Jean de Dieu Raymond de Boisgelin

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Cardinal
Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin de Cucé de l'Église catholique romaine
Cardinal-prêtre
Naissance	27 février 1732 à Rennes (France)
Ordination sacerdotale	1764
Consécration épiscopale	28 avril 1765 par le card. Etienne-Charles de Loménie de Brienne
Évêque	Évêque de Lavaur (France) Archevêque d'Aix-en-Provence (France) Archevêque de Tours (France)
Créé cardinal	17 janvier 1803 par le pape Pie VII
Décès	22 août 1804 à Angervilliers (France)
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Jean-de-Dieu Raymond de Boisgelin de Cucé, pour les uns, le cardinal de Boisgelin, pour les autres, (Les Boisgelin de Cucé, font partie de la branche cadette de la maison de Boisgelin), est né à Rennes le 27 février 1732 et mort à Angervilliers, Seine-et-Oise, le 22 août 1804, homme religieux et écrivain français. Son cousin est Louis de Boisgelin

Le XVIII^e siècle

Il fait ses études au séminaire de Saint-Sulpice et à la Sorbonne. Le 26 décembre 1764, il est nommé évêque de Lavaur. Il prononce les oraisons funèbres du dauphin en 1765, du roi Stanislas en 1766 et de la dauphine en 1769.

Le 4 novembre 1770, il est transféré à l'archevêché d'Aix et se signala par sa charité lors d'une disette dont Aix-en-Provence eut à souffrir, et créa dans son diocèse plusieurs institutions utiles. Le 11 juin 1775, lors du sacre de Louis XVI, il prononce un discours sur la misère publique, qui est applaudi. En 1776, il est élu à l'Académie française. Il fut élu en 1787 membre de l'Assemblée des notables

Révolution française

Il est en 1789 député du clergé aux États généraux, vota l'abolition des privilèges et l'égale répartition de l'impôt, présida l'assemblée du 23 novembre au 4 décembre 1789, et proposa de la part du clergé un sacrifice de 400 millions, mais combattit de tout son pouvoir, par ses écrits comme par ses discours, la constitution civile du clergé, et émigra en Angleterre quand elle eut été promulguée.

L'empire

En 1801, après la signature du Concordat, il donne sa démission au pape et rentre en France. Il est nommé le 16 avril 1802 archevêque de Tours. Comme de nombreux ecclésiastiques, il flagorne Napoléon Bonaparte, et se montre partisan du Consulat à vie. Le 17 janvier 1803, il obtient la juste récompense de ses efforts et est créé cardinal par Pie VII. Il est ensuite fait sénateur, et grand officier de la Légion d'honneur.

Homme de lettres

Il cultivait les lettres avec succès.

On lui doit :

• une traduction en vers des Héroïdes d'Ovide (1786), le Psalmiste, traduction des psaumes (1799) ;
• des Oraisons funèbres de Stanislas Leszczyński, du Dauphin, fils de Louis XV, etc.

Sources

• Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
• Dictionnaire de biographie française, Librairie Letouzey et Ané, 1954.
• Biographie universelle ancienne et moderne, tome IV, A. Thoisnier Desplaces éditeur, 1843
• Catholic encyclopedia

Liens internes

• Maison de Boisgelin

Liens externes

1. Généalogie du cardinal de Boisgelin et de la Maison de Boisgelin (Base Roglo créée par Daniel de Rauglaudre)

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