- Jean-Désiré Ringel d'Illzach
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Pour les articles homonymes, voir Ringel (homonymie).Jean-Désiré Ringel, dit Jean-Désiré Ringel d'Illzach, né à Illzach (Haut-Rhin) le 29 septembre 1849 et mort à Strasbourg le 28 juillet 1916, est un sculpteur, médailleur et graveur français.
Sommaire
Biographie
Élève de François Jouffroy et d'Alexandre Falguière à l'École des beaux-arts de Paris[1], il se fait connaître pour ses médaillons en matériaux divers — bronze, terre cuite, grès, pâte de verre — où sont portraiturées des centaines de personnalités du monde artistique, littéraire, politique et scientifique de son temps, depuis Charles Gounod, Sarah Bernhardt et Auguste Rodin jusqu'à Étienne Arago, Louis Pasteur et Camille Flammarion en passant par Nathaniel Hawthorne, Ernest Renan et Victor Hugo, Ferdinand de Lesseps, Jules Grévy et Léon Gambetta.
Établi à Paris dans son atelier rue Chardon-Lagache, il n'a cesse d'expérimenter des procédés nouveaux pour couler les métaux et les matières vitrifiables. Il obtient ainsi notamment des émaux agglomérés, semblables à des pierres précieuses aux tonalités étranges[2]. Il se fait connaître aussi pour ses masques, dont certains, comme celui de Maurice Rollinat, sont en cire multicolore. Comme d'autres de ses œuvres, il la reproduit ensuite sous forme de gravure.
Œuvres
Une partie de son œuvre sculpté s'inspire de la musique. Ainsi, cette série de statues allégoriques représentant les neuf symphonies de Beethoven. Ainsi encore cette statue polychrome évoquant la Marche de Rákóczy de Berlioz, exposée à la deuxième biennale de Venise en 1897[3].
Certaines de ses œuvres sont conservées en France au musée du Louvre, au musée d'Orsay, au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg et au musée des Beaux-Arts de Bordeaux, la plupart appartenant cependant à des collections particulières.
Sculptures
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Masque du poète Maurice Rollinat (1892)
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Le singe et le dauphin (1903)
Lithographies
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Condottiere.
L'Artiste, juillet 1891. -
Jean Richepin.
L'Artiste, janvier 1892. -
Maurice Rollinat.
L'Artiste, décembre 1894. -
La Symphonie pastorale.
L'Artiste, juillet 1897.
Notes, sources et références
- Grove Dictionary of Art. Selon cette même source, il fut également élève d'Ernst Hähnel à la Hochschule für Bildende Künste de Dresde.
- L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 7 mai 1901, col. 797-797.
- Catalog of the Venice Biennale : esposizione internazionale d'arte delle Città di Venezia, second exhibition, 1897, New York : Arno Press, 1971, p. 36.
Voir aussi
Bibliographie
- (de) Theodor Knorr, Ringel-Illzach : ein elsässischer Bildner, Dusseldorf, 1905
- (fr) Maurice Guillemot, « Notes artistiques, Ringel d'Illzach », in Revue monégasque, avril 1894
- (fr) Gaston Kern, À la mémoire de Ringel d'Illzach, Strasbourg, 1919
- (fr) Anselme Laugel, « Biographies alsaciennes. IV Ringel d'Illzach », in Revue Alsacienne Illustrée, 1900
- (fr) Paul Leroi, « Ringel, statuaire, médailleur, dessinateur et aquafortiste », in L'Art, 1885
- (fr) Jean-Luc Olivié, État des recherches sur un sculpteur inconnu du XIXe siècle : Ringel d'Illzach 1847-1916, Université Paris 1, s. d., 124 p. (mémoire de maîtrise d'Histoire de l'art)
- (fr) Jean-Luc Olivié, « Ringel, un sculpteur et la céramique, à Paris et à Strasbourg », in Strasbourg 1900 : naissance d'une capitale (actes du colloque, Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg, 1-4 décembre 1999), Somogy, Paris ; Musées de Strasbourg, Strasbourg, 2000, p. 84-91 (ISBN 2-85056-387-0)
Lien externe
Catégories :- Sculpteur français
- Graveur français
- Médailleur
- Naissance en 1849
- Décès en 1916
- Sculpteur alsacien
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