- Amos (Québec)
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Amos
Localisation d'Amos dans la MRC d'Abitibi
DétailAdministration Pays Canada Province Québec Région Abitibi-Témiscamingue Comté ou équivalent Abitibi Statut municipal Ville Constitution 17 janvier 1987 Maire
Mandat en coursUlrick Chérubin
2009 - 2013Démographie Population 12 584 en ville hab. (2006) Densité 29,3 hab./km2 Gentilé Amossois, Amossoise Géographie Coordonnées
géographiquesSuperficie 430,84 km2 Code géographique 24 88055 Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Amos est une ville du Québec située dans la MRC d'Abitibi en Abitibi-Témiscamingue[1].
Seule ville majeure le long de la rivière Harricana, ses principales ressources sont l'eau de source et les produits forestiers (principalement le papier).
Première ville de l'Abitibi, elle fut baptisée à juste titre le « Berceau de l'Abitibi ». Située au cœur de l'Abitibi, Amos jouit, de par sa localisation, d'une situation privilégiée qui la place au centre des principales voies de circulation de la région. Elle est aussi traversée par la rivière Harricana, voie de communication qui a joué un rôle prépondérant au début du XXe siècle dans le développement et la colonisation de la région, reliant les nouveaux centres miniers entre eux.
Le recensement de 2006 y dénombre 12 584 habitants, soit 3,5% de moins qu'en 2001[2].
Sommaire
Histoire
Les Territoires du Nord-Ouest dont faisait partie ce que l'on appelle aujourd'hui l'Abitibi étaient la propriété de la Compagnie de la Baie d'Hudson jusqu'à son achat par le gouvernement du Canada en 1869. L'Abitibi elle-même a été annexée au Québec le 13 février 1898 par décret fédéral[3].
Amos a été le premier point de colonisation en Abitibi en raison de sa situation privilégiée le long de la rivière Harricana. La colonisation débuta en 1910, la municipalité d'Amos étant fondée légalement en 1914, avec l'émission de la première charte municipale[4]. Le nom de la ville provient du nom de famille d'Alice Gouin (née Alice Amos), épouse du Premier ministre du Québec de l'époque, Lomer Gouin[5].
Au début du XXe siècle, la région de l'Abitibi-Témiscamingue apparaissait comme une terre promise, un vaste territoire vierge qu'il fallait coloniser. Venus des régions plus au sud, des milliers d'habitants s'y installèrent afin d'en exploiter les ressources naturelles.
Chronologie municipale
- 3 janvier 1914 : Constitution de la municipalité de village d'Amos à partir de territoire non-organisé.
- 1917 : Constitution de la municipalité des cantons unis de Figuery-et-Dalquier-Partie-Ouest à partir de territoire non-organisé.
- 1918 : Constitution de la municipalité des cantons unis de Figuery-et-Dalquier-Partie-Est à partir de territoire non-organisé.
- 3 avril 1925 : Le village d'Amos change son statut pour celui de ville d'Amos.
- 10 novembre 1926 : La municipalité de paroisse de Saint-Marc-de-Figuery se détache de Figuery-et-Dalquier-Partie-Est.
- 29 octobre 1932 : La municipalité de Saint-Félix-de-Dalquier se détache de Figuery-et-Dalquier-Partie-Ouest et celle-ci change son nom pour municipalité des cantons unis de Figuery-et-Dalquier-Partie-Sud-Ouest.
- 1er janvier 1943 : La municipalité de paroisse de Saint-Mathieu-d'Harricana se détache de Figuery-et-Dalquier-Partie-Sud-Ouest.
- 1949 : Figuery-et-Dalquier-Partie-Sud-Ouest change son nom pour municipalité d'Amos-Ouest
- 1950 : Figuery-et-Dalquier-Partie-Est change son nom pour municipalité d'Amos-Est
- 1974 : Amos et Amos-Ouest se fusionnent sous le nom de ville d'Amos.
- 17 janvier 1987 : Amos et Amos-Est se fusionnent sous le nom de ville d'Amos.
Le maire actuel est Ulrick Chérubin, un des seuls maires d'une minorité ethnique (haïtien) au Québec[6].
Sports
Amos a accueilli les Jeux du Québec durant l'hiver 1978 ainsi que pendant l'été 2005, soit du 5 au 13 août.
La ville est représentée par les Forestiers dans la ligue de hockey midget AAA du Québec depuis la saison 1990-91. Les équipes Kodiak de l'école secondaire La Calypso et de la Polyvalente de la Forêt évoluent dans plusieurs domaines tels le basket-ball, la gymnastique et le volleyball. La natation quant à elle est représentée par le club de Aquamos, le cyclisme est représenté par le Club Cycliste d'Amos et le vélo de montagne par le Club Vélo-XTRM Amos.
Culture
Amos possède une école de théâtre (l'École d'art la ralonge) ainsi que plusieurs équipes d'improvisation telles que "Les hystérik" de l'école, "La calypso", "Les zuccini zizanique" de "La polyvalente de la forêt" et la ligue pour adultes "Lalibaba".
Évêché
Communautés avoisinantes
- Lac-Gauvin
- Saint-Maurice-de-Dalquier
- La Ferme/Trécesson
- Villemontel
- Berry (St-Nazaire, St-Gérard)
- Saint-Mathieu-d'Harricana
- La Motte
- Preissac
- Saint-Marc-de-Figuery
- La Corne
- Pikogan, communauté algonquine
- Saint-Félix-de-Dalquier
Municipalités limitrophes
Notes et références
- Répertoire des municipalités : Village d'Amos (Abitibi) sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.
- Recensement 2006 : Amos
- Ville d'Amos sur Société d'histoire d'Amos, 22 janvier 2004. Consulté le 27 mars 2005
- Ville d'Amos - Berceau de l'Abitibi sur Ville d'Amos. Consulté le 19 décembre 2010
- Fiche descriptive sur Commission de toponymie Québec. Consulté le 19 décembre 2010
- Des religieuses saines et sauves sur Radio-Canada. Consulté le 11 juin 2011
Liens externes
- (fr) Ville d'Amos
- (fr) Villes industrielles du Québec; Amos
- (fr) Vidéo sur Amos
Abitibi (880) Ville : Amos
Municipalités : Barraute • Berry • Champneuf • La Corne • La Morandière • La Motte • Preissac • Rochebaucourt • Saint-Dominique-du-Rosaire • Sainte-Gertrude-Manneville • Saint-Félix-de-Dalquier • Saint-Mathieu-d'Harricana
Municipalités de canton : Landrienne • Launay • Trécesson
Municipalités de paroisse : Saint-Marc-de-Figuery
Territoire non organisé : Lac-Chicobi • Lac-Despinassy
Réserve indienne : Pikogan
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