- André Ferré
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André Ferré Nom de naissance André Elisée Ferré Activités Poète Naissance 2 février 1904
Saint-Vincent
ItalieDécès 15 juin 1954 (à 50 ans)
Saint-Vincent
ItalieLangue d'écriture Valdôtain, Français Genres Poésie Œuvres principales - Chants du regret et de l'espoir (1950)
- Contes, légendes et paysages du Val d'Aoste (1953)
- Poésie en patois de Saint-Vincent (1967)
André Ferré (né à Saint-Vincent le 2 février 1904 mort en 1954) est un poète valdôtain auteur d'une œuvre en francoprovençal valdôtain.
Sommaire
Biographie
André Elisée Ferré naît dans la Vallée d'Aoste à Saint-Vincent de François et de Marie-Philomène Camos. Il suit l’école élémentaire. Ensuite il pousuit ses études et obtient un diplôme de professeur de « Lettres Françaises » à Grenoble, en France.
Il enseigne ensuite dans les écoles supérieures à Aoste, à Turin et ensuite dans les colonies italiennes (Tripoli de 1934 à 1938) puis dans des écoles italiennes en France de 1938 à 1943. C’est à cette époque qu’il compose ses plus importantes œuvres, publiées à titre posthume par René Willien en 1967 dans le recueil « Poésie en patois de Saint-Vincent ».
Après son retour en Vallée d'Aoste il enseigne au lycée tout en conservant son intérêt pour le valdôtain. Pendant cette période il devient pour des années le directeur responsable de la revue « Le Flambeau ». Il est également l’un des principaux membres du « Cercle de Culture Valdôtaine », fondé en 1947 par le chanoine Joseph Bréan.
Une violente polémique l'opposa alors au professeur Jules Brocherel, qui avait déchiré le Flambeau dès sa première parution et accusé ses collaborateurs d'incompétence et de superficialité.
À Saint-Vincent il constitue avec ses amis Vincent Gorris (1895-1955) et Antoine-Jacques de Petro (1880-1958) un groupe de poètes en dialecte local dénommé « No sein de Sein-Vinsein » [1] qui reçoit le surnom des « Trois Mosquetaires du Patois »[2].
André Ferré cependant est connu surtout pour ses œuvres en langue française, de recueils de poèmes et des ouvrages d'illustration de la culture valdôtaine.
Sa poésie s'approche du style des poètes maudits et de Paul Verlaine en particulier, découvrant une âme inquiète, toujours partagée entre le désir d'évasion vers le rivadzo louéntèn et le besoin de s'ancrer quelque part, dans lo pais de notres dzèn (= au pays de nos chers).
Notes et références
- d'après un poème homonyme d'Antoine-Jacques de Petro
- Plaque apposée sur la maison communale de Saint-Vincent le 22 mai 1968 à l'occasion du VIe concours de Patois valdôtain Abbé Cerlogne.
Bibliographie
- (fr) Commune de Saint-Vincent (Ouvrage collectif) Saint-Vincent entre histoire, tradition, souvenir et renouveau (2002).
Liens internes
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