poker. En juin 2005, il est doté de 51 machines à sous. En septembre 2007, le casino s'équipe de deux tables de Hold'em Poker, alors très en vogue[4].
Bibliographie
- Jacques Hiron, Le paquebot des sables, E-Dite, 2006, ISBN 978-2846080712
- Jean-Michel Arroyo, Jacques Hiron, Le Paquebot des sables, tome 1 : Karl, Éditions Joker, Nouvel horizon, 2004, ISBN 978-2872652679
- Jean-Michel Arroyo, Jacques Hiron, Le paquebot des sables, Tome 2 : Ingrid, Éditions Joker, Nouvel horizon, 2005, ISBN 978-2872652945
- Jean-Michel Arroyo, Jacques Hiron, Le paquebot des sables, Tome 3 : Günther, Éditions Joker, Nouvel horizon, 2006, ISBN 978-2872653355
Références
- Le Barcarès, Petit Futé.
- Georges Landriot, ou le travail d'équipe avant tout, Proche de vous.
- Partouche : Historique du groupe, Groupe Partouche, Informations financières.
- Partouche : Evolutions récentes, Groupe Partouche, Informations financières.
Liens externes
- Images satellites.
- Le Lydia : Histoire du paquebot ensablé, symbole du Barcarès, Histoire du Roussillon.
- Au Barcarès, le « paquebot des sables » espère une nouvelle jeunesse dorée, Midi libre, 22 août 2002.
- Historique de Barcarès, Agence Lolmède.
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