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Ligue de défense juive
La Ligue de défense juive (LDJ) est un mouvement néosioniste d'extrême droite activiste créé aux États-Unis.
La branche française est inspirée de la Jewish Defense League des États-Unis. Constituée en octobre 2000 sous le nom de « Liberté démocratie et judaïsme », elle prend ensuite sa dénomination actuelle. Elle est actuellement dirigée par Michaël Carliste.
Dans son rapport Terrorism 2000/2001, le FBI décrit l'organisation comme un « groupe terroriste de droite[1] » et une « organisation juive violente et extrémiste[2] » ; le rapport mentionne deux tentatives d'attentat planifiées par des membres de la LDJ mais que le FBI a réussi à déjouer en décembre 2001[3]. La base de données américaine Terrorism Knowledge Base établit que la Jewish Defense League a été pendant les deux premières décennies une « organisation terroriste active ». La JDL était spécifiquement listée par le directeur exécutif adjoint de l'anti-terrorisme du FBI, John S. Pistole, dans son rapport présenté à la Commission nationale en charge des attaques terroristes aux États-Unis[4].
Alors que le MIPT écrit que le JDL n'est pas actuellement impliquée dans des actes terroristes, cependant tant les anciens que les actuels dirigeants de la JDL, selon le Washington Post, sont les principaux donateurs du groupe terroriste israélien illégal Kahane Chai[5].
Sommaire
La Jewish Defense League
La Jewish Defense League est fondée en 1968 à New York (États-Unis) par le rabbin Meir Kahane, chef du mouvement néosioniste israélien Kach.
À l'origine, la Jewish Defense League a été créée comme groupe militant de protection et d'autodéfense des juifs orthodoxes objet des attaques de divers gangs de rue, et pour protester contre les manifestations locales antisémites. Elle a ensuite élargi son champ d’action, et défend la communauté juive de toutes menaces qui pèsent sur elle, si besoin par la confrontation physique violente.
En pratique, elle est progressivement apparue comme une organisation sœur du Kach, organisant le soutien au Kach, et l'Aliyah de ses sympathisants.
En Israël, le parti Kach a siégé à la Knesset de 1984 à 1988, puis fut interdit d'élection en 1988, et enfin dissous en 1994, pour racisme et incitation à la violence. Il est par ailleurs listé comme organisation terroriste par le Département d'État américain[6].
En 2001, la JDL a été classée comme organisation terroriste par le FBI qui a indiqué sa responsabilité dans plusieurs attentats à la bombe commis entre 1980 et 1989. En décembre 2001, le président de la JDL, Irv Rubin, est arrêté et mis en examen pour avoir projeté des attentats contre une mosquée américaine et le bureau d'un député américain d'origine libanaise. Il se suicide apparemment en prison avant son procès ; sa famille a porté plainte pour homicide, sans succès. À la suite de cette affaire, la JDL a fait l'objet d'une scission et d'une bataille juridique pour la propriété de son sigle et de son logo.
La JDL a été considérée comme une organisation terroriste active pendant deux décennies, selon la base de connaissance américaine TKB[7].
La LDJ française
En France, la LDJ est constituée de quelques centaines de membres actifs, et selon son porte-parole Michaël Carliste, elle regroupe « des anciens militants du Betar ».
Leur signe distinctif est le bouclier de David et un poing serré inscrit en noir sur fond jaune. Cet emblème est un dérivé de celui du Kach.
D'après l’émission Compléments d'enquête consacrée à l'antisémitisme et diffusée sur France 2 le lundi 20 septembre 2004, les membres de la LDJ s’entraînent au combat, ils suivent des cours de krav maga, l'art martial de l'armée israélienne.
Une association Liberté démocratie judaïsme (LDJ) ayant cette adresse a été déclarée en janvier 2001 à la préfecture de Paris mais la dissolution de cette association a été déclarée le 14 juin 2003 à la préfecture de Paris[réf. nécessaire]. On peut donc considérer la LDJ comme un groupuscule de fait.
Idéologie
L'idéologie de la LDJ relève du kahanisme, du nom du rabbin Meïr Kahana, député israélien, auteur d'écrits nationalistes (The jewish idea, Never again!). Il fut assassiné en 1990. Elle prône l'expulsion, qu'elle nomme "transfert", de l'intégralité de la population arabe d'Eretz Israel. Sa vision d'Israël est celle d'un grand Israël revendiquant l'annexion de la Jordanie, du Liban, de la Syrie et du Sinaï. Ce qui signifierait aussi la déportation des populations de ces pays à l'extérieur des frontières de ce Grand Israël.
L'ancien mouvement de Meïr Kahana "Kach" fut jugé illégal en Israel.
La LDJ est opposée à la mixité ethnique et refuse catégoriquement l'union de juifs avec des non-juifs. Elle estime que le peuple juif doit préserver son identité.
Apologie de l'autodéfense
La Ligue de défense juive se présente comme un mouvement activiste sioniste d'autodéfense. Elle incite ainsi « les Juifs de France à assurer par eux-mêmes leur protection contre leurs agresseurs ».
Le thèse de fond de la LDJ, et des mouvements rattachés idéologiquement de près ou de loin au mouvement du Kach, est d'affirmer que le mouvement juif ne doit pas rester passif et soumis mais se défendre lui-même. La LDJ pense ainsi que si la communauté juive, pendant les années 30 et 40, s'était défendue de manière radicale et ferme, si elle n'était pas restée passive, il n'y aurait pas eu de génocide juif et 6 millions de morts.
La LDJ s'emploie donc à un véritable travail de veille et de défense de la communauté juive : actions musclées contre les néo-nazis, ou autres auteurs de propos ou attitudes qu'elle juge antisémites ou antisionistes, notamment certains médias, personnalités, ou mouvements d'extrême gauche ou communautaristes aux positions, selon elle, antisionistes ou pro-palestiniennes.
Contrairement au Betar qui est proche du Likoud, et qui considère l'émigration vers Israël (l’alyah) comme « l’aboutissement du militantisme », la LDJ considère que le « Likoud est trop mou » et n’incite pas les Juifs français à émigrer vers l'État hébreu. « Juifs français et Juifs israéliens mènent la même lutte contre le fascisme islamique ». Accusant la « population musulmane » d’être « très majoritairement à l’origine des actes antisémites », elle appelle « les Juifs français qui restent en France à rejoindre le combat et défendre notre sol et notre culture pour ne jamais avoir à subir la charia ». Un discours qui séduit surtout des jeunes juifs déçus du Betar.
D’après Robert Tuniques, l'un de ses responsables, « le gouvernement français ne fait rien pour protéger ses citoyens de confession juive et encourage les pogromistes des banlieues ». Cette situation, selon eux, légitime largement le recours à l’autodéfense.
Controverses
Aux États-Unis, la Ligue de défense juive a longtemps été dénoncée par ses détracteurs comme un mouvement raciste et violent, avant même les accusations de terrorisme.
En France, compte tenu d'actes violents imputés à des membres de la LDJ française et des rapprochements idéologiques qui sont prêtés à ce mouvement, certaines associations comme le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) ou la Ligue des droits de l’Homme (LDH) réclament sa dissolution.
Activités en France
- 26 mars 2002 : Une centaine de personnes, selon la police, ont manifesté à l'appel de la Ligue de défense juive, devant le siège de l'Agence France-Presse à Paris, accusant l'agence de « désinformation » dans la couverture du conflit israélo-palestinien, a rapporté l'AFP. La LDJ a estimé que « l'AFP est la source principale de la désinformation en France ». Le « prix Goebbels de la désinformation » a été remis par un collectif d'organisations regroupant l'association pour le Bien-Être du soldat israélien, Avocats sans frontières (association française, distincte de l'ONG éponyme), la Ligue de défense juive, Migdal, l'UPJF à l’Agence France-Presse (AFP) et au journaliste de France 2 en charge du conflit israélo-palestinien, Charles Enderlin.
- En octobre 2002, certains mouvements sionistes extrémistes tels que la Ligue de défense juive ont attribué à Charles Enderlin, le « Prix Goebbels de la désinformation » pour son reportage diffusé sur France 2 attribuant la mort du petit Mohammed à Tsahal.
- Le 1er novembre 2004, une cinquantaine de personnes manifeste devant l'hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine) pour dénoncer la présence de Yasser Arafat, venu se faire soigner, en scandant « Arafat, salaud, les Juifs auront ta peau », « Arafat assassin », « Israël vaincra ». Ils ont été finalement repoussés par des CRS. Selon des policiers sur place, les manifestants appartiendraient à la Ligue de défense juive. (Source : AFP 1er novembre 2004)
Condamnations
- États-Unis, 4 février 2003 : Earl Krugel, arrêté en même temps qu'Irv Rubin, plaide coupable de préparation d'attentats et est condamné à vingt ans de prison. Il est assassiné en prison par un codétenu en 2005.
- France, 30 décembre 2003 : des étudiants d'une association antisioniste d'extrême gauche de Nanterre (l'AGEN), ont été violemment agressés à l'intérieur du tribunal administratif de Paris par des membres de la LDJ selon l'AGEN, l'Observatoire du communautarisme, indymedia, la CAPJPO. Les victimes de l’agression ont reconnu des éléments actifs de l’UEJF Nanterre, dont un des responsables, accompagnés de la LDJ au sein du groupe des agresseurs. La 10e chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris a condamné, le 16 septembre 2004, un militant de la LDJ à 10 mois de prison avec sursis et 2 ans de mise à l'épreuve. Il avait été reconnu par les quatre étudiants victimes comme co-auteur de l'agression. Un étudiant d'origine palestinienne avait été gravement blessé à l'œil droit. Le militant était défendu par maître Gilles-William Goldnadel. En outre, il devra verser aux quatre parties civiles des sommes s'élevant de 1300 à 3000 euros. La peine de 10 mois de prison avec sursis et deux ans de « mise à l'épreuve » d'un membre de la Ligue de défense juive sera confirmée le 1er mars 2005, au tribunal de Paris, l'intéressé et son avocat, ayant renoncé à faire appel.
Violences présumées
Le nom de la LDJ a été cité à propos des actes violents recensés ci-dessous par diverses sources (associations, sources policières, journalistes et autres témoins), sans qu'une décision de justice n'ait pu confirmer l'appartenance effective des auteurs à la LDJ.
- 18 décembre 2000 : Saccage des locaux du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples
- 7 avril 2002 : lors de la manifestation du CRIF « contre le terrorisme et l'antisémitisme avec Israël, pour la paix et sa sécurité », qui a rassemblé plus de 50 000 personnes à Paris selon les forces de l’ordre, un commissaire de police a été grièvement blessé à l'arme blanche. L'auteur présumé serait un extrémiste pro-israélien du Betar ou de la LDJ, selon divers témoins. Le ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant a réaffirmé son « entier soutien aux forces de police qui ont la délicate mission d'assurer la paix publique ». Reporters sans frontières a demandé au procureur de la République de Paris l'ouverture d'une enquête, à la suite des violences dont plusieurs journalistes couvrant la manifestation ont été victimes. Selon l'association, un cameraman de la télévision espagnole Antena 3 a été passé à tabac « par des membres du service d'ordre de la manifestation qui portaient des brassards ». Dix journalistes et techniciens de la chaîne France 2 ont été pris à partie, dont un cameraman d'origine guadeloupéenne, qui a subi des injures racistes. Un photographe travaillant pour un site internet a été frappé à coups de pied. Un manifestant a été plus légèrement atteint d'un coup de couteau à Marseille où 10 000 personnes ont défilé. Jean-Paul Proust, préfet de police de Paris déplore qu’« un noyau de 400 à 500 personnes appartenant à des mouvements extrémistes pro-israéliens, organisés en commandos très mobiles, n'a cessé de provoquer pendant plusieurs heures. Ils s'attaquaient au service de sécurité du CRIF, aux policiers, aux journalistes et à tous ceux qui au plan ethnique ne leur plaisaient pas »
Dix personnes ont été interpellées mais seul un activiste a été condamné à quatre mois de prison dont deux avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve avec obligation de soins psychiatriques et interdiction de détenir une arme. Il était jugé en comparution immédiate, mardi 9 avril 2002, devant la 23e chambre du tribunal de grande instance de Paris, pour port d'arme prohibé. L’auteur présumé de l'agression contre le commissaire de police n'a pas été arrêté.
Le MRAP demande, le lundi 8 avril, la dissolution de la Ligue de défense juive, accusant cette organisation d'avoir mené une « véritable chasse au faciès » et des « ratonnades dans les rues de Paris ». Plusieurs témoignages rapportent, en effet, que des jeunes vêtus du T-shirt jaune de la LDJ ont poursuivi et frappé des personnes d'origine maghrébine en marge de la manifestation, sur la place de la Bastille et dans les rues voisines. Les manifestants d'un rassemblement organisé par le mouvement pacifiste La paix maintenant ont également été pris à partie (source : Le Monde 9 avril 2002).
- 30 septembre 2003 : des témoins du procès d'Alexandre Attali, gestionnaire du site amisraelhai.org qui appelait au tabassage de juifs ouvertement hostiles à l'État d'Israël— en particulier Rony Brauman et Michel Warschawski — auraient été menacés dans l’enceinte même du tribunal de Paris par des membres de la LDJ, selon l'AGEN, la CAPJPO et certains témoins au tribunal.
- 7 octobre 2003 : au cours d'une manifestation encadrée par des organisations pro-israéliennes devant le siège de la délégation palestinienne en France à Paris, des membres de la LDJ et du Betar, selon la CAPJPO et l'Observatoire du communautarisme, auraient attaqué des militants pro-palestiniens et des militants d'organisation juives pacifistes.
- 13 novembre 2003 : le président du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) Mouloud Aounit a été agressé à l'institut du Val Mandé (Saint Mandé, Val de Marne). Avant de pénétrer dans la salle, et en dehors de l’enceinte, des individus casqués l'ont insulté et lui ont craché dessus, avant de lui asséner deux coups de poing. Mouloud Aounit a depuis porté plainte. Le MRAP a déclaré qu'il s'agissait de membres de la LDJ, mais sans en apporter la preuve.
- 28 septembre 2004 : un groupe composé de 20 à 30 « jeunes » ont attaqué la librairie Au Pays de Cocagne, rue Vieille du Temple à Paris, où l'écrivain Alain Soral participait à une séance de dédicaces. Ces jeunes, qui d'après les informations rapportées par le journal Libération, le site proche-orient.info et l'Observatoire du communautarisme, appartiendraient à la Ligue de défense juive (LDJ) ou au Betar, ont mis à sac la librairie après avoir brisé sa vitrine, et agressé les personnes venues se faire dédicacer un livre, faisant six blessés légers. Une plainte a été déposée. Au jour du 5 octobre 2004, aucune interpellation n’a eu lieu. L’agression a été condamnée par le Maire de Paris, Bertrand Delanoë. (Voir la vidéo)(Source: libération, observatoire du communautarisme, proche-orient.info)
- 2 mars 2005 : 4 individus qui seraient, selon proche-orient.info et l'Observatoire du communautarisme, membres ou proches de la LDJ, ont agressé l'humoriste Dieudonné le jour de son arrivée en Martinique pour une tournée.
Deux étaient déjà fichés par la DST et les Renseignements généraux, deux d’entre eux étaient depuis deux mois aux Antilles. Selon le site proche-orient.info, deux d'entre eux possèdent des passeports français et israéliens, et trois d'entre eux sont des soldats ayant effectué leur service militaire en Israël, l'un avec le grade de sergent.
Dans le véhicule utilisé par les agresseurs pour pister depuis l'aéroport et agresser Dieudonné se trouvaient des armes blanches qui ont été récupérées par la police : couteaux à cran d’arrêt, coup-de-poing américain, nunshaku ; toutes achetées le jour même.
(source : Proche-orient.info et observatoire du communautarisme)
- 8 janvier 2009 : 3 élèves du Lycée Janson de Sailly dont deux d'origine maghrébine sont agressés et légèrement blessés lors d'une distribution de tracts de la Ligue de Défense Juive[8] qui condamne cette agression[9].
- 24 mars 2009: 4 membres présumé de la Ligue De Defense Juive commettent un attentat contre Thomas Werlet, fondateur de la Droite Socialiste,groupuscule national socialiste.
- 12 avril 2009 : Un groupe d'une quinzaine d'individus appartenant à la LDJ agresse des gens venu assistés à un spectacle pour les enfants de Gaza. Les membres du groupe, armés, sont rentrés dans la foule. (Le post.fr)
- 24 juin 2009: Un groupe d'une quinzaine de membres de la LDJ entre en force dans la mairie de Vitry sur seine afin d'en découdre avec le service d'ordre du parti communiste, le jour de la nomination "Citoyen d'honneur" du chef palestinien Marouane Barghouti condamné à la prison à vie en Israël pour plusieurs attentats. (lemonde.fr)
- 3 juillet 2009: Dans l'après-midi, cinq hommes cagoulés et en joggings sombres armés de bâtons et se réclamant de la LDJ, saccagent la librairie Résistances (liée au mouvement CAPJPO), dans le 17ème arrondissement de Paris, cassent la caisse et les ordinateurs, jettent les livres à terre et les aspergent d'huile[10][11]. Le 7 juillet, la LDJ dément être impliquée[12]. Le 8 juillet, la police arrête cinq proches de l'organisation, dont un mineur[11]. Le 10 juillet, jugés en comparution immédiate, les quatre majeurs sont condamnés à des peines de prison avec sursis et à indemniser les victimes[13]. Le mineur devait être présenté à un juge pour enfants dans les prochains jours[14].
Pétition demandant la dissolution de la LDJ et du Bétar
En 2009, une pétition demandant la dissolution de la LDJ et du Bétar est lancée, et soutenue par le MRAP, du NPA, des Verts, du Parti de gauche[15],[16], Égalité et Réconciliation[17] et Vox NR[18] dénoncant les violences de la LDJ lors de plusieurs incidents à Paris.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la Ligue de défense juive française
- LDJ Allemagne
- L'observatoire du communautarisme qui dénonce les activités de la LDJ
- Réacs Sion, REFLEXes, avril-mai 2007
Références
- ↑ Terrorism 2000/2001 (p. 19)
- ↑ Terrorism 2000/2001 (p. 28)
- ↑ Terrorism 2000/2001 (p. 17 et 40)
- ↑ http://www.tkb.org/Group.jsp?groupID=183
- ↑ Kach’s U.S. Representatives Continue to Solicit Funds for Banned Terrorist Group
- ↑ Foreign Terrorist Organizations (FTOs)
- ↑ MIPT Terrorism Knowledge Base
- ↑ Agression de trois lycéens à Paris: enquête en cours, 13 janvier 2009, AFP citée pzar l'Express. Consulté le 14 janvier 2009
- ↑ Communiqué de la LDJ, 13 janvier 2009. Consulté le 14 janvier 2009
- ↑ Une librairie pro-palestinienne saccagée, 3 juillet 2009, AFP citée par Le Figaro
- ↑ a et b Saccage d'une librairie: 4 jeunes jugés vendredi en comparution immédiate, 10 juillet 2009, AFP citée par La Croix
- ↑ Communiqué de la LDJ, 7 juillet 2009
- ↑ Librairie saccagée : quatre mois avec sursis pour quatre proches de la LDJ, 10 juillet 2009, Rue89
- ↑ Saccage d'une librairie: prison ferme requise contre quatre jeunes, 10 juillet 2009, AFP citée par La Croix
- ↑ [1]Petition contre la LDJ et le Betar, Indymedia Nantes, le 10 juillet 2009
- ↑ [2]
- ↑ Site egaliteetreconciliation
- ↑ Vox NR
Sources
- Loi du 10 janvier 1936 (Loi sur les groupes de combat et milices privées) : Lire en ligne sur le site Legifrance
- Émission Compléments d'enquête consacrée à l'antisémitisme, "La communauté retranchée", un reportage de Joël Bruandet et Guillaume Michel, France 2, lundi 20 septembre 2004
- Émission 90 minutes, Canal +, 7 avril 2003
- « La nébuleuse LDJ », Benjamin Cohen, revue Tohu Bohu, numéro 4, Union des étudiants juifs de France, juillet-août 2003. Lire en ligne
- « La Ligue de défense juive : une milice d'auto-défense et d'extrême droite qui devrait être interdite en France », Jean-Yves Camus, Proche-orient.info, 4 mars 2004
- « Un noyau de 500 extrémistes pro-israéliens », Libération, 9 avril 2002. Lire en ligne
- « La manif' de soutien à Israël dérape à Paris », RTL, 8 avril 2002. Lire en ligne
- A propos de Vladimir Jabotinsky, lire l'article de Dominique Vidal « Aux origines de la pensée de M. Nétanyahou », paru dans Le Monde diplomatique, novembre 1996
- Site internet de la Ligue de défense juive : http://www.liguededefensejuive.net
- http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/020409-030024087SOCI.html
- http://www.cfpj.com/cfj/prod/mythes_secrets/28-29.pdf
- http://www.communautarisme.net/Extremisme-pro-israelien-les-principaux-faits-imputes_a298.html
- The Internationalist U(SA) Jan.-Feb. 2001
- Noam Chomsky "The Fateful Triangle" South End Press, 1999 (1983)
- Publication du Service canadien du renseignement de sécurité Rapport N° 2000/01
- Tendances du terrorisme 18 décembre 1999
- "Heil Kahane" Adama Books, 1986
- Le Monde (France), 22 août 2002
- Le Monde (France), 11 octobre 2001
- Le Monde (France), 9 avril 2002
- Libération (France) / Reuters, 19 mars 2002
- Le Monde (France), 6 avril 2002
- Communiqué CAPJPO (France), 24 juin 2004
- Communiqué CAPJPO (France), 31 août 2004
- indymedia sur l'agression du 30/12/2003 de la LDJ au tribunal
- agression du 30/12/2003 au tribunal par la LDJ
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