- Jean-Victor Bertin
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Jean Victor Bertin Portrait de Jean-Victor Bertin par Robert Lefèvre Naissance 20 mars 1767
ParisDécès 11 juin 1842
ParisNationalité France Activité(s) Peintre paysagiste Maître Pierre-Henri de Valenciennes
Gabriel-François DoyenÉlèves Camille Corot, Achille Etna Michallon, André Jolivard, Charles-François Daubigny, Léon Cogniet, Antoine-Félix Boisselier, Jules Coignet Récompenses Médaille d'or au Salon de 1808
Légion d'honneur en 1822modifier Jean Victor Bertin (1767-1842) est un peintre paysagiste français du courant néoclassique. Considéré comme un des maîtres de l'école du paysage historique, il peignit une abondante production inspirée par l'Italie.
Sommaire
Éléments biographiques
Né le 20 mars 1767[1] à Paris, ce fils d'un maître perruquier fut l'élève de Pierre-Henri de Valenciennes.
Il entra à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1785, comme élève de Gabriel-François Doyen. Entre 1785 et 1793, il participa à divers concours d'émulation et, à partir de 1793, exposa régulièrement au Salon jusqu'à sa mort. Il obtint un prix d'encouragement en 1799 et son travail est salué par une médaille d'or de 1e classe d'une valeur de 250 F en 1808. Il fut décoré de la Légion d'honneur le 21 août 1822.
Plusieurs œuvres lui furent commandées pour le palais du Trianon et le château de Fontainebleau entre 1811 et 1817. Son talent fut apprécié par des amateurs prestigieux, tels que le duc de Berry ou le banquier Jacques Laffitte et, à partir de 1833, l'État lui acheta régulièrement des œuvres, en particulier le Ministère de l'Intérieur afin d'enrichir les musées de province.
Il forma d'excellents élèves, entre autres Camille Corot, Achille Etna Michallon, Antoine-Félix Boisselier, André Jolivard, Charles-François Daubigny et Jules Coignet.
A sa mort, survenue le 11 juin 1842 à Paris, après une vieillesse marquée par la gêne financière, il laissa sa veuve dans une profonde détresse matérielle.
Œuvres
On cite de lui :
- Cicéron à son retour d'exil;
- une Entrée du Parc de Saint Cloud (Museum of Fine Arts - Boston) ;
- une Fête de Bacchus ;
- une Fête du dieu Pan ;
- une Offrande à Vénus ;
- un Paysage italien, 1829, (Musée d'art de Toulon) ;
- une Vue de la ville de Phoenos ;
- une Vue prise à Essonnes (Musée du Louvre).
- Paysage aux grands arbres, musée Jeanne-d'Aboville de La Fère
- Vue de Spolète, début 19e siècle, huile sur toile, signée en bas à gauche J. V. Bertin, 51,5 x 72,7 cm, exposée au Salon de 1839, inv. 7823, Musée d'Évreux.
[Dans cette œuvre, Jean-Victor Bertin, conformément aux préceptes de son maître Pierre-Henri de Valenciennes qui préconise le paysage historique, choisit le site de Spolète en Toscane. Spolète est la ville devant laquelle Hannibal, après la bataille de Trasimène, fut contraint de capituler face à la courageuse résistance de ses habitants (217 av. J.-C)].
Liens externes
Source
- Charles Gabet : Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle (Paris, 1831) p. 54-56.
- Suzanne Gutwirth, Un paysagiste néo-classique (1767-1842), Gazette des Beaux-Arts, juin 1974.
Notes et références
Catégories :- Peintre paysagiste français
- Naissance en 1767
- Décès en 1842
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