- Liste de films non pornographiques contenant des actes sexuels non simules
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Liste de films non pornographiques contenant des actes sexuels non simulés
La représentation de la sexualité dans le cinéma non pornographique a été longtemps interdite (notamment aux États-Unis par des lois fédérales). Dans les années 1960, le cinéma a commencé à pousser les limites de ce qu'on avait le droit de montrer sur un écran. Bien que la grande majorité des séquences sexuelles sont simulées dans le cinéma non pornographique, il existe de rares exemples où les cinéastes ont autorisé ou demandé à leurs acteurs de s'adonner à de véritables actes sexuels de différentes sortes. La différence entre ces films et les films pornographiques est que l'essentiel de ces films n'est pas pornographique malgré ces séquences isolées. Malgré cela, la sortie de ce genre de films est souvent accompagnée de controverses et certains n'ont pu sortir au cinéma qu'en version censurée avant de proposer la version non censurée lors de sa sortie en VHS ou DVD.
Un film est généralement classé pornographique dès lors qu'il montre un sexe masculin en érection, les exceptions contenant un sexe en érection sans aucun acte sexuel ne sont pas l'objet de cet article. En France, il y eut une brève période entre l'abolition de la censure en 1974 (après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing) et l'entrée en vigueur de la loi X en janvier 1976 durant laquelle de nombreux films pornographiques sont sortis en salle sans le moindre problème[1], ceux-ci ne sont pas listés ici.
Films contenant des actes sexuels non simulés
Les films suivants, classés comme non pornographiques, contiennent des séquences montrant des actes sexuels qui sont considérés comme non simulés. Il existe néanmoins de nombreuses controverses quant à la véracité de ces affirmations car celle-ci dépend de la plus ou moins grande confiance que l'on peut accorder à celles et ceux qui ont affirmé de telles pratiques. Ne sont en tout cas répertoriés ici que des films dont un membre de l'équipe (réalisateur, acteur, etc) a attesté la présence d'actes sexuels non simulés ou si un ouvrage de référence a affirmé une telle chose, même si cela a été contesté par la suite par d'autres sources. La liste suivante n'aborde par contre aucune des nombreuses rumeurs qui ne sont ni fondées sur une source considérée comme sérieuse ni sur l'affirmation de quelqu'un d'assez proche de la réalisation des films concernés.
- On nous appelle les mods (1968) (Dom kallar oss mods), film documentaire de Jan Lindqvist et Stefan Jarl, suit de jeunes hippies[2].
- Sweet Sweetback's Baadasssss Song (1971) - Melvin Van Peebles, réalisateur et acteur du film, dit avoir contracté une maladie sexuellement transmissible durant le tournage et avoir reçu pour cela des compensations professionnelles[3].
- Turkish Délices (1973) de Paul Verhoeven contient des scènes explicites[1].
- L'Empire des sens (Ai no corrida) (1976) - séquences non simulées, notamment la fellation (jusqu’à éjaculation) entre Eiko Matsuda et Tatsuya Fuji[1] [4].
- L'Ange et la femme (1978) - Scènes de fellation et de pénétration impliquant Carole Laure et Lewis Furey, avec également éjaculation faciale[5].
- Le Diable au corps (1986) (Il Diavolo in corpo) - fellation pratiquée par Maruschka Detmers sur Federico Pitzalis[1],[5],[6].
- La Vie de Jésus (1997) de Bruno Dumont contient un plan de pénétration non simulé[1].
- Les Idiots (1998) (Idioterne) - plusieurs scènes non simulées, mais tournées par des doublures, acteurs de films pornographiques (les pénétrations ont été censurées par des cartons noirs dans la plupart des sorties anglophones)
- La donna lupo (1999) - fellation - non complète - réalisée par Loredana Cannata.[7]
- Pola X (1999) – pénétration non simulée entre les doublures de Guillaume Depardieu et Katerina Golubeva[8].
- Romance (1999) - Caroline Ducey prend dans sa bouche le sexe de Sagamore Stévenin, ou de sa doublure (fellation non complète). On voit par contre l'actrice saisir le sexe en érection de Rocco Siffredi à pleine main, mais la véracité de la pénétration de Rocco Siffredi sur Caroline Ducey a été disputée (par la réalisatrice Catherine Breillat[9] et Caroline Ducey), mais confirmée par Rocco Siffredi[10]. Si rien n'est donc sûr quant à la sumulation ou non des actes impliquant l'actrice principal, des actes sexuels non simulés (pénétrations, éjaculation) sont toutefois effectués par des acteurs de porno dans une scène du film[4].
- Baise-moi (2000) – de nombreuses scènes non simulées impliquant Karen Lancaume et Raphaëla Anderson. Le film a été interdit ou classé comme pornographique dans plusieurs pays, parfois provisoirement (en Australie par exemple)[4]. Le film comprend une dizaine de plans montrant une pénétration non simulée ainsi que des fellations et des éjaculations[11].
- In extremis (2000) - Une vraie fellation est pratiquée lors d'une scène où Sébastien Roch entre dans une boîte érotique[12].
- Sade (2000) - Daniel Auteuil introduit ses doigts dans le vagin du personnage d'Isild Le Besco, doublée par une actrice de films pornographiques : « Jacquot tenant à ce qu'on filme la pénétration sans détour, il décide, avec Auteuil et Godeau, de faire venir un acteur et une actrice de porno pour les doublures. (...) Après réflexion, Auteuil dit ne pas y tenir - ce sont donc ses doigts qui pénètrent le sexe de la doublure d'Isild Le Besco »[13].
- Intimité (2001) (Intimacy) - fellation (non complète) de Kerry Fox sur Mark Rylance[1],[4].
- Le Pornographe (2001) – scène de tournage d’un film pornographique (dont le réalisateur est interprété par Jean-Pierre Léaud) avec pénétration et éjaculation impliquant Ovidie[14].
- Irréversible (2002) – on peut apercevoir des actes sexuels non simulés à l’arrière-plan: actes homosexuels dans le club au début et une fellation pendant la soirée. Par contre, la scène du viol de Monica Bellucci est bel et bien simulée[15].
- Ken Park (2002) – L'actrice Tiffany Limos joue une scène sexuelle avec deux acteurs où l’on voit clairement une fellation non simulée. Plusieurs autres scènes non simulées sont visibles[1].
- The Brown Bunny (2003) - à la fin du film, Chloë Sevigny pratique une fellation sur Vincent Gallo (qui est son compagnon dans la vie), apparemment jusqu’à éjaculation[1],[16]. Toutefois, après avoir vu la première du film à Cannes (qui fit scandale), la réalisatrice Claire Denis a déclaré devant plusieurs personnes avoir identifié le phallus apparaissant dans cette scène comme une prothèse. Selon Denis, qui avait dirigé Gallo dans le film Trouble Every Day, il s'agirait d'un des accessoires de son film, que Gallo aurait dérobé[17]. Dès la sortie du film, le critique Emmanuel Burdeau s'interrogeait dans Les Cahiers du cinéma : « Fellation de Daisy à Bud, de Chloë Sevigny à Vincent Gallo. Inscription vraie, ou bien scènes feintes? »[18].
- 9 Songs (2004) - multiples scènes non simulées entre Kieran O'Brien et Margo Stilley, dont une montrant une éjaculation.[19]
- Anatomie de l'enfer (2004) – pénétration non simulée entre les personnages joués par Rocco Siffredi et Amira Casar. Ce n'est toutefois pas Amira Casar qui a tourné les plans non simulés mais une doublure, comme la réalisatrice Catherine Breillat le confirme dans une interview[20]. La séquence d'ouverture du film montre une fellation entre hommes mais il est difficile de dire si l’acte a réellement été réalisé.
- Batalla en el cielo (2005) de Carlos Reygadas montre des fellations et une éventuelle pénétration impliquant Anapola Mushkadiz, ainsi que d'autres scènes non simulées entre d'autres acteurs secondaires du film[21].
- Destricted (2006) est un film collectif réfléchissant sur la pornographie et la sexualité à l'écran, avec pour point commun d'inclure une scène explicite dans chaque segment. Ce film contient donc plusieurs actes non simulés, notamment dans les segments réalisés par Larry Clark et Gaspar Noé[1].
- Shortbus (2006) de John Cameron Mitchell contient plusieurs séquences non simulées dont une scène d'auto-fellation[1].
- Lust, caution (2007) de Ang Lee contient de nombreuses scènes torrides qui, selon des insinuations du réalisateur, seraient en partie non simulées[22]. En tout cas, les scènes ont incité les Américains à le classer NC-17[23] pour son contenu à caractère sexuel.
Films contenant des pénétrations d'objets non simulées
- Emmanuelle (1974) – Une danseuse asiatique s’insère une cigarette dans le vagin et en expulse ensuite la fumée.
- L'Empire des sens (Ai no corrida) (1976) - Introduction d'un œuf dans le vagin de l'actrice.
- L’Orchidée sauvage 2 (1992) (Wild Orchid II: Two Shades of Blue) – Dans la version longue, une séquence montre un vibromasseur inséré dans un vagin.
- L'uomo che guarda (1994) – L’actrice Cristina Garavaglia insère un cigare dans son vagin dans cette réalisation de Tinto Brass.
- Guardami (1999) – L’actrice Elisabetta Cavallotti insère aussi un tissu dans son vagin lors d’une séquence de strip-tease.
- Baise-moi (2000) - Le film montre un homme dont l'anus est pénétré par une arme[11].
- Le Centre du monde (2001) (The Center of the World) de Wayne Wang – L’actrice porno Alisha Klass, qui joue une danseuse, insère une sucette dans son vagin.
Films montrant d’autres actes sexuels non simulés n'impliquant pas de pénétration
- I am curious (Yellow) (Jag är nyfiken - en film i gult) (1967) – Lena Nyman embrasse et joue avec le pénis de son partenaire.
- Les Insatisfaites Poupées érotiques du docteur Hitchcock (La bestia uccide a sangre freddo) (1970) de Fernando Di Leo inclut un bref gros plan montrant un sexe féminin masturbé[5].
- Sweet Movie (1974) – Carole Laure prend en main le pénis de son partenaire et le passe sur son visage. L'actrice avait obtenu la suppression de cette séquence pour la distribution en France ainsi qu'une autre où elle apparaît nue sur un lit, les jambes écartées face à la caméra[24].
- Une vraie jeune fille de Catherine Breillat (1975) – On y voit une éjaculation dans un mouchoir[25]. D'autre part, l'héroïne se masturbe et on la voit aussi uriner (avec gros plan assez explicite pour que ce ne soit pas simulé).
- L'Homme qui venait d'ailleurs (1976) – Adrienne Larussa prend en main le pénis de son partenaire et lui parle comme dans un micro.
- 1900 (1976) - Stefania Casini masturbe Gérard Depardieu et Robert De Niro
- Spetters (1980) – L’actrice Renée Soutendijk carresse le pénis d’un acteur dans ce film de Paul Verhoeven.
- 37°2 le matin (1986) - dans la version longue, Béatrice Dalle embrasse le pénis de Jean-Hugues Anglade
- L'Humanité (1999) de Bruno Dumont contient deux scènes de sexe explicites. Séverine Caneele, debout, masturbe son sexe devant Emmanuel Schotté. Autre scène, le sexe de Séverine Caneele est filmé en gros plan dans la même prise de vue que le tableau de Gustave Courbet L'Origine du monde.
- The Seven Spiritual Laws of Sex (1999) – La playmate de Playboy Victoria Zdrok masturbe un acteur.
- Um Copo de Colera (1999) - L'actrice brésilienne Julia Lemmertz reçoit une véritable éjaculation sur ses seins et son visage (le « donneur » n'est pas l'acteur du film, mais son mari)
- La Mécanique des femmes (2000) - Florence Loiret joue avec le pénis de son partenaire, le mesure.
- Dog Days (2001) (Hundstage) - Claudia Martini semble pratiquer une fellation non simulée durant une séquence de triolisme. Le visionnage du film au ralenti montre qu'en fait Claudia Martini se penche « à côté » du sexe en érection de l'acteur, qui se masturbe, mais ne pratique pas réellement la fellation.
- Ken Park (2002) - Un acteur se masturbe jusqu'à éjaculation.
- Innocents - The Dreamers (2003) – Dans la version longue du film, l’actrice Eva Green est montrée baissant le slip d’un acteur pour saisir la photographie papier d'elle-même, collée contre le pénis de l'acteur.
- Statross le Magnifique (2007) - L'acteur Illmann Bel se masturbe au début du film en écoutant de la musique et éjacule au moment où il voit apparaître un fantôme qui ressemble à un membre du Ku Klux Klan.
Films pornographiques ressortis dans la distribution non pornographique
Avant l’arrivée de la vidéo, les films pornographiques sortaient parfois dans des cinémas non pornographiques. Dans certains cas, les scènes de pénétrations pouvaient avoir été retirées ou remplacées mais parfois le film était projeté dans sa version non censurée.
- Gorge profonde (1972) (Deep Throat) – ressortie non censurée.
- Café Flesh (1982) – une version alternative de ce film porno de science-fiction est sortie dans les cinémas (R-rated aux États-Unis).
- Dixie Ray, Hollywood Star (1983) – version censurée sous le titre It's Called Murder, Baby (R-rated aux États-Unis).
- Night Trips (1989) – montré dans plusieurs festivals de films.
- Polissons et galipettes (2002), montage de courts métrages pornographiques anonymes du début du XXe siècle, sorti dans les salles.
Films contenant des extraits de films pornographiques préexistants
- Le Sucre (1978) de Jacques Rouffio, Adrien (Jean Carmet) et Renaud (Gérard Depardieu) suivent un avocat qui se rend dans un cinéma pornographique des Grands Boulevards. On peut y voir des extraits softs.
- Le téléphone sonne toujours deux fois !! de Jean-Pierre Vergne (1985) Les Inconnus poursuivent « la taupe » et atterrissent dans un cinéma X de Pigalle où l'on peut voir un extrait soft avec Julie Arnold.
- Extension du domaine de la lutte (1999) de Philippe Harel, adapté de Michel Houellebecq - plusieurs extraits de films pornographiques montrent une pénétration et un pénis masturbé[26].
- Fight Club (1999) de David Fincher - des passages subliminaux (sous la forme d'une seule image de temps à autres) sont insérés par le personnage principal, qui est (entre autres) projectionniste. Par un effet de mise en abyme, on comprend par la suite que le film (fight club) lui-même a été modifié de cette manière.
- Seul contre tous (1998) – la version longue contient environ 25 secondes d’images pornographiques, lorsque Philippe Nahon regarde un film X dans un cinéma[1].
- La Pianiste (2001) de Michael Haneke - Isabelle Huppert se rend dans une cabine de sex shop. On peut voir une fellation sur un extrait du film qu'elle visionne.
- La Chatte à deux têtes (2002) de Jacques Nolot. La scène se situe dans un cinéma porno hétéro à Pigalle. Plusieurs scènes sont visibles à l’écran.
- Pusher II, du sang sur les mains (2004) de Nicolas Winding Refn - une fellation en gros plan sur un extrait de film diffusé sur une télévision, ainsi qu'une scène de masturbation féminine toujours sur une télévision.
- Inside Deep Throat (2005) est un documentaire, sorti en salles, à propos du film pornographique Gorge profonde, dont il montre plusieurs extraits.
- Le Dernier Roi d'Ecosse (2006), où l'on voit Idi Amin Dada (Forest Whitaker) regarder Gorge profonde pendant une orgie de drogue.
Bibliographie
- Livres
- Alain Bergala, Jacques Déniel et Patrick Leboutte (dir.), Une encyclopédie du nu au cinéma, éditions Yellow Now, 1993 (ISBN 2-8734-0099-1)
- Jean-Luc Douin, Films à scandale!, éditions du Chêne, 2001 (ISBN 978-2-8427-7178-2)
- Gérard Lenne, Erotisme et cinéma, éditions de la Musardine, 1998 (ISBN 2-8427-1029-0)
- Articles et dossiers
- « Le sexe à l'écran, des mots aux images » (dossier), in Synopsis, n°20, juillet-août 2002.
- « Les nouvelles frontières du X » (dossier), in Première, n°362, avril 2007.
Notes et références
- Certaines références incomplètes concernent des ouvrages mentionnés dans la bibliographie (s'y reporter ci-dessus).
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j et k Voir par exemple le dossier « Les nouvelles frontières du X » dans la revue Première.
- ↑ Selon imdb, il s'agit du premier film grand public à inclure une pénétration non simulée
- ↑ (en) Le film fut d'abord classé X selon le site Blockbuster. Voir aussi Notcoming.com
- ↑ a , b , c et d Voir par exemple le dossier « Le sexe à l'écran, des mots aux images », dans la revue Synopsis
- ↑ a , b et c Une encyclopédie du nu au cinéma, p404 (voir bibliographie).
- ↑ Films à scandale!, p101 (voir bibliographie).
- ↑ (it) Marco Giusti, Dizionario dei film italiani stracult, Sperling & Kupfer Editori, 2000, p231.
- ↑ Première, n°281, été 2000, p. 42
- ↑ http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p1796/articles/a39901-.html
- ↑ http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p1796/articles/a39995-rocco_le_h%C3%A9ros.html
- ↑ a et b Première, n°281, été 2000, p. 70
- ↑ Première, n°278, avril-mai 2000, p. 84
- ↑ Christophe Carrière, « Sade fait mal », in Première, n°282, septembre 2000, p. 114
- ↑ « Bertrand Bonello raconte l'action en justice contre Le Pornographe », Les Inrockuptibles, 6 novembre 2001
- ↑ Paragraphe La violence la plus accrue sur AlloCiné
- ↑ « Chloë Sevigny pratique une fellation non siumulée à l'écran » (Mathieu Carratier, « Vincent Gallo, lui et lui-même », in Première, n°325, mars 2004, p. 28)
- ↑ Cette anecdote est mentionnée dans le documentaire Bienvenue à Cannes, de Richard Schickel, ainsi que par Dave Kehr sur cette page.
- ↑ Emmanuel Burdeau, « Modernes solitudes », in Les Cahiers du cinéma, n°589, avril 2004, p. 14.
- ↑ Paragraphe Casting sur Allociné
- ↑ Voir interview de C. Breillat à la sortie du film (Entretien réalisé pour l'émission de cinéma Désaxés, diffusée sur Radio libertaire le 1er février 2004)
- ↑ Paragraphe Retour sur une scène-choc sur Allociné
- ↑ Voir par exemple le compte-rendu du festival de Venise par Le Point (9 septembre 2007).
- ↑ (en) http://www.hollywoodreporter.com/hr/content_display/film/news/e3i5259606488c5ad20cc20a5480de02cdc.
- ↑ Films à scandale!, p97 (voir bibliographie).
- ↑ Une encyclopédie du nu au cinéma, p63 (voir bibliographie).
- ↑ Première, n°271, octobre 1999, p. 78
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