Krav-maga

Krav-maga
Krav-Maga (קרב מגע) Taekwondo pictogram.svg
Entrainement dans une école de parachutistes israéliens, 1955.
Entrainement dans une école de parachutistes israéliens, 1955.
Autres noms Krav Maga
Domaine Close-combat, Self-defense
Pays d’origine Drapeau d'Israël Israël
Drapeau Tchécoslovaquie
Drapeau de Hongrie Hongrie
Fondateur Imi Lichtenfeld
Pratiquants célèbres Ryan Hoover
Leo Atia
Richard Douieb
Eyal Yanilov
Gabi Noah
Alain Cohen
Mathieu Godefroid
Sport olympique Non
Fédération mondiale Fit to Fight
Fédération Européenne de Krav Maga - FEKM
Krav Maga Worldwide
Krav Maga Global
WKMF (Del Pia - Formaggio)

Le krav maga, également écrit krav-maga (de l’hébreu : קרב מגע ; ˈkʁav maˈɡa, lit. « combat rapproché »), est une méthode d’autodéfense israélienne. À l’origine, il a été créé par Imi Lichtenfeld, pour protéger la communauté juive de Bratislava dans les années 1930. Il a depuis été adopté par Tsahal et le Mossad, et par de nombreuses polices et troupes d’élite dans le monde. Il connaît également un relatif intérêt chez les civils.

Sommaire

Historique

Fondation

Au début du XXe siècle, la ville de Bratislava, appartenant alors à l’Empire austro-hongrois abritait, à l’instar de nombreuses villes d’Europe de l’Est, une importante communauté juive ashkénaze. Samuel Lichtenfeld était détective et instructeur en chef de la police départementale, devenu célèbre pour ses nombreuses affaires élucidées et son enseignement de la self-defense.

Son fils, Imi Lichtenfeld, né à Budapest en 1910, s’inspira grandement des activités de son père. Il remporta de nombreuses compétitions en lutte, boxe et gymnastique.

Lorsque, dans les années 1930, face à la montée du fascisme en Europe, Imi Lichtenfeld réunit autour de lui un groupe de jeunes athlètes dont la mission était de protéger la communauté juive locale. Il prit part à de nombreuses bagarres qui lui firent prendre conscience des différences entre les compétitions sportives et les « combats de rue ».

De par son action, il devint vite impopulaire auprès des autorités locales, et commença en 1940 un périple de deux ans qui le mena finalement en Palestine, après un passage dans les troupes britanniques. Il rejoignit alors la Haganah, formation para-militaire juive préfigurant la future armée israélienne. Il fit partie des troupes de choc, le Palmach, où il enseigna le kapap, la lutte et la gymnastique.

Expansion

En 1948, Lichtenfeld rejoint Tsahal en tant que chef-instructeur pour l’éducation physique et le Kapap. Son objectif était de développer une méthode simple, efficace et rapidement assimilable pour répondre aux besoins de l’armée : les techniques sont nées d’un réajustement progressif rendu possible par les retours d’expérience sur le champ de bataille.

Après une mission de deux années en Éthiopie, Lichtenfeld quitte le service actif en 1964. Il ouvre par la suite une école à Netanya et crée officiellement le krav-maga (littéralement « combat rapproché » en hébreu).

Après le développement d’un contenu suivant des principes (exemple : chemin le plus court, défense et contre-attaque simultanées) mais restant cependant désordonné, Lichtenfeld et son équipe structurent avec ordre leurs découvertes pour pouvoir les enseigner (« j’avais pensé à créer un système applicable dans la réalité »[1]).

1980 marque le début de l’internationalisation du krav-maga, auparavant circonscrit au seul État d’Israël. Lichtenfeld autorise ses disciples les plus doués à enseigner cette méthode à travers le monde, entre autres Eyal Yanilov aux États-Unis, Richard Douieb en France ou encore Kobi Lichtenstein en Amérique du Sud.

Le FBI, la DEA, les marines, le GIGN et les SAS popularisèrent cette nouvelle forme de close combat auprès du grand public et de nombreux clubs commencèrent à proposer aux civils une façon différente de pratiquer la self-defense (principalement sous l’impulsion de Darren Levine en Amérique du Nord et de Richard Douieb en Europe).

Le décès du fondateur en 1998 marque le début de dissensions au sein des instances dirigeantes. Peu avant sa disparition, Lichtenfeld affirmait encore que son vœu le plus cher était que « chaque enfant sache se défendre, élevé dans le respect d’autrui »[2].

Objectifs

L’objectif du krav-maga est d’apprendre à se défendre en un minimum de temps de formation.

Le krav-maga n’est pas conçu comme un art mais comme une méthode de combat rapproché. Dans ce souci d’efficacité, le krav-maga est en perpétuelle évolution. On y retrouve toutefois un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds-poings, du jiu-jitsu et de la lutte.

Les entraînements diffèrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure où le but n’est ni la compétition ni une pratique culturelle ou physique. À cela s’ajoute l’absence de règles a priori et les priorités.

La méthode devant être intégrée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s’appuie pas sur des qualités physiques particulières et n’est donc pas réservée à des troupes d’élites. La simplicité est déterminante. Le krav-maga est basé sur les réflexes et la rapidité d’action. Des cours sont donnés depuis longtemps aux enfants, même si beaucoup émettent des réserves sur l’ambiguïté des « coups aux parties » ainsi que sur la dangerosité des coups portés au dos, à la gorge ou aux yeux (interdits dans les sports de combat).

Les 9 principes d'Imi Lichtenfeld

  1. Un principe de prévention et de bon sens : éviter de se retrouver dans une situation dangereuse, par exemple si l’on fait de l’auto-stop, éviter les individus peu engageants, éviter de traverser à pied un quartier dangereux en ville, etc.
  2. Le krav-maga est une technique d’auto-défense basée sur les réflexes naturels du corps humain.
  3. Se défendre et attaquer par la voie la plus courte et depuis la position où l’on se trouve, en privilégiant le minimum de prise de risque pour soi-même.
  4. En fonction de la situation, et selon le besoin, en fonction du danger que représente l’adversaire, essayer de décourager celui-ci en parlant.
  5. Utiliser les points sensibles du corps humain (yeux, gorge, parties génitales) pour atteindre ou maîtriser l’adversaire.
  6. Essayer d’utiliser en priorité tous les objets à sa portée, puis les armes naturelles du corps en dernier recours.
  7. Pas de loi (pas de règles à respecter), aucune limitation sur le plan des techniques, pas d’interdits, tous les coups sont permis.

Priorités

Tout comme le close combat, le krav-maga se caractérise par différentes techniques incapacitantes ou létales. Ces méthodes sont très faciles à apprendre et très efficaces. Elles visent à mettre hors d’état de nuire un ennemi :

  • le plus vite possible ;
  • le plus efficacement possible ;
  • par tous les moyens possibles (aucune limite de combat).

Les techniques de combat à mains nues employées sont typiquement les plus dangereuses, les plus puissantes, et les plus simples que puisse générer le corps humain[réf. nécessaire]. Ces techniques sont choisies et adaptées pour fonctionner dans des conditions de stress maximum, et sur quelqu’un qui ne se laissera pas faire. Dans un combat pour assurer sa survie (donc de type non sportif), le seul but est d’éliminer la menace avant que celle-ci ne vous élimine.

Les coups sont donc focalisés sur des cibles anatomiques :

  • yeux ;
  • nuque ;
  • genoux ;
  • gorge ;
  • parties génitales.

Le combattant cherche systématiquement à prendre l’initiative de l’assaut, puis à écraser l’ennemi sans pitié. La défense est donc toujours un pis-aller (récupération de l’initiative), visant à rétablir l’action offensive. Le déplacement est toujours en avançant (forward drive).

Dans une situation donnée, la réponse doit être :

  • immédiate ;
  • aussi forte que nécessaire ;
  • sans appel ;
  • naturelle ;
  • choisie pour servir un objectif précis, comme déconcentrer, tuer, fuir, immobiliser au sol, neutraliser ou s’écarter de quelqu’un.

Il en résulte 3 ensembles de technique suivant que l’enseignement est destiné à l’armée, la police ou les civils. En effet, les objectifs n’étant pas les mêmes suivant ces catégories, attaquer, neutraliser, ou se défendre[3].

Entraînement

Le krav-maga ne présuppose pas que les combattants respectent un ensemble de règles. En particulier, l’entraînement insiste sur des situations atypiques telles que :

  • réagir à une attaque surprise ;
  • combattre à mains nues contre un adversaire armé d’une arme tranchante (exemple : couteau) éventuellement dissimulée, une arme contondante (exemple : batte de baseball) ou une arme à feu ;
  • empêcher l’adversaire de sortir une arme ou de s’en servir ;
  • combattre contre plusieurs adversaires, sortir d’une situation d’encerclement ;
  • protéger une tierce personne.

L’entraînement au krav-maga couvre aussi des situations susceptibles de dégénérer en combat ainsi que des méthodes, aussi bien verbales que physiques. Les qualités développées lors de l’entraînement sont : l’amélioration des réflexes, la fluidité, la rapidité, la précision, l’utilisation correcte des armes naturelles du corps, la détermination, la maîtrise de soi, et des réponses adaptées aux situations d’agression. L’entraînement s’articule donc autour de deux piliers : les techniques de self-defense et le combat.

  1. Auto-défense : cette composante du krav-maga regroupe toute une série de techniques dont le but est de donner à ceux qui les apprennent la possibilité de se défendre contre des actions hostiles, d’être en mesure d’avoir le dessus sur leur(s) assaillant(s) et d’éviter d’être blessés. Cela comprend également les défenses contre toutes sortes d’agressions : coups de poing, coups de pied, étouffements, différentes prises et attaques à main armée (avec couteau, arme à feu, grenade ou gourdin). L’élève apprend ainsi à appliquer les différentes méthodes de krav-maga dans un maximum de situations (familières ou inconnues) : obscurité, positions assise ou couchée, environnements étroits, contre plusieurs agresseurs, etc.
  2. Combat : le combat au corps à corps marque une phase plus avancée du krav-maga, où l’on apprend à neutraliser rapidement et efficacement son assaillant. Celle-ci met en œuvre des éléments ayant trait au combat proprement dit : tactiques, feintes, attaques avec combinaison de plusieurs techniques, dimension psychologique du combat, etc. On distingue plusieurs types de combats :
  • Le combat technique : il permet de travailler sa technique, seul (shadow) ou face à un adversaire qui ne fait que recevoir les coups (avec ou sans esquives ou parades). Vitesse : lente.
  • Le combat souple : il permet d’exercer les qualités de vision, de distance et de coordination des mouvements avec le bon timing, le tout en conservant son intégrité physique et son assurance. Vitesse : moyenne.
  • Le combat appuyé : le but est d’éprouver sa propre efficacité, avec des coups portés mais également reçus. La gestion du souffle et du stress est également recherchée. C’est une logique de progression dans l’échelle des combats. Vitesse : normale.
  • Le combat dur : l’obtention de ceintures est subordonnée à cette épreuve (à partir de la ceinture verte et obligatoire pour les moins de 40 ans). Ce combat, très encadré, permet au pratiquant de donner le maximum de son potentiel dans un contexte de stress et de peur, tout en gardant sa lucidité. Vitesse : normale.

Passage du premier grade ceinture noire en France, dans la FEKM

Supervisé en France par la Fédération française de karaté et disciplines associées, ce programme technique est composé de deux parties : un tronc commun identique pour toutes les disciplines (épreuve de kihon, de kata et de kihon ippon kumite) et une partie spécifique au krav-maga.

1. Programme imposé avec partenaire

  • en garde : défense contre tous les coups de pieds bas et enchaînement d’au moins deux coups (contre-attaques) (x3)
  • dégagement de tous les étranglements et saisies avant, arrière, de côté et enchaînement d’au moins deux coups (x3)
  • défense de base contre toutes les attaques au bâton et au couteau (de haut en bas, de bas en haut, en estoc, à tous les niveaux et toutes les distances) (x3)

2. Épreuve technique avec ou sans arme

  • deux partenaires attaquent simultanément le défenseur, l’un est armé d’un couteau l’autre d’un bâton, le défenseur est sans arme (durée : 1 minute)
  • défense contre menace à l’arme de poing : de face au visage, au corps (x3) et de dos à l’arrière du crâne, dans le dos (x3)
  • de côté devant le bras, à l’arrière du bras (x3)

3. Épreuve combat avec ou sans arme

  • les coups sont portés, toutefois quelques règles de sécurité sont à respecter :
    • si un combattant est durement touché, l’enchaînement qui suit doit être léger ou stoppé suivant le degré de dureté
    • si un combattant a l’occasion de donner un coup de tête, celui-ci doit être simulé
    • si un combattant a l’occasion de toucher des endroits non-protégés comme les cervicales, le coup doit être simulé
    • si un combattant est touché à la coquille, il doit faire un pas ou deux de côté pour signifier au minimum l’avantage qu’aurait pris son adversaire

Les candidats ne sont pas jugés au nombre de points mais sur leur attitude générale, et non en fonction du gagnant ou du perdant. Ils ne doivent pas se dérober mais faire preuve de courage, de détermination, de sang-froid, de technique et de respect du partenaire.

  • défenses et ripostes contre un coup de poing ou pied non connu à l’avance (x5). Plusieurs règles s’imposent : ne pas reculer sur l’attaque, défense/contre simultanés dans la mesure du possible, réaction en contre-attaque même si on est touché, après la défense et la contre-attaque aucun mouvement ne doit être inutile dans les enchaînements suivants.

Branches (dérivés et origines)

Principales organisations mondiales

Depuis le décès de Lichtenfeld, un certain nombre de fédérations se sont développées en Europe et dans le monde :

  • FTF - Fit to Fight: Organisation dont le siège se trouve à Charlotte aux USA. Elle a été créée par Ryan Hoover (Auteur des livres "Black Belt Krav Maga", "Krav Maga for Beginners" et "Krav Maga for Women") et Jeff Jimmo. C'est la première organisation qui réactualise le Krav Maga en proposant tout une série de programmes complémentaires qui vise à parfaire les lacunes du Krav Maga: "Fit to Fight Foundation", "From The Ground Up", "Mitt's Mania", "Pride for Kids", "Hard Ready"... L'organisation est dirigée par Ryan Hoover et Jeff Jimmo. En Europe francophone (Belgique, France et Luxembourg.), elle est représentée par Mathieu Godefroid (Responsable technique) et Nicolas Stockreiter (Responsable administratif.)
  • KMWE - Krav Maga Worldwide Europe: En février 2006, Thierry Viatour (Premier instructeur de Krav Maga en Belgique en 1996) créé l'organisation Krav Maga Worldwide Europe. Il est le relais de Krav Maga Worldwide, inc. en Europe. En 2011, suite au décès de Thierry Viatour, Krav Maga Worldwide Europe s'associe à Fit to Fight pour maintenir et faire évoluer le Krav Maga en Europe.
  • Fight Off: Première organisation qui propose une structure professionnelle en Krav Maga pour la Belgique. Actuellement, Fight Off dispense des cours collectifs, cours privés et formations en entreprises. Cette organisation est pilotée par Nicolas Stockreiter (Co-fondateur et administrateur) et Mathieu Godefroid (Co-fondateur et Chef-instructeur).
  • La FIHS-Fédération Internationale hagana System : Méthode élaborée par Ofir, dérivée du Krav Maga mais a orientation plus sécuritaire, professionnels. Enseignée également aux civils.
  • La FEKM - Fédération européenne de krav-maga : Richard Douieb, 6e dan. Fédération fondée en 1997, la FEKM compte plus de 8 000 membres en Europe, dont plus de 5 000 en France. Elle est ainsi la plus importante en France et en Europe. Richard Douieb a également été formé par Raphy Elgrissi et Haim Zut.
  • L’IKMA - Fédération israélienne de krav-maga : fondée en 1978, dirigée par Haim Gideon, 10e dan, représentée en France par Gabriel Elbaz. Haim Gideon a été un élève direct d’Imi Lichtenfeld.
  • La KAMI - Association israélienne de krav-maga (Eli Avikzar co-fondateur du Krav Maga) : le Krav Magen, synthèse d’aïkido, de judo et de krav-maga, a été créée par Eli Avikzar, première ceinture noire délivrée par Imi Lichtenfeld en 1971 et 10e dan ainsi que ceinture noire de judo et d’aïkido. Malgré son décès en 2004, cette fédération fondée en 1987 est toujours présente dans de nombreux pays sous l’impulsion du successeur d’Eli, Avi Avisadon ainsi que Sébastien Arie Kuczer en France.
  • L’IKMF - Fédération internationale de krav-maga (fondée par Eyal Yanilov, dirigée par Avi Moyal, tous deux élèves d’Imi Lichtenfeld) Cette Fédération créée en 1994 était présente dans plus de 30 pays au monde. Elle a été dissoute par Eyal Yanilov en 2010. Ce dernier a ensuitelancé une nouvelle organisation sous le nom de Krav Maga Global-KMG.
  • Gabi Noah International Krav-Maga, fondé par l’élève d’Imi Lichtenfeld et master II Gabi Noah, représenté en France par Jean-Paul Jauffret. La branche française est régulièrement visitée par des experts israéliens et par Gabi Noah. En France, la majorité des clubs de l’IKMF ont basculé dans cette nouvelle structure lors de sa création.
  • La KMW-KMAA - Krav Maga Worldwide, inc. et l’Association américaine de krav-maga (Darren Levine) : Darren Levine, 1er non-israélien à obtenir la ceinture noire de krav-maga en 1984, fonde la KMAA en 1983. Il est actuellement procureur auprès du District Attorney de Los Angeles.
  • La KMBA (Association brésilienne de krav-maga, fondée en 1990) et la KMSA (Fédération sud-américaine de krav-maga, fondée en 2003) : Kobi Lichtenstein, 6e dan, représente le krav-maga pour toute l’Amérique du Sud au travers de ces deux fédérations.
  • l’IKMI - (International Krav-Maga Institute) Fédération internationale (Antonio Monsellato) présente dans nombreux pays, représentée en France par Jérome Roesch instructeur militaire en activité.
  • L’ISRAELI IMI SYSTEM : Fondé au Canada en 2005 et dirigé par Thierry Cimkauskas - Chef Instructeur.
  • L’OKM - Operational Krav Maga : Gabi Shai fondateur du système, et développé pour les civils par Aaron Elbaze instructeur chef pour l’Europe et l’Afrique, représenté à Paris par Philippe GLIKMAN.
  • La WKMF (World Krav Maga Fédération) créée en Italie en 2004 par Alessandro Del Pia (Président). Actuel Directeur Technique mondial depuis 2006 : Alain Formaggio (France). Fédération indépendante présente dans plus de 20 pays dont Israël. Basée sur les principes du Close combat Israélien, la WKMF est une fédération évolutive où les responsables techniques sont issus des forces de l'ordre (Armée, Police...). Ils utilisent les retours d'expérience pour minimiser les risques du défenseur tout en garantissant une efficacité opérationelle pour coller à la réalité du terrain qui en constante évolution.

Dans la culture populaire

  • Dans l’épisode 4 de la saison 1 de How I Met Your Mother, Natalie, petite amie de Ted, pratique le Krav-Maga. Ted croit d’ailleurs que c’est une sorte de yoga avant que Natalie n’exerce ses techniques sur lui quand il décide de rompre avec elle.
  • Dans la série Malcolm, une des amies de Malcolm pratique le krav-maga et s’en sert pour battre Reese, le grand frère de Malcolm, à plusieurs reprises ainsi que Malcolm lui-même.
  • En 2009, Ubisoft, l’un des leader mondial des jeux vidéo fait appel à Thierry Cimkauskas pour les scènes de combat corps à corps de son nouveau jeu Splinter Cell-Conviction. Le héros de ce jeu, Sam Fisher, utilise le krav-maga pour mener à bien sa mission. C'est la première fois que le Krav-Maga est utilisé dans un jeu vidéo.Thierry Cimkauskas a réalisé plus de 60 techniques de Krav-Maga pour ce jeu.
  • Dans l’épisode 16 de la saison 21 des Simpson, une jeune fille fait du krav-maga en opposition à Bart Simpson qui fait semblant de faire du karaté. Plus tard, sa sœur fait croire aussi qu’elle sait faire du krav-maga.
  • En 2009, le rappeur français La Fouine a sorti une chanson intitulée Krav Maga.
  • Ziva David, dans la série NCIS, est rompue aux techniques du krav-maga et s’en sert fréquemment.
  • Dans la série 24 heures chrono, on peut voir Jack Bauer utiliser fréquemment le krav-maga.
  • Dans Plus jamais, le personnage principal, incarné par Jennifer Lopez apprend le krav-maga.

Utilisateurs

En France, l'armée Française l'utilise de même pour le GIGN et le RAID. Tsahal et le Mossad (renseignements israéliens) en sont aussi adeptes. Aux États-Unis, l'armée ainsi que 450 agences des forces de l'ordre (FBI, Police de Los Angeles, SWAT - LAPD...) l'utilisent.

Notes et références

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Krav-maga de Wikipédia en français (auteurs)

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