- L'Hospitalet-près-l'Andorre
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L'Hospitalet-près-l'Andorre Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Ariège Arrondissement Foix Canton Ax-les-Thermes Code commune 09139 Code postal 09390 Maire
Mandat en coursArnaud Diaz
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des vallées d'Ax Démographie Population 98 hab. (2007) Densité 3,8 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1279 m — maxi. 2816 m Superficie 26,12 km2 L'Hospitalet-près-l'Andorre est une commune française, située dans le département de l'Ariège et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Hospitalois.
Sommaire
Géographie
Commune située dans les Pyrénées sur l'Ariège près de la Principauté d'Andorre ; accès au Pas de la Case par la route nationale 22 et la route nationale 20 ou route nationale 320 (Col de Puymorens et Tunnel du Puymorens).
Histoire
Étymologie
L’Hospitalet, que l’on prononce en occitan l’Espitalet, variante de l’Houspitale, est un diminutif du celtique Hospitaly, maison de refuge (comme l’Hospitalet), aujourd’hui Hospice de France à Luchon, au pied du Port de Vénasque, et diverses autres localités pyrénéennes de même nom.
C’était d’abord une maison de refuge où venaient s’abriter et se réconforter les gens qui traversaient les ports et les cols de la chaîne pyrénéenne en temps de neige ou d’orage.
Origine de la fondation du village
D’après la chronique de Vich, l’Hospitalet devrait sa fondation au chevalier Bertrand d’Enveight neveu de Suzanne d’Enveight, douairière de Cerdagne, dont les limites du territoire arrivaient jusqu’à Saillens (commune de Mérens-les-Vals). Surpris en l’an 1003 avec son cheval, par une tourmente de neige sur le versant occidental du col de Puymorens, le Chevalier d’Enveight fit le vœu, s’il avait la vie sauve, de fonder un hôpital ou une maison refuge avec oratoire dédié à sainte Suzanne, patronne de sa tante. En même temps, il ouvrit de son épée le ventre de sa monture, en arracha les entrailles et se mit à leur place. Par ce moyen ingénieux, il se réchauffa, put attendre une éclaircie et retrouver son chemin.
Il tint promesse et l’on voit encore aujourd’hui l’oratoire qu’il fit construire près du pont appelé Sainte Suzanne. Cette sainte est devenue la patronne de l’Hospitalet. Sa fête est célébrée le 11 août. Le refuge de Sainte Suzanne fut tenu par des religieux de l’ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. À cette époque, la population de l’Hospitalet se composait de 7 à 8 religieux attachés au service de l’hôpital, assistés de quelques travailleurs volontaires (Donats) qui les aidaient à soigner les voyageurs et les pèlerins, à garder les troupeaux et à cultiver les terres. Tous vivaient très sobrement.
En 1791, époque de la formation du territoire des communes, l’Hospitalet fut un hameau de Mérens-les-Vals. Son premier maire fut Pierre Astrie. Jusque vers le milieu du XVIIe siècle, l’Hospitalet fut désigné sous le nom d’Hospital de Sainte Suzanne, en souvenir de sa fondation. Après la peste de 1631 et d’après les registres de l’état civil de Mérens-les-Vals, il apparaît que le village possède une église, sous le vocable de Sainte Suzanne, et un cimetière distinct de celui de Mérens. La cloche de l’église, qui datait du XVIIe siècle, fut refondue en 1843. Son poids est de 164 kg et sa note mi-bémol.
XIXe siècle
Village proche de la frontière, L’Hospitalet connut les invasions des Espagnols en avril 1793 (où ils sont repoussés par les Gardes nationaux et les troupes du général Marbot), en 1811 et 1812 où ils « descendirent » dans la région d’Ax et même jusqu’aux portes de Tarascon.
Les mines de fer du Puymorens servant aux forges de la vallée de l’Ariège en font, aussi, un passage obligé et un relais conforme à sa vocation. En 1865, la RN 20 s’arrêtait à Mérens. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que les diligences ont franchi le col du Puymorens.
Des avalanches sont restées dans les mémoires : celle du 4 janvier 1895, celles des 16 et 25 décembre 1906… Sa position transfrontalière et sa topographie feront de l’Hospitalet un carrefour : un bureau de Postes est ouvert le 1er octobre 1898. L’arrivée du chemin de fer avec son prolongement jusqu’à Ripoll permet l’inauguration du percement du tunnel du chemin de fer, le 20 octobre 1908, en présence de Delcassé, ancien ministre. Une usine hydroélectrique y est installée ainsi qu’un poste de douanes.
En 1896, L’Hospitalet comporte 28 maisons pour 34 ménages et 139 habitants.
Aujourd’hui et demain
La route d’Andorre par le Pas de la Case à partir de la route du col de Puymorens date de 1933.
L’Hospitalet aujourd’hui, c’est aussi le tunnel du Puymorens, ouvert en 1994. Celui-ci, situé à la limite des départements de l’Ariège et des Pyrénées-Orientales, met en communication la vallée de l’Ariège d’une part et la Cerdagne et le Capcir d’autre part. Cet ouvrage permet d’éviter le franchissement du col du Puymorens qui pose un problème en période hivernale.
Le dénivelé entre la tête du tunnel la plus haute et le col est de 345 m et la longueur de l’ouvrage de 4,8 km sur deux voies de 6,50 m de largeur. Il suit sensiblement le tracé du tunnel SNCF. Il démarre du lieu-dit « Pont de Cerda » et aboutit en dessous du village de Porté Puymorens.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 2014 Arnaud Diaz mars 2001 2008 Roger Barthez Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 129 161 186 171 146 166 107 98 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Gare d'Andorre - L'Hospitalet
- Cirque du Sisca
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
- Liste de points extrêmes de la France
- Liste des communes de l'Ariège
- Ligne Portet-Saint-Simon - Puigcerdà
- Anciennes communes de l'Ariège
Notes et références
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Ariège
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