Khalid ibn al-Walid

Khalid ibn al-Walid

Khâlid ibn al-Walîd (584 - 642)[1] appelé également Abou Soleyman[2] ou Abou Walîd Aydhâ[3] est un quraychite et le principal général du prophète de l'islam Mahomet après sa conversion à l'islam. Il participe, après la mort de Mahomet, à la reconquête de la péninsule d'Arabie et est le commandant des armées musulmanes lors des conquêtes de l'Irak et de l'Empire byzantin (bataille de Yarmouk). Sur plus de cent batailles qu’il commande, il n’en perd aucune.

Sommaire

Biographie

Avant la mort de Mahomet

Khâlid, le chevalier de Quraych renonce au polythéisme de ses ancêtres et se convertit à l'islam. Durant l'expédition de Mouta, qui a eu lieu en septembre 629[4], Khâlid était un simple soldat, lorsque les chefs musulmans furent tués, il commanda l'armée. Les victimes parmi les musulmans étaient nombreuses et leur puissance affaiblie ; les Byzantins étaient proche de l'écrasante victoire, mais Khâlid ibn Al-Walîd prend l'initiative de diviser l'armée en groupes pendant que la bataille fait rage en ayant donné au préalable les consignes à suivre. L'armée musulmane s'est alors repliée en bon ordre. Cela lui a valu le titre de « sabre dégainé de Dieu[5] » décerné par Mahomet.

Il fut choisi pour mener l'aile droite de l'armée musulmane lors de la conquête de La Mecque. Lorsqu'il entra dans la cité sainte des musulmans, il baissa la tête en reconnaissance à Dieu qui l'avait guidé vers l'islam. Khâlid resta présent aux côtés de Mahomet mettant son génie militaire au service de la nouvelle religion.

Règne d'Abû Bakr

En 632, après la mort de Mahomet des troubles éclatèrent dans diverses tribus sous le califat d'Abou Bakr. Musaylima ben Thimâma, un homme prétendant être prophète apparaît pour concurrencer Mahomet dans le centre de l'Arabie.

Khâlid était aux commandes d'une partie des armées musulmanes pour rétablir l'ordre et combattre si cela s'avérait nécessaire. Il usa de sa ruse de fin stratège et réussit à remettre de l'ordre dans les tribus révoltées (batailles de la Ridda). Il combattit avec fougue et ardeur l'armée de Musaylima.

Guerre contre les Banû Tamîm

Dans la tribu des Banû Tamîm, Sajâh de la tribu des Banû Taghlib[6], une prophétesse d'origine chrétienne née à Mossoul avait pris la tête des rebelles contre l'islam. Elle professait une sorte de syncrétisme entre l'islam et la le christianisme. Elle cherchait une alliance pour se renforcer contre le calife[7]. Parmi la troupe de Banû Tamîm se trouvait Mâlik ben Nuwayra. Il était chargé de la collecte de l'impôt (zakat) mais y avait renoncé à la mort de Mahomet. Sajâh fit mouvement vers Al-Yamâma (en)[8] pour faire alliance avec Musaylima. Ce mouvement inquiéta autant Musaylima que Khâlid ibn al-Walîd qui se trouvait lui aussi dans les parages. Les armées musulmanes se retirèrent à deux jours de marche pour éviter l'affrontement.

Après quelques jours, Sajâh et sa tribu se retirèrent en Irak laissant les Banû Tamîm. Ces derniers étaient inquiets des réactions d'Abû Bakr et de son général Khâlid ibn al-Walîd. Ils envoyèrent une ambassade auprès du calife pour plaider leur cause. Le calife était prêt à pardonner mais `Omar s'interposa et déchira le traité qui venait d'être signé. `Omar imposa au calife sa décision d'envoyer Khâlid ibn al-Walîd faire le tri et mettre à mort les apostats.

Khâlid engagea une campagne contre les Banû Tamîm laissant Musaylima tranquille. Mâlik ben Nuwayra désirait éviter l'affrontement, il conseilla aux tribus de se disperser pour ne pas donner l'impression d'être en ordre de bataille. Khâlid cherchait un moyen de savoir qui avait apostasié ou non. Mâlik prisonnier n'a pas su convaincre qu'il n'était pas un apostat, il fut décapité. Sa très belle épouse Umm Tamîm a plu à Khâlid qui l'a épousée. Ce meurtre et ce mariage lui furent reprochés par Abû Bakr et par `Omar.

Guerre contre Musaylima

Article détaillé : Musaylima.

Après cette campagne contre les Banû Tamîm, les armées musulmanes se retournèrent vers Al-Yamâma dans laquelle Musaylima s'était retranché.

La victoire est payée chèrement, 1 100 musulmans sont tombés, mais Musaylima est mort au combat. Les partisans de Musaylima se replient dans leur forteresse. Madjâ', l'un des généraux de Musaylima réussit à faire croire à Khâlid qu'il dispose encore de troupes fraîches et parvint ainsi à obtenir des conditions de reddition très favorables. Khâlid reçut une lettre, signée d'Abû Bakr, lui reprochant cette erreur.

Au cours de cette bataille meurtrière de nombreux compagnons de Mahomet, dont Zayd ben al-Khattâb frère d'`Omar, ont été tués. `Omar suggéra à Abû bakr de faire une première recension écrite des sourates du Coran de peur que la tradition se perde si les compagnons venaient tous à mourir. C'est à Zayd ben Thâbit qui avait été le secrétaire de Mahomet, qu'échut cette tâche. Ce livre, quand il fut achevé, fut gardé par Hafsa, fille d'`Omar, et quatrième épouse de Mahomet.

Abû Bakr a envoyé onze généraux pour combattre les tribus qui ont rejeté l'islam après la mort de Mahomet. Khâlid fut chargé de la région d'Al-Yamâma.

Conquête de l'Irak

En 633, Abû Bakr lance la campagne de conquête de l'Irak. Khâlid part d'Al-Yamâma et se dirige vers Bassora puis Koufa. La population des villages qu'il traverse vient à sa rencontre et demande la paix contre le paiement d'un tribut. Khâlid accepte et continue sa marche vers Al-Hîra. La ville se rend facilement, Khâlid l'épargne contre le paiement d'un tribut. Khâlid se voit alors confier par la calife le commandement de toutes les armées d'Irak qui atteignent 10 000 hommes[9].

La bataille des chaînes

Les ordres d'Abû Bakr concernant Khâlid étaient d'attaquer Obolla[10] qui était la place forte frontière de la Perse. Obolla était l’un des ports principaux de l’Empire sassanide sur le Golfe, située sur les rives du Tigre à l’entrée de Bassora, un nœud de jonction d’une importance capitale. La place est défendue par 20 000 hommes commandés par Hormuz[11]. Les autres généraux reçurent l'ordre d'attaquer plus au nord et à l’ouest. Khâlid envoya à Hormuz une lettre qui disait : « J’arrive, moi, le général du vicaire de Dieu. Embrasse l’islam ou paye le tribut ou prépare-toi à la guerre[12]. »

La bataille commence par un duel d’homme à homme entre Hormuz et le Khâlid. Khâlid évite un coup de sabre porté par Hormuz. Khâlid le surprend en sautant sur lui, le soulève et le jette au sol et tire son poignard pour l’égorger. Hormuz appelle ses cavaliers pour lui porter secours. Les cavaliers encerclent les deux hommes pour dégager Hormuz et se débarrasser de Khâlid. Les musulmans réagissent rapidement. Ils écartent les Perses et les éloignent de Khâlid qui en profite pour trancher la tête d’Hormuz et la jeter au milieu des troupes perses.

Le lendemain Khâlid entre dans Obolla. On a trouvé dans un magasin des chaînes qui étaient destinées dit-on à enchaîner les prisonniers musulmans. Khâlid fit le partage du butin et en envoya le cinquième au calife à Médine avec en plus une tiare ornée de pierres précieuses et un éléphant

Peu après cette victoire Khâlid remporta une autre bataille, à Madsâr, contre les renforts que le roi de Perse avait envoyé pour soutenir Hormuz. Il y aurait eu 30 000 soldats perses tués ce jour là. Il y eut un butin considérable et Khâlid a permis à chacun de garder ce qu’il avait pris. Il envoya une lettre à Abû Bakr pour lui annoncer cette nouvelle victoire.

Bataille de Walaja

Cette bataille commence elle aussi par un combat singulier entre Khâlid et un guerrier perse surnommé « Mille cavaliers ». Khâlid parvient à transpercer son adversaire d'un coup de lance. Il revient au camp pour demander à manger car il avait fait le vœu de ne pas manger avant d'avoir tué cet homme. Après s'être restauré, Khâlid donne l'ordre d'attaquer. Le bilan pour les Perses fut encore plus mauvais qu'à Madsâr. Khâlid s'empara de Bassora et de tout le sud de l'Irak (Sawâd)[13].

Bataille de Lîs

Les tribus arabes, souvent chrétiennes, qui servaient à l'Empire Perse de troupes supplétives pour protéger ses frontières, ont vu l'arrivée de Khâlid comme une menace. Elles ont demandé l'aide de l'empereur. Celui-ci envoya un de ses généraux pour faire la jonction avec les Banû Bakr et les Banû `Idl. Khâlid prévenu de ce plan décida d'attaquer directement l'armée perse avant même qu'elle puisse faire sa jonction avec les deux tribus arabes.

L'armée perse est rejointe alors qu'elle s'était installée pour prendre un repas au bord de l'Euphrate. La bataille fut l'une des plus acharnées que les Perses aient faite. Khâlid donna l'ordre de ne pas tuer sur le champ les combattants mais de les faire prisonniers. Le lendemain, il fit conduire ces prisonniers sur la rive du fleuve. Il les fit décapiter de telle sorte que le fleuve devint rouge de leur sang. Khâlid fit ensuite le partage du butin en envoyant le quint au calife[14].

Soumission de la Sawâd

Amghîchîya[15] était la plus grande ville de la Sawâd, les propriétaires terriens (dihqân) s'unirent contre Khâlid. A Al-Hira l'un des plus importants d'entre eux, Azâdubè, organisa une armée pour combattre Khâlid. Il allait lancer son armée contre Khâlid mais il s'enfuit d'Al-Hira. La troupe se sentant abandonnée rentra dans Al-Hira. Khâlid envoya ses troupe prendre la ville. Il donna l'ordre à ses soldats de n'accepter que la conversion à l'islam pour avoir la vie sauve. Un groupe de moines qui vivaient là sortirent de la ville et implorèrent la grâce de Khâlid. Après cela les notables obtinrent la paix contre le paiement d'un tribut[16].

Tabari raconte alors l'entrevue de Khâlid avec un habitant de Al-Hira « âgé de trois cents ans et qui vécut encore soixante ans après Khâlid »[17].

Les propriétaires terriens voyant qu'ils ne pouvaient lutter contre Khâlid acceptèrent de payer l'impôt foncier. On réunit ainsi une somme de deux millions de dirhems qui fut remise à Khâlid. Khâlid s'est alors dirigé vers Anbâr

Prise d'Anbâr

Azâdubè, le fugitif d'Al-Hira s'était réfugié dans Madâ'in. Khâlid envoya deux messager à Madâ'in qui reçurent la réponse que seule la guerre devait décider. Anbâr était une place forte très ancienne sur la route entre la Sawâd et Madâ'in. Ses environs accueillaient bon nombre des tribus arabes en rébellion contre le calife. Parmi celles-ci on retrouvait des Banû Taghlib qui avaient suivi leur prophétesse à Al-Yamâma. Khâlid se précipita hors d'Al-Hira. Les tribus arabes qui étaient là vinrent s'affronter aux troupes musulmanes de Khâlid et furent repoussées. Le gouverneur persan voyant les fuyards s'empressa de quitter la ville et d'y laisser les habitants se défendre comme ils le pourraient. Khâlid fut inflexible, il ne voulu admettre qu'une reddition sans concession. L'hostilité permanente des bédouins chrétiens amena Khâlid à prendre des mesures de plus en plus dures. Les chefs furent décapités devant les murs de la ville et tous les hommes de la garnison furent mis à mort.

Il y avait un monastère où quatre jeunes gens s'étaient réfugiés. Ils se firent passer pour des étudiants recevant l'instruction des Évangiles. Ces quatre hommes sont, d'après la tradition musulmane, les ancêtres de quelques hommes célèbres comme Ibn Ishaq l'historien et Musa ben Nusayr le conquérant de l'Espagne[18].

Tabari raconte qu'après la prise d'Al-Anbâr, Khâlid fit une série de prises de places fortes et de batailles : Ayn at-Tamr, Dumat al-Jandal, Hacîd, Mudhaiyah, Thinîs, Rudhâb, Firâdh. Cette dernière bataille aurait fait cent mille morts au dire de l'auteur[19].

Sachant que le calife ne l'y autoriserait pas, Khâlid entreprit avec quelques compagnons un pèlerinage à La Mecque clandestin. À son retour Abû Bakr, à l'instigation de `Omar, écrivit à Khâlid une lettre de reproches pour avoir laissé son armée sans commandement. Le projet de Khâlid était encore de se diriger vers Madâ'in. Il resta à Al-Hira pour y préparer ses troupes.

Conquête de la Syrie

Jusqu'en en 634, les musulmans n'ont pas encore pénétré en Syrie qui est sous la domination de l'empereur de Byzance et où là aussi certaines tribus arabes servent à protéger les frontières. L'empereur de Byzance, faute de finances n'avait pas pu verser les subsides habituels aux tribus arabes chargées de protéger ses frontières. L'entrée en Syrie des troupes musulmanes a été facilitée. Les populations syriennes sont restées spectatrices de l'invasion musulmane.

Dans le but d'envahir ce pays, Abû Bakr constitua quatre corps d'armées, auxquels devait s'adjoindre un quatrième, formé de troupes venant de Médine sous les ordres de Mu`âwiya. Abû Bakr avait assigné une province à chacun de ses généraux : Abu `Ubayda avait reçu la province d’Émèse (Homs). Yazid ben Abî Sufyan reçut Damas. `Amru ben al-`Âs la Palestine. La Jordanie revenait à Churahbil ben Hasana. Se voyant devant une armée de 50 000 hommes les quatre généraux écrivirent à Abû Bakr qui demanda à Khâlid ibn al-Walîd de venir à leur aide. Khâlid pris la tête des opérations et positionna les troupes musulmanes sur les rives de la rivière Yarmouk.

Bataille de Yarmouk
Article détaillé : Bataille de Yarmouk.

Pendant la bataille, Abu Ubayda ben al-Jarrah est informé qu'Abû Bakr est très malade. C'est au début du combat qu'arrive la nouvelle de la mort du calife. `Omar qui succède à Abû Bakr destitue Khâlid dès son accession au pouvoir. Il envoi un messager a Abu Ubayda ben al-Jarrah pour lui annoncer qu'il vient de le nommer à la place de Khâlid. Abu Ubayda ben al-Jarrah préfère cacher la nouvelle à Khâlid pour ne pas démobiliser les troupes. Khâlid conserve le commandement de la bataille jusqu'à la victoire et c'est à ce moment-là qu’Abu Ubayda ben al-Jarrah décide d'annoncer à Khâlid la d écision d’`Omar de le nommer à sa place.

La destitution de Khâlid ibn al-Walîd marque la fin de la progression spectaculaire des conquêtes arabes au temps des quatre grands califes.

Règne d'`Omar

Après la victoire de Yarmouk, Khâlid a été tenu à l'écart.

L'année 639 marque une pause dans les conquêtes territoriales. Le calife fonde sa nouvelle capitale Koufa. Seul Abû `Ubayda ibn al-Jarrâh continue la conquête de la Syrie.

Seconde bataille d'Emèse

L'empereur byzantin Héraclius, voyant la progression des musulmans en Irak chercha à rallier les populations chrétiennes de Mésopotamie pour renforcer ses armées. Il y eut une armée de plus de cent mille hommes sous les murs d'Émèse (Homs). Aussitôt Abû `Ubayda appela des renforts. Yazîd ben Abî Sufyân vint de Damas Mu`âwîya ben Abî Sufyân vint de Césarée et Khâlid ibn Walîd resta à Chalcis pour réunir une armée en attendant les renforts venant d'Irak. Khâlid ibn al-Walîd arriva enfin et il conseilla à Abû `Ubayda de tenter une sortie. Une bataille de quatre jours s'engagea. Trois mille byzantins furent faits prisonniers. Trois jours après cette bataille l'armée d'Irak arriva enfin[20]. `Omar donna l'ordre à Abû `Ubayda de distribuer le butin même aux soldats de l'armée d'Irak qui n'avaient pourtant pas participé aux combats.

En 639, la Syrie est complètement conquise. Abû `Ubayda dans une lettre au calife, fait l'éloge de l'initiative de Khâlid lorsqu'il lui a demandé de faire une sortie hors des murs d'Emèse. En retour, `Omar ordonne à Abû `Ubayda d'interroger Khâlid sur l'origine de l'argent dont il se montre si prodigue, car il est dit : « Dieu n'aime pas les prodigues[21] ». Abû `Ubayda fait venir Khâlid de Chalcis à Emèse. Après avoir vainement interrogé Khâlid, Abû `Ubayda l'envoie à Médine rencontrer le calife. De nouveau interrogé sur l'origine de sa fortune, Khâlid répond qu'elle lui vient de la pointe de son épée. `Omar a destitué complètement Khâlid, lui reprochant de s'attribuer à lui seul ses victoires en oubliant qu'elles étaient dues à la volonté de Dieu. Abû `Ubayda est mort au cours de l'épidémie de peste qui a sévi en Syrie. Khâlid a perdu son dernier défenseur devant `Omar.

Mort de Khâlid

Mosquée de Khâlid ibn al-Walîd à Homs.

Sur son lit de mort, Khâlid ibn al-Walîd confia le secret qu’il convoitait tant depuis qu’il avait embrassé l’islam. Durant sa vie de militant de la cause musulmane, il désira ardemment être tué en combattant sur le chemin de Dieu: « J’ai fait tant de batailles, avait-il dit avant de mourir, et il n’y a pas d’endroit dans mon corps qui n’ait reçu un coup de sabre ou de flèche. Mais me voilà dans ma couche en train de mourir de mort naturelle comme meurt un chameau. » En attendant sa mort avec résignation, il dicta son testament, dans lequel il léguait son cheval et ses armes à `Omar, ses principaux biens. Il n’était pas intéressé par les choses de la vie mondaine. Son seul but consistait toujours à remporter la victoire sur les ennemis. Grâce à lui, les musulmans avaient mis fin aux mouvements de renégats, battu les Perses en Irak et les Byzantins en Syrie.

Aujourd'hui, le mausolée de Khâlid ibn al-Walîd est dans la mosquée de la ville de Homs en Syrie.

Notes et références

  1. arabe : ḫālid ben al-walīd, خالد بن الوليد
  2. arabe : abū sulaymān, أبا سليمان
  3. arabe : abū walīd ʾayḍā, أبا الوليد أيضا
  4. jumada al-awwal 8 A.H.
  5. arabe : sayf allah al-maslul, سيف الله المسلول
  6. Sajâh bint al-Hârith ben Suwayd at-Taghlibîya (arabe : sajāḥ bint al-ḥāriṯ ben suwayd at-taḡlibīya, سجاح بنت الحارث بن سويد التغلبية
  7. >Tabari, op. cit., vol. II, « Les quatre premiers califes », p. 36-37 
  8. Al-Yamâma (arabe : al-yamāma, اليمامة) Ville et région au centre de l'Arabie saoudite dans la région du Nadj, à 80 km au Sud-Est de Riyad.
  9. Tabari, op. cit., vol. II, « Les quatre premiers califes », p. 85-87 
  10. Site imprécis, entre le Tigre et l'Euphrate à une vingtaine de kilomètres de Bassora.
  11. Hormuz : déformation de Ahura Mazda la divinité du Zoroastrisme.
  12. Tabari, op. cit., vol. II, « Les quatre premiers califes », p. 88 
  13. Tabari, op. cit., vol. II, « Les quatre premiers califes », p. 90-91 
  14. Tabari, op. cit., vol. II, « Les quatre premiers califes », p. 92-93 
  15. Amghîchîya, en arabe : ʾamḡīšīyā, أمغيشيا
  16. Tabari, op. cit., vol. II, « Les quatre premiers califes », p. 94-95 
  17. Tabari, op. cit., vol. II, « Les quatre premiers califes », p. 95 
  18. (en) William Muir, op. cit. [lire en ligne], chap. XIII (« Syria—Fall of Damascus, 14 A.H. ») 
  19. Tabari, op. cit., vol. II, « Les quatre premiers califes », p. 106  Les autres batailles sont rapportées p.  99-106
  20. Tabari, op. cit., vol. II, « Les quatre premiers califes », p. 174-175 
  21. Le Coran, « Le Bétail », VI, 141 ; (ar) الأنعام

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Tabari (trad. du persan par Hermann Zotenberg), La Chronique. Histoire des prophètes et des rois, vol. II, Actes Sud / Sindbad, coll. « Thésaurus », 2001 (ISBN 2-7427-3318-3) .
  • Janine et Dominique Sourdel, Dictionnaire historique de l'islam, PUF (ISBN 978-2-130-54536-1), « Khâlid ibn al-Walîd », p. 468 


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