- Amblie
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Amblie Administration Pays France Région Basse-Normandie Département Calvados Arrondissement Caen Canton Creully Code commune 14008 Code postal 14480 Maire
Mandat en coursJean Pierre Lavisse
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes d'Orival Démographie Population 260 hab. (2008) Densité 45 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 2 m — maxi. 53 m Superficie 5,82 km2 Amblie est une commune française, située dans le département du Calvados et la région Basse-Normandie et à l'extrémité nord-est du Bessin, peuplée de 260 habitants[1].
Sommaire
Géographie
Amblie se trouve à 5 km des plages du débarquement, à mi-chemin entre Bayeux (18 km) et Caen (18 km) et à 15 min de Ouistreham, « la porte vers l'Angleterre ». Elle est située au beau milieu de deux vallées, celles de la Thue et de la Seulles, non loin de la plaine de Caen.
Ses plaines alluviales (prés et marais), ses légers coteaux, et sa plaine agricole, lui confèrent une riche production agricole.
Toponymie
L'origine du nom peut être du latin Amblia, dérivé de Ambo Amnes, « les deux rivères ».
Histoire
Les origines de ce petit village, situé sur la route des moulins, sont incertaines. Le présence de l'homme y est cependant ancienne, comme en témoignent des traces humaines remontant à l'Antiquité. Durant plusieurs siècles, le territoire est attaché à la noblesse française à travers deux familles, dont sont issus notamment Achard de Bonvouloir et le comte du Buisson de Courson. L'activité textile est développée au XIXe siècle, employant en majorité des femmes. Des moulins à eau établis au bord de la Thue, qui fonctionnent encore jusqu'en 1945, traitent ainsi les fils textiles mais également le grain. Le village, comme tant d'autres, subit de plein fouet la dépopulation dès le début du XXe siècle. Après la Première Guerre mondiale, des paysans belges s'installent sur le territoire. Épargnée pendant la Seconde Guerre mondiale, bien que très proche des plages du débarquement, la ville apporte son aide à Caen accueillant dans un centre de réfugiés et de blessés des milliers de sinistrés. Intégrée dans la sphère d'influence caennaise, la commune subit une fois encore l'exode rural vers la grande ville.
Le 29 juin 1944, le Red Ensign canadien flotte sur le quartier-général de la Première Armée canadienne près d'Amblie. Pour la première fois dans l'histoire, les forces armées canadiennes se battent sous leurs propres couleurs.
Cette cérémonie est présentée au Centre Juno Beach ainsi que sur cette page où est aussi présenté le drapeau : le Red Ensign canadien comporte, sur le côté gauche, l'Union Flag ou Union Jack, drapeau du Royaume-Uni formé de la superposition des croix de saint Georges, saint Patrick et saint André. Il est frappé de l'écu des armoiries canadiennes, créées par le roi George V en 1924. Le Red Ensign demeure le drapeau national du Canada jusqu'en 1965. Il est alors remplacé par l'unifolié rouge et blanc[2].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1983 en cours Jean-Pierre Lavisse PS Conseiller général Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[3])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 318 267 266 276 258 292 260 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- L'église. Cette église porte les marques de nombreux remaniements. La nef romane du XIIe siècle, comme en témoignent les godrons, a conservé un seul bas-côté. La façade occidentale est refaite au XIIIe siècle. Au XIXe siècle, une tour a remplacé un clocheton du XVIe siècle, établi sur l'arcade séparant le chœur de la nef. Le chœur vouté primitif a été retravaillé en partie et une chapelle latérale a été retranchée. Seules, les cinq arcades ouvrant sur le bas-côté nord sont romanes. Certaines sculptures aux figures fantaisistes, telle une grosse tête d'homme ou des personnages mordus par des animaux mystérieux, relèvent d'avantage de plaisanteries d'atelier que de style roman typique. Au sujet du portail, il serait du XIIIe siècle, il est percé sur la façade occidentale, et entouré d'un tore orné d'anneaux. La présence de ce motif est rare, ne figurant qu'en très peu d'endroits en France.
- Le château de la famille Achard de Bonvouloir. Corps principal 1792 et milieu XIXe siècle, calcaire de Creully ; la propriété appartient à des descendants de Achard, l'un des compagnons de Guillaume le Conquérant durant la bataille de Hastings. Le château, entouré d'un grand parc, est composé d'un pavillon central surmonté d'un fronton triangulaire et flanqué de deux avant corps. Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp destiné à accueillir les milliers de sinistrés et de blessés de la ville de Caen est installé dans le bâtiment.
- Le Château du lieu-dit « les Planches » 1785. Au XVIe siècle, le domaine appartient à la famille des Planches. En 1738, il passe par mariage aux du Buisson de Courson. De 1785 à 1789, cette année étant inscrite sur une souche de cheminée, Nicolas du Buisson de Courson fait construire ce château à la place d'une construction vétuste. Décorée sobrement, la nouvelle demeure est composée d'un corps de bâtiment central couronné d'un fronton triangulaire sur chacune des façades et flanqué de deux pavillons « inscrit aux monuments historiques en 1982 ».
- Les fermes fortifiées.
- La ferme du Bourg, dit des « Fiquet » de style XVIe siècle. Cette ferme a été très largement remaniée aux XIXe et XXe siècles. La ferme anciennement Levallois des XIIIe siècle, XIVe siècle, XVIIIe siècle et XIXe siècle est une ferme typique du Bessin avec sa cour fermée, son pigeonnier, ses écuries, sa boulangerie, son grenier à blé, ses charretteries, ses deux porches de 1739 pour le porche principal et 1710 pour le porche qui menait anciennement aux champs face au château de Bonvouloir ; sur le corps d'habitation des traces d'architecture tels que deux lavabos « puisette » de style XIIIe et XIVe siècles et son pignon occidental, et sa tour à escalier à vis typique du Moyen Âge abritait naguère un logis seigneurial très remanié au XIXe siècle. Au nord du corps d'habitation se jette la Thue et la Seulles, tout près du Moulin de la Porte qui possédait deux roues, ce moulin abrita durant le débarquement la cantine des Canadiens.
- Ferme du château XIXe siècle « Ferme des Fiquet Vallerande ». Une curiosité architecturale pour notre région car de style Maine Anjou.
- Les différents moulins de la commune (malheureusement sans roue). Situé sur la route des moulins, le village disposait au XIXe siècle d'une dizaine de moulins repartie sur la Thue. Ces établissements jouent un rôle important dans l'industrie, abritant des minoteries dans cette région essentiellement céréalière, ou foulant les textiles, comme à Cully.
- La vallée de la Seulles et de la Thue (les deux rivières bordant la commune)
- Le Jardin des Marettes, jardin pédagogique à vocation potagère.
- Le vieux pressoir dans le domaine du château de la famille de Bonvouloir. Bâtisse de style moyenâgeuse, datant approximativement des XVe et XVIe siècles peut-être même antérieur, fut à une certaine période le pressoir du village, on peut encore y apercevoir son tour à cidre et son pressoir.
- Le vieux pont piétonnier (1743), en calcaire de Creully (300X200X400) Situé après le dernier moulin d'Amblie, ce pont enjambe la Seulles. Le second bras de la rivière est franchi par une passerelle. Le pont était emprunté par les vaches allant paître de l'autre côté de la rivière. Délabré par cet usage, il a été restauré après l'aménagement d'un gué en aval, destiné au passage du bétail.
- La carrière de pierre d'Orival (époque mérovingienne) De cette carrière, exploitée à ciel ouvert, est extraite la pierre appelée « carreau d'Orival ». Cette pierre à un grain plus gros et est donc plus résistante au gel que celle de Caen. Dès l'époque mérovingienne, l'exploitation de la carrière constitue un pôle économique important pour plusieurs communes. Des traces d'anciens fours à chaux en sont un témoignage. Aux XIe et XIIe siècles, le carreau d'Orival est employé dans la construction de monuments tels que la cathédrale de Bayeux. Ces carrières sont mentionnées pour la première fois en 1692 dans les fermages de l'abbaye de Fécamp. Dès le XIXe siècle, la pierre, toujours extraite au début du XXIe siècle, est exportée à de grandes distances.
Galerie
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Clocher de l'église
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[4].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Commune du Calvados
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