- Jan-Pieter Suremont
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Pieter ou Pierre-Jean ou Pierre-Hans ou Jan-Pieter Suremont, né à Anvers, le 29 janvier 1762, et mort dans cette ville, le, 8 mars 1831, est un compositeur et un musicologue flamand du Royaume des Pays-Bas[1],[2] ayant des « qualités esthétiques indéniablement présentes »[3].
1817 : Participation à un concours de composition
En 1817, l’Institut royal néerlandais organise un concours de composition pour une cantate pour chœur et orchestre avec comme titre De Toonkunst (la musique) auquel réagissaient finalement dix participants: à part Suremont, aussi Guillaume Kennis, Jan Baptist d’Hollander et Jan Janssens. Ces compositions musicales comptent parmi les exemples les plus précoces en Flandre au XIXe siècle d’œuvres vocales en langue néerlandaise d’une certaine envergure[4]. Á part cette cantate néerlandaise, Suremont crée aussi la cantate Nederlandsch Zegepraal[3].
1820 : Membre de la Société royale des Beaux-Arts
Le 26 juin 1820, Suremont fut élu membre de la quatrième classe du la Société royale des Beaux-Arts, (Koninklijke Maatschappij van Schoone Kunsten)[5].
1822 : Supervision de la restauration de l’orgue de la cathédrale Notre-Dame d’Anvers
Suremont a été chargé de la supervision de la restauration de l'orgue de la cathédrale Notre-Dame d’Anvers (entre 1822 et 1829). Une correspondance intéressante entre Suremont et le facteur d'orgues et restaurateur Pieter Jan de Volder à d’ailleurs été retrouvée par le Centre d’Études de la Musique flamande (Studiecentrum voor Vlaamse Muziek) à Anvers[6].
1824 : Opéra
Suremont a composé un opéra en trois actes, Les trois cousines, dont la première représentation a eu lieu à Anvers en 1824[7].
1824-1829 : L’Étude de l’école polyphonique néerlandaise ou franco-flamande
Suremont était, initialement, le seul à avoir envoyé une dissertation en réponse au concours organisé en 1824 à la demande du professeur C.A. den Tex et de J. de Vos Wz. par la quatrième classe de l’Institut royal néerlandais pour les Sciences, les Lettres et les Beaux-Arts (Koninklijk Nederlandsch Instituut van Wetenschappen, Letterkunde en Schoone Kunsten), dont il était d’ailleurs membre, avec le but de vérifier quelles mérites avaient acquises les Néerlandais, principalement aux XIV, XV et XVI siècles, en matière de musique, et dans quelle mesure, les artistes néerlandais de cette époque s'étant rendus en Italie, avaient pu avoir une influence sur les écoles de musique qui s’étaient formées peu après en Italie[8], mais son étude n’a pas été considéré.
Après deux ans, le concours fut relancé, et cette fois-ci les organisateurs recevaient deux dissertations – l’une par l’Autrichien Rafäel Georg Kiesewetter, l’autre par le Néerlandais François-Joseph Fétis – qui furent rémunérées en 1828, respectivement par une médaille d’or et une médaille d’argent ; c'est également en 1828, à Anvers, que la Veuve J.S. Schoesetters publie l’Opuscule apologétique sur les mérites des célèbres musiciens belges inventeurs et régénérateurs de la musique aux 14e, 15e, et 16e siècles, fruit de l’activité musicologique de Suremont, qui participa ainsi au premiers débuts de l’étude musicologue de l’école polyphonique franco-flamande ou néerlandaise[9]. Les dissertations de Kiesewetter en Fétis n’ont été publiées que l’année suivante[10].
Notes et références
- [7] Sipke M. Hoekstra, Hector & Caecilia of De contemporaine Nederlandse Berlioz-receptie, naar het tijdschrift Caecilia 1844-1874, ingeleid en verklaard, thèse de licence, Utrecht, 2006, p.9
- [1] Biographie sur le site web Dolmetsch
- [2] Biographie sur le site web Compositeurs de Belgique
- Tielt, 1987, ISBN 90-209-1424-3, p. 16 Hendrik Willaert & Jan Dewilde, Het lied in ziel en mond – 150 jaar muziekleven en Vlaamse Beweging, Lannoo,
- Brussel, 1862, p. 167-168, cité par Hendrik Willaert & Jan Dewilde, Het lied in ziel en mond – 150 jaar muziekleven en Vlaamse Beweging, Lannoo, Tielt, 1987, ISBN 90-209-1424-3, p. 17 J.Grégoir, Galerie biographique des artistes musiciens belges du XVIII et du XIXè siècle,
- [3] D.J. van de Kaa & Y. de Roo, De leden van de Koninklijke Nederlandse Akademie van Wetenschappen, Een demografisch perspectief: 1808 tot 2008, KNAW Press, Amsterdam, 2008, pp. 165, 167
- [4]Jan Dewilde, biographie de Pieter Jan de Volder sur le site web du Centre d’Études de la Musique flamande
- [5] Hugo Riemann, Opern-handbuch, Georg Olms Verlag, 1979, ISBN 3-487-06823-0, 9783487068237, p. 574
- 1829, comme cité par Hendrik Willaert & Jan Dewilde in Het lied in ziel en mond – 150 jaar muziekleven en Vlaamse Beweging, Lannoo, Tielt, 1987, ISBN 90-209-1424-3, p. 18 "Welke verdiensten hebben zich de Nederlanders, vooral in de 14e, 15e en 16e eeuw, in het vak der toonkunst verworven en in hoeverre kunnen de nederlandsche kunstenaars van dien tijd, die zich naar Italiën begeven hebben, invloed gehad hebben op de muzijkscholen, die zich kort daarna in Italiën hebben gevormd?", titre de la publication de
- [6] W.H. Thijsse, Zeven eeuwen Nederlandse muziek. Kramers, Rijswijk, 1949, p. 7
- Tielt, 1987, ISBN 90-209-1424-3, p. 18 Hendrik Willaert & Jan Dewilde, Het lied in ziel en mond – 150 jaar muziekleven en Vlaamse Beweging, Lannoo,
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