- Quibou
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Quibou Administration Pays France Région Basse-Normandie Département Manche Arrondissement Saint-Lô Canton Canisy Code commune 50420 Code postal 50750 Maire
Mandat en coursÉvelyne Fabre
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du canton de Canisy Démographie Population 881 hab. (2008[1]) Densité 51 hab./km² Gentilé Quibois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 46 m — maxi. 114 m Superficie 17,15 km2 Quibou est une commune française, située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie, peuplée de 881 habitants[2] (les Quibois).
Sommaire
Géographie
Le bourg est située à 80 mètres d'altitude et la commune est voisine des communes de Canisy et de Carantilly. La plus grand ville à proximité de Quibou est la ville de Saint-Lô située au nord-est de la commune à 10 km. La Terrette, la Joigne et la rivière de la Chaussée sont les principaux cours d'eau qui traversent son territoire. Couvrant 1 715 hectares, ce territoire est le plus étendu du canton de Canisy.
La commune se compose d'un bourg principal (Quibou) et de plusieurs écarts : la Pintelière, la Joignerie, la Noraiserie, la Bonne Eau, l'Hôtel Hochu, le Buisson, la Vauterie, la Bosquerie, les Hercheries, l'Hôtel Couespel, la Hamonnière, la Coquerie, le Foc, la Renondière, la Forge, le Vage, la Guesnonnière, la Fauvelière, la Rainière, le Sault, les Bouillons, les Cinq Chênes, le Hamel, la Bazilière, les Carrières, la Bourdonnière, les Courts Champs, l'Hôtel Biard, la Querellière, la Folie, la Douchardière, le Castillon, l'Euderie, la Huaudière, la Cauvinière, la Conterie, la Villette, le Mesnil Don, la Croix Lambert, le Bost, St-Benoît, la Moinerie, le Vau Ruel, St-Léger, la Saulnerie, la Joisière, l'Hôtel Fossard, les Martinières, le Pont à Mazé, la Bonhommière, la Quesnelle, le Grimbert, la Pouchinière, la Campagne, la Péraudière, les Fontaines, le Val.
Histoire
Quiebouc attesté en 1056[4].
Deux hypothèses sur le nom :
- Quibou pourrait désigner à l'origine un endroit où « chie le bouc »[5].
- Quibou, de l'anglo-saxon : Ceap (marché, bétail prononcé "kiip") et Holt (colline)[6]. Holt devient hout en normand [7].
Microtoponymie
La moitié des lieux-dits de Quibou sont en Y-ère/-erie, ce sont des habitats relativement tardifs résultant de la forte croissance démographique normande du XIe-XIIIe siècle. Ils désignaient la ferme de la famille Y, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière[8]. Les autres lieux-dits en (Hôtel / Hameau / Le / Clos / Pont / Maison)-Y sont des constructions encore plus récentes, ils désignaient un bien de la famille Y.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
- Généralité : Caen.
- Élection : Coutances (1612/1636, 1677), puis Saint-Lô (1713).
- Sergenterie : Saint-Gilles [9].
Les maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1800 1808 Pierre Desfontaines 1808 1816 Thomas Fontaine 1816 1830 Pierre François Gabriel Douchin 1830 1846 Thomas Douchin 1847 1851 Félix Ferdinand Fontaine 1851 1865 Philippe Joseph Lefèvre 1865 1870 Théophile Lerond 1870 1884 Pierre Cocaigne 1884 1887 Théophile Lerond 1887 1892 Noël Osmond 1892 1896 Pierre Herman 1896 1914 Aimable Gabriel Requier 1915 1940 Marie 1940 1947 Ferey 1947 1983 Pierre Marie 1983 1997 Marcel Godard 1997 en cours Évelyne Fabre SE Cadre de santé Toutes les données ne sont pas encore connues. Le conseil municipal est composé de 15 membres dont le maire et trois adjoints.
Démographie
Économie
Les principales ressources sont :
Commerces
La commune dispose d'une boulangerie-pâtisserie, d'une épicerie, d'un bar et d'un tabac-presse.
Lieux et monuments
Église Saint-Rémy
L'église Saint-Rémy est un édifice moderne : vitraux de Gaudin, tapisserie et chemin de croix d'Helen Mai ; une des réussites de la reconstruction d'après 1944.
L'église Saint-Rémi de Quibou a été en grande partie détruite durant les combats qui sévirent du 20 au 25 juillet 1944 ; seuls restèrent en place les murs de la nef du XIIe siècle et de la chapelle sud, la base du clocher du XIIIe siècle et le porche gothique remanié en 1659. Elle a été reconstruite par les architectes Tougard, élève de Paul Bigot, et Cochepain en 1954. Ces derniers ont su tirer parti des éléments restés en place, tout en créant un nouveau chœur au volume extérieur massif qui contraste avec la transparence de la structure intérieure. La reconstruction fut financée par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme et la coopérative des églises et édifices religieux sinistrés.
À partir du porche, la nef étroite et sombre s'étend jusqu'au chœur ample et lumineux. Le transept unique est le dernier témoin d'un plan cruciforme abandonné. Au nord, la tour carrée et trapue possède encore sa base puissante ancienne dans laquelle l'autel secondaire a trouvé place. Quatre piles octogonales en ciment armé, ancrées à plusieurs mètres de profondeur, soutiennent une structure en charpente essentée d'ardoise. La sacristie surmontée d'une tribune, au sud, a conservé en partie la maçonnerie de l'ancienne chapelle latérale. C'est le cas également de la nef, dont les murs portent les traces d'un appareil en opus spicatum. Le vaste chœur moderne est fermé par un mur oriental aveugle en pierres apparentes, au sein desquelles courent quelques assises en arête-de-poisson qui rappellent le passé architectural médiéval de l'église. Le vaste sanctuaire est largement éclairé au nord et au sud par des claustras placées à un mètre du sol. La structure et les couleurs de l'autel et du mobilier s'harmonisent parfaitement avec celles de l'architecture intérieure, dont la rigueur est tempérée par le plafond bleu supporté par des solives rouge sombre.
Les architectes ont choisi le parti de conserver et respecter la forme, les matériaux et les éléments du passé, tout en les faisant dialoguer avec une architecture du XXe siècle.
Autres lieux
- Croix de chemin.
- Calvaire de mission de la Joignerie (1896).
- Le Gislot (XVIIIe).
Activités et manifestations
Sports
- Deux courts de tennis.
- Une salle polyvalente située sur la départementale en direction de Dangy.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- Altitudes, superficie : IGN[12].
- Populations légales 2008 de la commune : Quibou sur le site de l'Insee
- Population municipale 2008 (site de l'Insee)
- Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée
- http://www.chantony.fr/nos_villages/basse_normandie/quibou.htm
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie, Paris, Éditions Bonneton, octobre 1999 (ISBN 2-86253-247-9), p. 148
- Contribution à l'étude des établissements saxons en Normandie Louis Guinet - 1967
- Les emprunts gallo-romans au germanique: : Volume 44, Louis Guinet - 1982
- Histoire de la Normandie Voir
- La sergenterie de Saint-Gilles, qui relevait initialement de l'élection de Coutances, fut en grande partie rattachée à l'élection de Saint-Lô à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle.
- Insee : population depuis le recensement de 1962
- http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=28450
- [1]). Répertoire géographique des communes (
Liens externes
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