Jean marchand (syndicaliste)

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Jean Marchand (syndicaliste)

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L'honorable Jean Marchand, C.P., C.C., LL.D. (20 décembre 1918 - 28 août 1988) était un homme public canadien-français bien connu, un syndicaliste et un homme politique de la province de Québec, au Canada.

Né à Champlain le cadet d'une famille de six enfants, Marchand grandit dans une maison en briques en face de la route qui conduit à la gare. Son père Gustave meurt d'une maladie des reins en 1921. Sa mère, veuve, demeure à Champlain jusqu'en 1929, lorsqu'elle déménage à Montréal pour assurer un avenir à ses enfants. Marchand habite sur la rue Hutchinson et il rencontre Pierre Vadeboncœur. Il revient plus tard à Champlain en raison de la crise économique. À l'âge de quinze ans, en 1933, Marchand quitte Champlain pour étudier à l'Académie Saint-Joseph près de Québec. En 1939, il est admis directement à l'école des sciences sociales de l'Université Laval, qui venait d'être fondée l'année précédente par le père dominicain Georges-Henri Lévesque.

Ayant reçu son diplôme de la faculté, il devient le secrétaire général de la confédération des travailleurs catholiques du Canada en 1947, à l'époque du premier ministre Maurice Duplessis. Lors de la grève d'Asbestos en 1949, Marchand mène les travailleurs grévistes. C'est à ce moment qu'il rencontre Pierre Trudeau, le futur rédacteur de Cité Libre et premier ministre du Canada. Marchand a été sollicité pour être candidat lors de l'élection fédérale de 1963, mais il ne s'est pas présenté pour des raisons personnelles.

À l'élection fédérale de 1965, le Parti libéral convainc Marchand de se présenter, avec Trudeau et Gérard Pelletier. Cette équipe forme ce que l'on appelle dès lors les trois colombes, des hommes publics Canadiens Français envoyés à Ottawa pour réformer la politique fédérale canadienne. Trudeau et Pelletier ont été rapidement élus dans les forteresses «rouges» de Montréal, alors que Marchand a dû mener un combat électoral plus ardu à Québec. Marchand a promptement reçu un poste dans le cabinet de Lester B. Pearson après son élection.

Lorsque Pearson a pris sa retraite en 1968, Marchand était vu comme le candidat québécois qui avait les meilleures chances de le remplacer, devant Trudeau, mais il refusa de mener la course à la direction du Parti libéral. Trudeau avait la voie libre pour se présenter comme le candidat le plus viable pour maintenir le nouveau French Power établi depuis peu dans la capitale fédérale et déclenché par la Révolution tranquille. Trudeau remporta la course à la direction du parti et l'élection canadienne de 1968.

Dans le gouvernement Trudeau, Marchand occupa divers postes. En 1976, il démissionna de son siège à la Chambre des Communes car il était en désaccord avec une décision politique limitant l'usage du français aux contrôleurs aériens du Québec. Se présentant comme un opposant du programme séparatiste du Parti québécois, il fut défait comme candidat de Robert Bourassa lors de l'élection québécoise de 1976.

Marchand fut nommé au Sénat du Canada moins d'un mois plus tard, et il est devenu le Président de la Chambre en 1980. Il a été décoré au rang de Compagnon de l'Ordre du Canada en 1986.

Il participa à la rencontre de Bilderberg en 1965. [1]

Postes ministériels

Sous Pearson

  • Il a été nommé ministre de la citoyenneté et de l'immigration, puis ministre de la main d'œuvre et de l'immigration.

Sous Trudeau

  • Il a tenu plusieurs hautes responsabilités ministérielles sous le premier minsitre Pierre Trudeau. Il fut ministre des forêts et du développement rural de 1968 à 1969, ministre de l'expansion économique régionale de 1969 à 1972, ministre des transports de 1972 à 1975, ministre sans portefeuille de 1975 à 1976 puis ministre de l'environnement en 1976.

Liens externes

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