Alldeutscher Verband

Alldeutscher Verband

Le Alldeutscher Verband (ligue pangermaniste) a existé de 1891 à 1939 et était le plus petit en nombremais pas sur le plan financierdes mouvements agitateurs existant dans lEmpire allemand. Il était perçu comme un groupement des plus bruyants et des plus influents. Son programme était expansionniste et nationaliste. En particulier dans lempire austro-hongrois des Habsbourg un antisémitisme et un anti-slavisme sétaient déjà fait jour avant la Première Guerre mondiale. Sur une base régionale, le Alldeutscher Verband saffichait en union personnelle avec les groupements appelés Kriegsvereinen (groupements bellicistes).

Sommaire

Histoire

Prologue

Le déclencheur initial de la fondation du Alldeutscher Verband fut la signature du traité Heligoland-Zanzibar le 1er juillet 1890. Alfred Hugenberg publia dans plusieurs journaux un appel qui demandait la création dun Nationalverein (ligue nationale) pour la défense des intérêts coloniaux allemands. Ceci déboucha sur une réunion le 28 septembre 1890 à Francfort-sur-le-Main, que les membres du Alldeutscher Verband allaient par la suite considérer comme lévénement fondateur de leur association. Parmi les membres fondateurs figuraient Alfred Hugenberg, Emil Kirdorf, Emil Possehl, Friedrich Ratzel et dautres.

Développement jusquen 1918

Le 9 avril 1891 le « Allgemeine Deutsche Verband » vit le jour à Berlin avec le soutien de Carl Peters. Ce ne fut quen 1894 quil reçut le nom de Alldeutscher Verband. Dans lacte constitutif, il était précisé que la nouvelle association nentendait pas combattre le gouvernement, mais souhaitait le rendre sensible à lesprit de son programme. Les buts fondamentaux étaient de ranimer la conscience nationale, d'organiser ladministration et le soutien des intérêts allemands à létranger et d'exiger une politique en faveur des intérêts allemands marquée par des actes.

La dénomination "Alldeutsch" (tout allemand, pangermain en français), au départ conçue essentiellement comme un élargissement de "Reichsdeutsch" (empire allemand), avait dans les expressions utilisées au sein du groupement une seconde signification, celle "dune fidélité patriotique particulière"; - lexpression devint un comparatif du mot "Deutsch" (allemand).

La reconnaissance par les Alldeutschen de la complète communauté de tous les Allemands, et pas seulement de ceux qui se trouvaient au sein des frontières de lempire, et leur approche völkisch faisaient naturellement de la maison des Habsbourgs la cible principale de leur propagande, puisque cest en Autriche-Hongrie que se trouvaient les groupes de populations germanophones les plus importants qui ne faisaient pas partie de lempire allemand.

Au cours des premières années dexistence du mouvement, il y eut dinnombrables discussions sur les orientations à adopter. Ainsi, le président de lépoque, Karl von der Heydt, défendait lidée que le groupement devait créer son propre parti politique, alors que ses opposants exigeaient au contraire une stricte indépendance et le maintien du mouvement en dehors de la politique des partis. Ce fut en définitive cette position qui finit par simposer. Le programme Alldeutsch était déjà fixé dans ses tendances fondamentales dès les années 1890. Expansion, développement de la flotte, soutien à ce qui accentuait le caractère national allemand et combat contre les minorités de lEmpire allemand. Ce dernier aspect visait en particulier les Polonais à lEst et les Alsaciens-Lorrains.

La journée de lassociation de 1903 créa une césure dans lhistoire du Alldeutscher Verband. Le futur président Heinrich Class y tint un discours intitulé « Bilan de la nouvelle orientation ». Par ce discours, dans lequel il sen prenait aigrement non seulement au chancelier von Bülow, mais aussi à lempereur Guillaume II, le Alldeutscher Verband matérialisa son passage à lopposition nationale. En substance, on reprochait à lEmpire allemand ses renoncements en matière de politique étrangère et on exigeait une représentation plus énergique de lAllemagne vis-à-vis de létranger. Lopposition croissante du groupement contre la direction de lEmpire et Guillaume II conduisit le groupement au bord de la rupture interne.

Friedrich Ratzel

Cest pour cette raison quen 1908 Class, qui avait été élu président du groupement, se sentit dune part obligé de mettre un frein aux critiques acerbes à lencontre de la politique de la direction de lempire et, dautre part, en particulier dans la question de la politique allemande à légard de lAutriche-Hongriede revoir entièrement la ligne défendue jusqualors par le groupement. Alors que, jusquen 1908, la question de lannexion des territoires germanophones de lAutriche-Hongrie à lEmpire allemand était un point central, on allait désormais se contenter de recommander un lien étroit entre la double couronne habsbourgeoise et lEmpire allemand. Ceci souleva toutefois une certaine opposition au sein de lassociation. Theodor Reismann-Grone en particulier, éditeur du très influent Rheinisch-Westfälischen Zeitung se déclara entièrement contre lorientation modifiée par Class. Jusquà ce quéclate la Première Guerre mondiale, ce dernier nosa pas assumer ouvertement le conflit avec Reismann-Grone car il redoutait que cela ne conduise à un schisme au sein du groupement, ce qui aurait eu raison de linfluence que ce dernier avait sur le plan politique. En outre, le groupement faisait face à de considérables problèmes financiers qui lempêchèrent au moins jusquà la Première Guerre mondiale darriver à une consolidation. Sajoutaient à cela les contradictions croissantes avec dautres associations nationalistes. Pour ces raisons, le gouvernement de Berlin parvint à tenir le Alldeutscher Verband à lécart jusquà la Première Guerre mondiale et à ne lutiliser quen fonction de ses intérêts. Mais même à loccasion de la seconde crise du Maroc, le secrétaire dÉtat aux Affaires étrangères prit ses distances par rapport aux positions défendues par la direction du groupement.

Ainsi la sortie de la seconde crise marocaine montra les limites auxquelles se heurtaient les membres du Alldeutscher Verband lorsquils essayaient dexercer une pression effective sur le gouvernement. Pour cette raison, leur influence sur lopinion publique en Allemagne resta plutôt réduite. Aux yeux des Alldeutschen, le gouvernement dirigé par Bethmann-Hollweg avait cédé devant la France. Pour le Alldeutscher Verband, ceci signifiait un rejet de la politique nationale allemande. Par conséquent, les pangermanistes exigèrent un renforcement de larmée. La collaboration avec les autres groupements nationalistes resta toutefois réduite. A aucun moment, le Alldeutscher Verband ne put jouer en Allemagne un rôle décisif au sein des groupements nationalistes avant la Première Guerre mondiale. En définitive, les discussions internes au groupement en furent la cause. Elles eurent pour conséquence quau moment de la déclaration de guerre la Rheinisch Westfälische Zeitung, lorgane de Reisman-Grones allait être interdite, en même temps que le journal social démocrate Vorwärts, parce que ce journal sétait prononcé de façon très décidée contre lentrée en guerre de lAllemagne aux côtés de lAutriche-Hongrie.

La pensée des pangermanistes été pénétrée des enseignements du darwinisme social et de Lamarck, du Kampf ums Dasein (se battre pour être présent), du "Recht des Stärkerens" (le droit du plus fort) et la conviction que le peuple allemand en croissance rapide avait besoin de plus despace vital (Lebensraum en allemand) pour pouvoir survivre. Lors de la fondation du Alldeutscher Verband, on disait : « il faut vivre à nouveau lantique "Drang nach Osten" ». Si on leur faisait le reproche quils refusaient aux minorités les droits que pour leur part ils revendiquaient au profit de leurs congénères à létranger, ils admettaient souvent ne représenter que les intérêts de la nation allemande et donc davoir élevé leur nationalisme au rang de programme idéologique.

Le puissant écho que les Alldeutschen provoquaient avant et pendant la guerre à létranger, se retrouva toutefois moins mis en évidence dans les publications officielle du groupement qui, pour des raisons tactiques, se présentait comme « modéré et plein de mesure » que dans les écrits de ceux quon appelait les "Alldeutschen sauvages". Cest la raison pour laquelle les ouvrages les plus connus et les plus complets des auteurs étrangers qui sintéressent au danger représenté par le Alldeutscher Verband, ne contiennent quune fraction négligeable des propos qui sont attribuables au groupement. Les cercles Alldeutschen étaient imprégnés dun antisémitisme sombre et acéré, dun complexe obsidionnal exigeant lexpansion et de la reconnaissance de la guerre comme une force vitale créatrice, comme « régénérateur et conservateur, le grand médecin et jardinier, qui accompagne lhumanité vers son plus grand développement ». LÉtat que les Alldeutschen planifiaient dans leur écrits aurait, grâce à ses réglementations en faveur de lordre et lexigence dune « pureté de la race » de ses habitants, marqué laccomplissement de lÉtat militariste autoritaire prussien avec sa révérence vis-à-vis de lautorité et son uniformisation générale, liée à la discrimination des groupes marginaux ou des gens qui pensent différemment. Laccentuation exagérée portée sur le caractère national allemand concomitant à lexpulsion ou à lassimilation forcée des populations slave et juive des territoires annexés, fut mise par les Alldeutschen au même niveau que le renforcement des « anciennes vertus allemandes » comme le zèle, le sens du devoir et un conservatisme fermement ancré au sol. Ici aussi, lexpansion et le renforcement étaient censés repousser à lextérieur et donc apparemment résoudre des problèmes internes comme les tensions sociales ainsi que les injustices sociales, juridiques ou politiques.

Le Alldeutscher Verband au cours de la Première Guerre mondiale

La Première Guerre mondiale fut pour le Alldeutscher Verband une période de grand épanouissement. Enfin leurs exigences dexpansion continentales nétaient plus isolées, puisque le nombre de ses adhérents croissait, comme son influence sur les partis de droite. Le groupement développait alors une importance quil navait jamais rencontrée précédemment au sein de la société allemande.

Pour une propagande tournée vers des objectifs en relation avec la guerre, le groupement nétait toutefois pas un medium approprié, en raison de lacharnement dont il avait fait preuve pendant des années et qui lavait fortement discrédité dans les milieux bourgeois. Pour cette raison, il sen tint largement à un rôle de coordination et dintermédiation joué en arrière-plan, ses membres sengageant dans des groupes comme le "Unabhängigen Ausschuss für einen deutschen Frieden" (Comité indépendant pour une paix allemande). Celui-ci, avec des membres comme Stresemann; Westarp; Wangenheim; plus tard Tirpitz et H. St. Chamberlain; et son président pangermaniste Dietrich Schäfer, devint le centre des discussions portant sur le but de la guerre. Le Alldeutscher Verband agissait plutôt comme une espèce de « société holding » politico-idéologique qui fournissait aux autres associations des armes spirituelles. Par la suite, le Ausschuss allait prendre part à la fondation du Deutschen Vaterlandspartei (Parti de la patrie allemande), sorte de syndicat de tous les mouvements nationalistes auxquels collaboraient les mêmes hommes (02/09/1917).

Pendant la guerre, les radicaux pangermanistes soutenaient des objectifs extrêmes. Ainsi, ils préconisaient la création dune union douanière en Europe centrale sous hégémonie allemande. En outre, les Pays-Bas et la Suisse ainsi que la Belgique (quils appelaient « les parties de lEmpire allemand soustraites illégalement » [1648-1801]) et les parties isolées peuplées dAllemands de lAutriche-Hongrie ainsi que le Liechtenstein (appelés les « parties perdues de la Fédération » [1866]) devaient devenir membres de lEmpire allemand. De plus, des parties de la France devaient être mises sous surveillance allemande. Les plans concernant les frontières à lEst étaient semblables : la Russie devait perdre une partie substantielle de ses territoires à lOuest. Lempire britannique devait être écrasé au profit de lempire colonial allemand. Adolf Hitler reprit les idées relatives à lespace vital (le Lebensraum) du Alldeutscher Verband. Le concept de Lebensraum fut forgé par le géographe et membre fondateur du Alldeutscher Verband, Friedrich Ratzel. Ce dernier écrivit au tournant du siècle que lHistoire était un combat pour lespace vital et postula un « instinct dexpansion » des « peuples sains ». Lidée de laménagement de lEurope de lEst en tant que zone à coloniser fut également propagée dans un livre soutenu par le Alldeutscher Verband et rédigé par le théoricien militaire Friedrich von Bernhardi "Deutschland und der nächste Krieg".

Développement de 1918 à 1939

Après la Première Guerre mondiale, le Alldeutscher Verband ne joua plus un grand rôle sur la scène publique. A linstigation du haut fonctionnaire appartenant au Alldeutscher Verband et mentor, Paul Tafel, Anton Drexler avait fondé le DAP, précurseur du NSDAP. Dans la tourmente de laprès-guerre, il se lia au Parti des Corps Francs et soigna les contacts avec la réactionnaire Société de Thulé. Le 19 octobre 1918, la direction du Alldeutscher Verband émit un appel dans lequel le groupement se reconnaissait pour la première fois ouvertement antisémite. Cet appel fut suivi le 16 février 1919 par la « déclaration de Bamberg », qui confirmait la poursuite par le groupement de ses objectifs davant la guerre, tant au point de vue politique, que dans une perspective territoriale. En août 1919, suivit une modification du règlement qui recadrait la déclaration de Bamberg : rétablissement de lEmpire; création dune armée forte; récupération des territoires perdus; développement racial du peuple allemand; exclusion des Juifs du groupement.

En 1926, le Alldeutscher Verband et son président de lépoque, Elatz, revinrent encore une fois sous les projecteurs de façon brève et négative. La police criminelle de Berlin avait trouvé chez lui et chez dautres politiciens et hommes daffaires des plans détaillés dun coup dÉtat ayant pour objet lanéantissement de la République et la création dune dictature autoritaire. Laffaire généra dans la presse allemande une grande attention ainsi que beaucoup dincompréhension (en dehors des journaux dextrême-droite) et de refus.

Jusquen 1939, le Alldeutscher Verband narriva plus à marquer la politique allemande de son empreinte. Idéologiquement, le groupement se situait certes à proximité du NSDAP, mais ne le suivait toutefois pas inconditionnellement. En 1932, survint une brouille de courte durée entre le NSDAP et le groupement, lorsquil fut reproché au groupement davoir mis des bâtons dans les roues d'Hitler pour lempêcher daccéder à la chancellerie. En retour, les Alldeutscher reprochèrent aux Nationaux-socialistes davoir trahi lidée nationale et invitèrent leurs sympathisants à soutenir le Deutschnationale Volkspartei (DNVP). Après la prise du pouvoir par le NSDAP, les Alldeutschen furent tolérés en raison de leur proximité idéologique. En définitive, le 13 mars 1939, le Alldeutscher Verband fut dissout par Reinhard Heydrich au motif que leur programme (à savoir le rassemblement de tous les Allemands au sein dune Grande Allemagne) était rempli. Dans leur conception globale, dans leur exigence selon laquelle les Allemands en tant quindividus devaient se soumettre sans conditions à tout le peuple, représenté par lÉtat et les pouvoirs publics, les projets du Alldeutscher Verband étaient incontestablement précurseurs du national-socialisme. Lexpansion à lEst, la conquête dun nouvel espace vital ne furent pas des trouvailles dHitler, de lenfant des Alldeutschen (Fritz Fischer) ou de Himmler, mais étaient des concepts qui avaient déjà été créés par les Alldeutschen.

Nombre de membres

Un an après sa fondation, le Alldeutscher Verband possédait déjà 21 000 membres. Ce nombre ne sera jamais dépassé avant la Première Guerre mondiale. En 1894, en raison de dissensions internes, le nombre de membres avait régressé jusquà 4 600 à peine. En 1900, le groupement disposait à nouveau de plus de 20 000 et au moment de la déclaration de guerre de 1914, 18 000 membres étaient enregistrés. En 1918, ce nombre était monté à 36 377 avant de commencer à redescendre. Le Alldeutscher Verband atteignit son plus grand nombre daffiliés en 1922 avec environ 52 000 membres. Par la suite, de nombreux membres quittèrent le mouvement si bien quen 1932, il ne comptait plus que huit mille membres. Jusquà sa dissolution en 1939, ce chiffre ne se modifia plus de façon significative. Outre laffiliation à titre individuel, il existait également une affiliation réservée aux sociétés qui permettait à des associations entières de devenir membres du Alldeutscher Verband. En 1905, cent et une associations, représentant environ 130 000 personnes au total étaient membres du groupement. Il nexiste pas de chiffres disponibles sur ce point pour la période postérieure à la Première Guerre mondiale. Le groupement lui-même neut jamais beaucoup de membres et ne fut jamais un mouvement de masse. Il disposait toutefois daffiliés et de sympathisants dans tous les secteurs importants de la vie publique par conséquent dune influence non négligeable.

Publications

  • Mitteilungen des Allgemeinen Deutschen Verbandes. (1891-1893); tirage : 12.000 exemplaires
  • Alldeutsche Blätter. (à partir de 1894); tirage hebdomadaire de 10.000 exemplaires
  • Flugschriften des Alldeutschen Verbandes. (1894-1914); au total 34 numéros, avec tirage variable
  • Der Kampf um das Deutschtum. (1897-1911); 16 numéros, quantités inconnues
  • Handbuch des Alldeutschen Verbandes. (à partir de 1897)
  • Alldeutsches Werbe- und Merkbüchlein. (à partir de 1897); une parution annuelle

Le mouvement Alldeutscher en Autriche

Au Alldeutscher Verband de lEmpire correspondit en Autriche-Hongrie et, après la Première Guerre mondiale, dans la République d'Autriche allemande (1918/1919) et ensuite dans la République d'Autriche (à partir de 1919) la Alldeutscher Bewegung (ADB), dont les cadres provenaient souvent des organisations national-socialistes autrichiennes et dont le bastion se trouvait à Vienne.

Le fondateur de la Alldeutschen Bewegung fut en 1901 le chevalier Georg von Schönerer. Les couleurs de la Alldeutschen Bewegung étaient le « Noir-Blanc-Rouge », à savoir les couleurs de lEmpire allemand, et il se considérait comme le successeur de la Deutschnationale Bewegung.

La Alldeutschen Bewegung était grande-allemande, antisémite, antisocialiste, voire antibolchevique et antidémocratique. Avec lincorporation des idées antisémites dans lidéologie du mouvement commença la séparation davec les grands-allemands qui par ailleurs restaient fidèles aux Églises chrétiennes alors que Schönerer commençait à détacher son mouvement du Judéo-christianisme en faveur de « Wotan ».

Bibliographie

  • Hering, Rainer: Konstruierte Nation. Der Alldeutsche Verband 1890 bis 1939, Hamburg 2004
  • Hartwig, Edgar: Alldeutscher Verband (ADV) 1891-1939, in: Fricke, Dieter (Hrsg.): Lexikon zur Parteiengeschichte, 4 Bde., Bd.1, Leipzig 1983, S.13-47
  • Kruck, Alfred: Geschichte des Alldeutschen Verbandes, Wiesbaden 1954
  • Peters, Michael: Der Alldeutsche Verband am Vorabend des Ersten Weltkrieges (1908-1914: Ein Beitrag zur Geschichte des völkischen Nationalismus im spätwilhelminischen Deutschland, Frankfurt a.M., u.a. 1992
  • Claß, Heinrich: Wider den StromVom Werden und Wachsen der nationalen Opposition im alten Reich, Leipzig 1932

Voir aussi

Références

Liens externes


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