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Jean-Pierre Franque
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Portail de la PeintureJean-Pierre Franque (1774 - 1860) était un peintre français.
Né à Buis-les-Baronnies, le 11 août 1774, décédé le 28 mars 1860 à Quintigny, fils de Jean Francou [1]et de Marguerite Signouret. Jean-Pierre Franque était berger avec son frère jumeau Joseph-Boniface quand ils furent remarqués par une dame noble de passage, qui fut impressionnée par les gravures de personnages et de paysages qu’ils avaient réalisés sur les rochers environnants[2].
À partir de 1786, ils étudièrent à Grenoble et durant la Révolution le département pris leur éducation à sa charge et fit connaître leur cas à l’Assemblée nationale. Ils furent placés sous la protection de Jacques-Louis David qui refusa toute forme de paiement pour leur éducation au nom de la gloire de la Révolution.
Jean-Pierre Franque devint assistant de David, participant notamment à la réalisation de L'Intervention des Sabines en 1799, et à ce titre bénéficia d’une chambre au dessus de l'atelier de celui-ci. Il devint à cette époque membre du groupe des Barbus sous l’influence de Pierre-Maurice Quays et organisa les réunions du groupe dans sa chambre créant suffisamment de dérangement pour être finalement renvoyé par David et être remplacé par Jérôme-Martin Langlois.
Après la mort de Quays en 1803, le groupe se sépara et Franque poursuivi une carrière sans véritable gloire.
Il débute au Salon en 1806 avec succès grâce à un projet de décoration pour le Palais de l'Élysée. En 1812, Il expose au Salon encore une Bataille de Zurich peinte sur une commande de Masséna.
Dans les années qui suivent il peint une série de sujets mythologique ou biblique. Vers la fin de sa vie, il se consacre au portrait. Son épouse Lucile Messageot (1780 - 1802), peintre, née à Lons-le-Saunier.
Liste de ses tableaux
- Allégorie de l’État de la France, (1810), Musée du Louvre, Paris
- Bataille de Zurich, (1812)
- Marquise de Montespan (1838)
- Portrait de César de Vendôme, (1840), tableau détruit.
- La Vierge écrasant la tête du serpent, Moissac, église paroissiale.
- Saint Jean-Baptiste reprochant à Hérode son adultère, église Saint-Jean-Saint-François d'Asssise.
- Hercule arrachant Alceste des Enfers, Valence, musée des Beaux-Arts,voir le site Tribune de l' art, achat en 2007 de la galerie Terrades, Paris.
Envois aux Salons
- 1806, Songe d'amour causé par la puissance de l'harmonie, mentionné au Palais de l'Élysée.
- 1812, Bataille de Zurich, (en collaboration avec son frère Joseph), commandé par Masséna.
- Portrait de femme.
- 1814, Hercule arrachant Alceste (en collaboration avec son frère Joseph.
- 1817, Josabeth dérobant Joas aux fureurs d'Athalie, Musée de Nîmes.
- 1819 Conversion de saint Paul, Musée des Beaux-Arts de Dijon, copie en tapisserie par la manufacture des Gobelins.
- 1822, Angélique et Médor, Musée de Besançon.
- Jupiter endormi dans les bras de Junon sur le mont Ida, Montauban, Musée Ingres
- L'Archange Michel terrassant le démon.
- Une bergère effrayée par l'orage.
- 1844, La Nouvelle vie.
- 1851, L'Assomption de la Vierge.
- 1852 Élévation de l'âme à Dieu.
- 1853, La sainte Vierge et l'enfant Jésus.
- Portrait de Mgr Quélen, archevêque de Paris.
Notes et références
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