- Le Monde de Narnia
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Cet article concerne l'œuvre littéraire Le Monde de Narnia. Pour le monde imaginaire dans lequel se déroule l'histoire, voir Narnia.
Le Monde de Narnia Auteur C. S. Lewis Genre Fantasy,
Récit allégoriqueVersion originale Titre original The Chronicles of Narnia Langue originale Anglais britannique Pays d'origine Royaume-Uni Date de parution originale 1950–1956 Version française Traducteur Anne-Marie Dalmais Éditeur Gallimard Collection Folio junior Type de média Broché Dessinateur Pauline Baynes Couverture Pauline Baynes Le Monde de Narnia (titre original : The Chronicles of Narnia) est une œuvre littéraire en sept tomes de l'écrivain irlandais C. S. Lewis. Elle est considérée comme un classique de la littérature anglo-saxonne pour enfants et est l'œuvre la plus connue de l'auteur. Le titre original peut être traduit littéralement par : Les Chroniques de Narnia, qui est le titre de la série au Québec.
Les tomes écrits entre 1949 et 1954 ont été illustrés, dans leurs versions originales, par Pauline Baynes (qui a été présentée à C. S. Lewis par J. R. R. Tolkien) et publiés à Londres entre octobre 1950 et mars 1956. Depuis leurs parutions les livres ont été vendus à plus de 100 millions d'exemplaires dans 47 langues différentes[1],[2],[3]. Le Monde de Narnia a été adapté à plusieurs reprises, dans son intégralité ou en partie, pour la radio, la télévision, la scène et le cinéma. La série emprunte, en plus de nombreux thèmes chrétiens, des personnages et des idées à la mythologie grecque, turque et romaine, ainsi qu'à des contes traditionnels britanniques et irlandais.
Le Monde de Narnia relate les aventures d'enfants qui jouent un rôle central dans l'histoire du royaume fictif de Narnia, un endroit où les animaux parlent, la magie est courante, et le bien combat le mal.
Sommaire
Résumé
Les sept tomes de l'œuvre sont, dans l'ordre de parution (l'ordre chronologique de l'histoire étant indiqué à côté) :
- 1950 : Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique, tome 2
- 1951 : Le Prince Caspian, tome 4
- 1952 : L'Odyssée du passeur d'aurore, tome 5
- 1953 : Le Fauteuil d'argent, tome 6
- 1954 : Le Cheval et son écuyer, tome 3
- 1955 : Le Neveu du magicien, tome 1
- 1956 : La Dernière Bataille, tome 7
Ils n'ont pas été écrits dans l'ordre chronologique.
Influences
L'origine du nom de Narnia découle d'une ville en Italie, appelée aujourd'hui Narni, et en latin Narnia. En ce qui concerne Narnia et Narni, Roger Lancelyn Green écrit à propos de C. S. Lewis et Walter Hooper :
« Quand Walter Hooper a demandé à C. S. Lewis où il avait trouvé le mot « Narnia », Lewis lui a montré Murray's Small Classical Atlas, éd. G.B. Grundy (1904), qu'il avait acquis quand il lisait les classiques avec M. Kirkpatrick à Great Bookham (1914-1917). Sur la planche 8 de l'atlas était une carte de l'Italie antique. Lewis avait souligné le nom d'une petite ville appelée Narnia, tout simplement parce qu'il aimait le son de celle-ci. Narnia - ou « Narni » en italien - est en Ombrie, à mi-chemin entre Rome et à Assise[4]. »
Narnia et le christianisme
Converti le 29 septembre 1931 de l'athéisme au christianisme après une discussion sur la signification des mythes et sur le christianisme, C. S. Lewis a écrit de nombreux livres sur la religion chrétienne, notamment Lettres à Malcolm et Les Fondements du Christianisme. Sa foi chrétienne est perceptible dans les Chroniques de Narnia, d'après Philippe Maxence, dans Narnia décrypté :
« Les mœurs de Narnia ne sont pas celles des Grecs, des Romains ou des rudes hommes du Nord. Sont-elles alors celles d'un monde anti ou au moins areligieux ?
Pas davantage ! Au contraire de notre société sécularisée, Narnia est un monde profondément religieux. Si religieux que l'organisation politique, les mœurs individuelles et sociales jusqu'au « sens de l'histoire », pour reprendre une terminologie marxiste, se conçoivent en fonction de Dieu. »L'univers créé par C. S. Lewis possède un dieu unique : Aslan. Pour les Narniens, le bien incarné est le sauveur qui délivrera le monde de la sorcière blanche ou de Tash, dieu monstrueux des Calormènes (le mal incarné).
Aslan qui se sacrifie pour racheter les fautes d'Edmund, est une allégorie du Christ qui se sacrifie pour racheter les fautes des hommes. La trahison d'Edmund pour des friandises évoque la trahison de Judas pour de l'argent. Le thème du pardon chrétien est évoqué avec le retour d'Edmund : Aslan dit alors : « Ne parlons plus de ce qui est fait. », ce qui est un parallèle probable avec la rémission des péchés dans la foi chrétienne. Les enfants humains sont appelés « fils d'Adam » et « filles d'Ève », d'après les premiers êtres humains cités dans la Bible. À la fin de L'odyssée du Passeur d'aurore, Aslan apparaît sous la forme d'un agneau (le Christ étant souvent appelé l'Agneau de Dieu).
Philippe Maxence dit dans son livre :
« Les Chroniques de Narnia sont imprégnées du christianisme à la manière d'une éponge, il suffit de presser pour que les reflets de la religion chrétienne étincellent. »
La fin de Narnia (dans La Dernière Bataille) prend la forme d'une apocalypse avec jugement dernier, accompagnée d'une révélation platonicienne : les mondes ne sont que les reflets d'un monde éternel et sacré, Aslan n'étant lui-même que l'une des formes du divin.
Un des fils rouges de la saga est la rédemption, thème chrétien par excellence. Ainsi Edmund est pardonné de sa trahison[5] et devient Edmund le juste[6], Eustache se dépouille de son égocentrisme et de son caractère odieux comme de sa peau de dragon[7], Digory va chercher le fruit magique destiné à combattre la Sorcière blanche qu'il a éveillé, Susan est pardonnée de n'avoir pas voulu suivre Lucy qui suivait Aslan[8] et même, à la fin, l'un des nains qui s'était rebellé contre Tirian et Aslan est pardonné pour ses crimes et pénètre dans le « vrai Narnia »[9].
Controverses
Le cycle de Narnia, bien que destiné à des enfants, a soulevé un certain nombre de critiques.
L'un des principaux opposants à l'œuvre de Lewis est Philip Pullman l'auteur de la trilogie À la croisée des mondes. Là où C. S. Lewis utilise Les chroniques de Narnia pour faire l'apologie du christianisme, À la croisée des mondes se veut une critique violente du christianisme, et particulièrement de l'Église catholique[10].
Il a contre cette saga un avis tranché et des termes particulièrement durs[11]. Il écrit dans The Darkside of Narnia que, selon lui, C. S. Lewis veut faire passer le message que : « La mort est meilleure que la vie, les garçons sont meilleurs que les filles, les personnes de couleur blanche sont meilleures que les personnes de couleur noire, et ainsi de suite. N'y a-t-il pas une masse de bêtises écœurantes dans Narnia, si vous pouvez supporter ça ! »[12]
Sexisme
Dans La Dernière Bataille, tome 7, paru en 1956, certains ont vu une preuve de sexisme dans le fait que l'une des héroïnes Susan Pevensie soit décrite comme superficielle, s'intéressant plus à ses maquillages, à ses vêtements ou à faire la fête[13].
Cependant, l'argument ne tient pas : d'une part parce que les personnages masculins ne sont pas sans défaut : les deux personnages principaux les plus antipathiques parmi les héros sont, avant leur évolution morale, Edmund (qui fait montre de méchanceté et trahit ses frères et sœurs) et Eustache (décrit comme un enfant odieux et méprisant). On peut aussi rappler que c'est Digory qui éveille la Sorcière blanche, ceinturant violemment Polly pour y parvenir. A contrario, les personnages de Jill Pole, Aravis, Polly Plummer et Lucy Pevensie se montrent au contraire remarquables, particulièrement Lucy, qui est le personnage le plus rayonnant de toute la saga.
Enfin, cette description de Susan n'intervient que dans le dernier des sept tomes ; dans les premiers tomes au contraire, elle démontre de nombreuses qualités (y compris un talent certain pour le tir à l'arc).
L'exclusion de Susan Pevensie du monde de Narnia, est interprétée différemment par les auteurs féministes. Certaines voient son retour dans le monde réel comme une punition[14]. Toutefois, tous les héros terriens sont ramenés sur Terre à la fin de leurs aventures narniennes ; en revanche, seule Susan à la fin ne croit plus à Narnia[15], ce qui explique qu'elle soit la seule du groupe à ne pas être impliquée dans l'accident de train qui les ramène tous à Narnia.
Deux écrivains ont une vision particulièrement critiques de Lewis et de son œuvre.
Selon J. K. Rowling, l'auteur de Harry Potter : « Susan qui était la plus âgée des filles, est perdue pour le monde de Narnia parce qu'elle s'intéresse à son rouge à lèvres. En fait, elle devient irréligieuse parce qu'elle découvre sa sexualité, j'ai un gros problème avec ça. »[16].
Pour Philip Pullman, « les histoires de Narnia sont des dénigrements monumentaux de la femme, exemple : Susan, comme Cendrillon, passe une phase de transition entre une phase de sa vie à la suivante. Lewis n'approuvait pas cela. Il n'aimait pas les femmes, ou la sexualité, du moins à l'étape de sa vie où il a écrit les livres de Narnia. Il était effrayé et horrifié à la notion de vouloir grandir. »[17]
En réalité, Susan est mise à l'écart en raison du fait que, grandissant, elle délaissait la magie de l'enfance[18]. Elle symbolise les jeunes gens qui, après avoir grandit, ne croient plus et perdent la foi. Il est d'ailleurs frappant de voir que cette évolution intervient dans le tome où, justement, la divinité et même la réalité d'Aslan sont remises en cause par les animaux parlants et les nains.
Racisme
Arguments
Les Calormènes se trouvent au sud du monde de Narnia avec un grand désert qui sépare les deux mondes comme en Afrique. Tout comme les Ottomans, ils règnent sur un immense, puissant et ancien empire. Ils s'arment de cimeterres, sont coiffés de turbans et leurs interactions verbales sont calquées sur celles des orientaux. On leur présume aisément des origines perses ou ottomanes.
Certains ont analysé ces références comme étant la marque des idées post-coloniales des années 50 ; plus encore, en ce qui concerne les films, certains ont vu dans leur transcription à l'écran un rappel de l'idéologie des néoconservateurs américains[19], voyant même un parallèle entre le rôle des héros des livres (sauvant Narnia de ses ennemis) et celui que souhaiteraient se donner les conservateurs américains[20].
En réalité, il n'y a pas trace de néoconservatisme et encore moins de néo-fascisme dans la saga de Lewis[21],[22].
Contre-arguments
Le peuple telmarin descend de six pirates qui en accostant sur une île ont assassiné les hommes et pris pour épouses leurs femmes[23]. Le roi Caspian X est donc issu d'un peuple métis dont les Blancs sont des pirates et des assassins.
Le racisme étant essentialiste, le seul fait que les Telmarins ne soient pas présentés de façon strictement négative (outre Caspian, on trouve de nombreux exemples positifs parmi les Telmarins, par exemple l'équipage du Passeur d'aurore, et même, parmi les expulsés, le premier à accepter de passer la porte, qui est décrit de façon chaleureuse[24]) démontre l'absence d'une vision raciste.Par ailleurs Aravis, l'une des héroïnes, est calormène. Elle fait montre d'une grande intelligence et de beaucoup de sang-froid, et renvoie, au final, une bonne image. De plus, elle devient reine de l'Archenland en épousant le roi Cor, lequel est présenté comme bien trop blanc pour être un calormène (selon Bree) alors qu'Aravis a le type bronzé de son peuple. Cette union mixte donne donc un exemple de métissage ethnique, ce qui serait rigoureusement impropre dans une œuvre qui ferait l'apologie de la supériorité de la race blanche.
Si quasiment tous les Calormènes que l'on voit dans les différents tomes sont décrits comme étant des personnes rusées et policées mais cruelles et violentes, cette attitude est clairement culturelle : leur dieu (Tash) est une entité effrayante et sanguinaire[25] et leur régime politique est à son image. Toutefois, les Calormènes ne sont pas condamnés de ce seul fait, comme le prouve Emeth, le Calormène que les personnages rencontrent à la fin du tome 7 et qui est accepté dans le « vrai Narnia » par Aslan. Sa droiture l'a sauvé, bien qu'il ait porté sa foi en Tash[26].
La clef pour comprendre Narnia n'est donc absolument pas la race, mais la foi.
Paganisme
Alors que certains chrétiens apprécient Le Monde de Narnia pour certaines valeurs chrétiennes véhiculées, d'autres accusent l'œuvre de faire la promotion du paganisme et de l'occultisme, à cause des thèmes païens et de l'image du Christ figuré sous la forme d'un lion anthropomorphique. Cependant, un des titres traditionnels et bibliques du Christ est « le Lion de la tribu de Juda » d'après le verset 5 du chapitre 5 de l'Apocalypse.
Adaptations
Il existe plusieurs adaptations des différents tomes du Monde de Narnia :
- 1967 : The Lion, the Witch, & the Wardrobe : une série de dix épisodes de 30 minutes
- 1979 : The Lion, the Witch, & the Wardrobe : film d'animation réalisé par Bill Melendez
- 1988 : The Lion, the Witch, & the Wardrobe : téléfilm anglo-saxon de près de trois heures produit par la BBC réalisé par Marilyn Fox.
- 1989 : Prince Caspian & The Voyage of the Dawn Treader : téléfilm anglo-saxon de près de trois heures (Les 1h et 15 premières minutes adaptant le tome Le Prince Caspian, et les 1h45 restantes adaptant le tome L'Odyssée du Passeur d'Aurore) produit par la BBC (il s'agit de la suite du téléfilm de 1988).
- 1990 : The Silver Chair : téléfilm anglo-saxon de près de trois heures produit par la BBC (suite des 2 téléfilms de 1988 et 1989).
- 2005 : Le Monde de Narnia : Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique, film de Walt Disney Pictures et Walden Média de Andrew Adamson
- 2008 : Le Monde de Narnia : Le Prince Caspian, film de Walt Disney Pictures et Walden Média de Andrew Adamson
- 2010 : Le Monde de Narnia : L'Odyssée du passeur d'aurore, film de 20th Century Fox et Walden Média de Michael Apted
À venir :
- 2013[27] : Le Monde de Narnia : Le Neveu du magicien, film de 20th Century Fox et Walden Média[28]
- 2015[27] : Le Monde de Narnia : Le Fauteuil d'argent, film de 20th Century Fox et Walden Média[29]
Notes et références
- C. S. Lewis, Le Monde de Narnia (ISBN 2-07-052432-9).
- (en) Clint Kelly, « Dear Mr. Lewis: The Narnia Author and His Young Readers », dans Respone, vol. 29, no 1, 2006 [texte intégral (page consultée le 22 septembre 2008)] :
« The seven books of Narnia have sold more than 100 million copies in 30 languages, nearly 20 million in the last 10 years alone »
- (en) Guthmann Edward, « 'Narnia' tries to cash in on dual audience », dans SFGate, San Francisco Chronicle, 11 décembre 2005 [texte intégral (page consultée le 22 septembre 2008)]
- (en) Glen H. GoodKnight, « Narnia Editions & Translations », 2010. Consulté le 6 septembre 2010
- (en) Roger Lancelyn Green et Walter Hooper, C.S. Lewis: A Biography, 1974, p. 306 :
« When Walter Hooper asked [C.S. Lewis] where he found the word 'Narnia', Lewis showed him Murray's Small Classical Atlas, ed.G.B. Grundy (1904), which he acquired when he was reading the classics with Mr Kirkpatrick at Great Bookham [1914-1917]. On plate 8 of the Atlas is a map of ancient Italy. Lewis had underscored the name of a little town called Narnia, simply because he liked the sound of it. Narnia - or 'Narni' in Italian - is in Umbria, halfway between Rome and Assisi. »
- « Voici votre frère, dit-il, et...il est inutile de lui parler du passé. » Le Lion, la Sorcière blanche et l'armoire magique, p. 147
- Ibid. p. 194
- L'odyssée du Passeur d'aurore p. 118-119
- Le prince Caspian p. 163
- La dernière bataille p. 182-183
- Pullman s’en prend à Narnia
- Narnia represents everything that is most hateful about religion « l’une des chose les plus horribles et venimeuses que j’ai jamais lues. » « one of the most ugly, poisonous things I have ever read » cité in
- [1]. « Death is better than life; boys are better than girls; light-coloured people are better than dark-coloured people; and so on. There is no shortage of such nauseating drivel in Narnia, if you can face it. », The Darkside of Narnia, The Guardian October 1, 1998
- Neil Gaiman, 2004, The Problem of Susan, (Flights: Extreme Visions of Fantasy Volume II) Fragile Things
- le bannissement d'Adam et Ève du Paradis), mais où seule Ève est bannie) Certaines y ont vu un lien avec
- « Oui, dit Eustache, et chaque fois que vous avez essayé de la faire venir pour parler de Narnia ou faire quoi que ce soit concernant Narnia, elle a dit : Quelle merveilleuse mémoire vous avez ! C'est amusant que vous pensiez encore à tous ces drôles de jeux auxquels nous jouions quand nous étions enfants. », La dernière bataille, p.161
- [2] « There comes a point where Susan, who was the older girl, is lost to Narnia because she becomes interested in lipstick. She's become irreligious basically because she found sex, I have a big problem with that. » Grossman, Lev (2005), J. K. Rowling Hogwarts And All, Time 166
- [3] « Susan, like Cinderella, is undergoing a transition from one phase of her life to another. Lewis didn't approve of that. He didn't like women in general, or sexuality at all, at least at the stage in his life when he wrote the Narnia books. He was frightened and appalled at the notion of wanting to grow up. » Pullman, Philip (1998), The Darkside of Narnia, The Guardian,
- Narnia toujours plus critiqué… et défendu ?
- Kyrie O'Connor - Houston Chronicle 2005 « It's just too dreadful. While the book's storytelling virtues are enormous, you don't have to be a bluestocking of political correctness to find some of this fantasy anti-Arab, or anti-Eastern, or anti-Ottoman. With all its stereotypes, mostly played for belly laughs, there are moments you'd like to stuff this story back into its closet »
- « In his consideration of “Narnia as a Site of National Struggle”, Russell stressed that, for Anschutz, the decision 'to adapt C.S. Lewis's famous Christian allegory was emblematic of this agenda.' The film has posited itself as a 'selfless intervention' against an increasingly prevalent 'moral decay'. Lewis's tale comes therefore to be seen as an allegory not only of Christianity but also of the apocalyptic role of evangelical neoconservatives within an apparently divided America, and indeed of American crusaders within an apparently divided world: 'the children engage in a fraught battle for the spirit of the nation – which results in many years of benevolent rule. » [4] Alec Charles, University of Bedfordshire, UK - 2007
- http://mikolka-inquiries.blogspot.com/2008/03/guardian-and-narnia.html exemple de discussion sur un blog sur Narnia parmi des centaines
- Zoe Williams, The Guardian, 13 décembre 2005
- « Il y a bien des années, dans le monde là-bas, dans une mer de ce monde, que l'on appelle la mer Méridionale, un navire chargé de pirates fut poussé vers une île par la tempête. Et là, ils agirent en pirates : ils tuèrent les indigènes, prirent pour épouses les femmes des indigènes, et (...)se querellèrent, et, parfois, s'entre-tuèrent. Et lors de ces bagarres, six d'entre eux furent mis en fuite par les autres, et ils partirent avec leurs femmes vers le centre de l'île, et grimpèrent au sommet d'une montagne, et pénétrèrent, pour se cacher, dans ce qu'ils pensaient être une caverne. Mais c'était l'un des lieux magiques de ce monde (...) et c'est ainsi qu'ils (...) se retrouvèrent dans ce monde, dans la pays de Telmar. » Le prince Caspian, pp. 229-230
- « un grand gaillard à la figure honnête » Ibid p.231
- « Ils ont un dieu qui s'appelle Tash. Ils disent qu'il a quatre bras et une tête de vautour. Ils sacrifient des hommes sur ses autels », La dernière bataille, p. 42
- « Non parce que lui et moi ne sommes qu'un, mais parce que nous sommes opposés, je prends pour moi le culte que tu lui as rendu. Car lui et moi sommes d'une espèce si différente qu'aucun culte qui soit vil ne saurait m'être rendu, et qu'aucun culte qui ne soit pas vil ne peut lui être rendu », La dernière bataille, pp. 195-196
- http://www.aslanscountry.com/2011/04/magicians-nephew-slated-for-december-2013/
- Narnia 4 Will Be 'Magician's Nephew,' Not 'Silver Chair'
- http://www.aslanscountry.com/2011/04/silver-chair-released-for-2015/
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Glen H. GoodKnight. (2010). Narnia Editions & Translations.
- (en) Catégorie Chronicles of Narnia de l’annuaire dmoz
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