- La Mancellière-sur-Vire
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La Mancellière-sur-Vire
L'église Saint-Jean-BaptisteAdministration Pays France Région Basse-Normandie Département Manche Arrondissement Saint-Lô Canton Canisy Code commune 50287 Code postal 50750 Maire
Mandat en coursMarc Françoise
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du canton de Canisy Démographie Population 478 hab. (2008[1]) Densité 70 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 17 m — maxi. 109 m Superficie 6,80 km2 La Mancellière-sur-Vire est une commune française, située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie.
Sommaire
Géographie
La commune se compose de plusieurs écarts[2] : la Mancellière-sur-Vire (avec église), la Barberie, le Vert Buisson, la Rebourserie, la Pouchinière, le Cocquerel, la Monnerie, le Petit Aubigny, la Ferme des Veaux, les Hayes, la Gonnivière, la Culleronnière, la Duquerie, la Tabardière, les Barrières, le Ronceur, la Pédoyère, la Quettelée, la Patinière, la Loyère, la Piquetière.
Le territoire est bordé à l'est par la Vire.
Histoire
Attesté en 1056 sous le nom Mansellaria, « propriété de la famille Mancel » (cf. microtoponymie)[3].
La Mancellière est la plus ancienne commune connue avec le suffixe « -ière »[réf. nécessaire].
Entre 1892 et 1938, la commune a été desservie par la ligne Saint-Lô - Guilberville.
Microtoponymie
Le hameau Aubigny, de Albiniacum c'est-à-dire le « domaine d'Albinius » (ferme gallo-romaine)[3].
Les lieux-dits en Y-ère/-erie sont des habitats résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des XIe-XIIIe siècles. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière[4]. Il en est de même pour la Mancellière. Comme la grande majorité des noms des hameaux présente cette morphologie, on en déduit que le territoire actuel de cette commune était une forêt avant le Xe siècle (une partie de l'ancienne forêt qui recouvrait le Bocage normand).
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
- Généralité : Caen.
- Élection : Coutances (1612/1636, 1677), puis Saint-Lô (1713).
- Sergenterie : Saint-Gilles[5].
Les maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité An VIII 1808 Jean-Baptiste Legoupil 1808 1813 Nicolas Ozenne 1813 1821 François Alexandre Quétel 1822 1845 Michel Etienne Ozenne 1845 1854 Isidor Charles François Pouchin 1854 1856 Auguste François Mauger 1857 1869 Robert François Lempérière 1870 1871 Eugène Jean-Baptiste Goulet 1871 1878 François Lebarbey 1878 1880 Louis Hervieu 1881 1892 Jean Huet 1892 1935 André François Paschal Éleveur 1935 1935 Alphonse Nouet Agriculteur 1935 1950 Constant André 1950 1974 Alfred Laforge Agriculteur 1974 1976 Georges Leneveu Agriculteur 1976 1989 Raymond Nouet 1989 mars 2001 Fernand Hébert SE Instituteur mars 2001 en cours Marc Françoise UMP Agriculteur Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste.
- La paroisse Saint-Jean-Baptiste de La Mancellière-sur-Vire faisait partie du patrimoine de saint Lô, évêque de Coutances au VIe siècle. En 1056, le duc Guillaume retira la propriété du sanctuaire aux chanoines de l'église Saint-Lô de Rouen pour la rendre aux chanoines de la cathédrale de Coutances.
- Le plan très simple de ce sanctuaire élevé au XIIe siècle n'a pas été modifié : c'est celui qu'ont dû adopter, aux origines, tous les édifices du canton. Il est composé de deux rectangles attenants qui constituent la nef et le chœur, aux dimensions plus restreintes. Un clocher couvert en bâtière est édifié à l'ouest. Dans le mur sud, la porte condamnée qui donnait accès au chœur garde un vestige de décor roman : l'arc en plein cintre en pierre calcaire est orné d'un double rang de chevrons. D'autres éléments sculptés sont visibles au niveau de l'arc triomphal séparant le chœur et la nef.
- L'édifice a conservé ses charpentes lambrissées de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle, avec poinçons et entraits moulurés soutenus par des corbeaux parfois ornés de têtes humaines en bas-relief. Si le lambris couvre le chœur dans toute sa largeur, il est plus étroit dans la nef au- dessus de laquelle, comme à Gourfaleur, il est posé sur deux légers surplombs latéraux.
- L'appareil en opus spicatum atteste de l'ancienneté de la fondation, seules les baies ayant été modifiées aux XIVe et XVIe siècles.
- Au chevet plat du chœur s'adosse une sacristie polygonale construite vers 1760 grace à un don d'un chantre. Elle fut agandie entre 1823-1826, puis reconstruite en 1877 à l'emplacement de l'ancienne d'une longueur supérieure de 1,50 m et de la même largeur que le sanctuaire[8].
- Faute de moyens, l'édifice a échappé aux remaniements en dépit de l'accroissement démographique.
- L'une des dalles funéraires en granit de la nef représente Philippe Deshée (1579-1649), qui fut « monnayer » ou batteur à l'hôtel des monnaies de Saint-Lô. Son statut lui donnait le droit de porter l'épée. Le défunt la porte au côté et tient un marteau, insigne de sa fonction, dans la main droite.
- Poribé (XVIIe).
- Le Petit-Aubigny.
- La Gonnivière.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- Altitudes, superficie : IGN[9].
- Populations légales 2008 de la commune : La Mancellière-sur-Vire sur le site de l'Insee
- http://www.geoportail.fr/?c=-1.0767,49.0689&l=Scan%2850%29,Admin&z=7
- Toponymie générale de la France, Volume 1 par Ernest Nègre
- Histoire de la Normandie Voir
- La sergenterie de Saint-Gilles, qui relevait initialement de l'élection de Coutances, fut en grande partie rattachée à l'élection de Saint-Lô à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle.
- Insee : population depuis le recensement de 1962
- http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=20859#top
- Source Archives départementales de la Manche, 300J101
- IGN). Répertoire géographique des communes (
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Manche
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