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Jacques Laurent Gilly
Pour les articles homonymes, voir Gilly.Jacques Laurent Gilly Origine France Hommage nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile Jacques Laurent Gilly, né à Fournès (Gard) en 1769, est un général français.
Il se fit remarquer aux armées des Alpes et des Pyrénées-Orientales, à la bataille de Thun, à la défense du château de Puycerda (1795), fit les campagnes de 1796 à 1798, à l'armée d'Italie ; était général de brigade en 1799, aux armées du Danube, des Grisons, etc., et commanda le 12 mai 1801, une division en Portugal. Il fit avec distinction les guerres de 1807, 1808 et 1809 à la Grande Armée ; reçut un coup de feu à Wagram, fut nommé général de division le 16 août, et prit, le 11 mars 1810, le commandement général des îles de Zélande.
Il fut nommé baron de l'Empire en janvier 1814.
À la première Restauration, le général Gilly venait de lever à la hâte, dans le département du Gard, un corps de volontaires royalistes, lorsqu'il retourna sous les drapeaux de l'Empereur ; il en reçut la mission d'aller dissiper les rassemblements de Nîmes et de Montpellier.
Le duc d'Angoulême effectua précipitamment sa retraite sur Montélimar ; ce fut alors qu'eut lieu la convention conclue à la Palue, entre le général Daultanne au nom du prince, et le colonel Saint-Laurent au nom de Gilly : elle portait en substance, que l'armée royale serait immédiatement dissoute et que le Duc aurait la liberté de s'embarquer au port de Sète pour Barcelone. Napoléon Ier approuva la conduite du général dans cette circonstance difficile, le nomma comte de l'Empire et lui confia le commandement de la 9e division militaire, avec le titre de commissaire extraordinaire du gouvernement impérial. Le département du Gard le nomma en outre son représentant à la Chambre des députés.
Après la bataille de Waterloo, proscrit le 24 juillet 1815, il resta caché a Tornac dans le Gard chez un nommé Perrier puis jusqu'au printemps 1819 chez David Mazade négociant a Anduze, le premier conseil de guerre de la 1e division le condamna à mort le 25 juin 1816. La politique de la restauration devenant plus libérale Mme Gilly obtint pour lui un passeport du ministère de l'intérieur il quitta sa cache et passa par le Dauphiné et la Savoie a l'étranger il resta a Milan et a Lausanne jusqu'à la fin de l'année 1819 puis encouragé par les exemples du maréchal Grouchy et du duc de Rovigo, plus compromis que lui et réintégrés, il décida de venir, dans les derniers jours de décembre 1819 a Paris pour se constituer prisonnier il fut reçu par le ministre de la guerre ; le 11 février 1820 une ordonnance du roi arrêtée en conseil des ministres et sollicitée par le dauphin, duc d'Angoulême mettait fin aux poursuites et réintégrait le général dans ses grades et honneurs.
Mis à la retraite le 1er décembre 1824, il est mort le 15 août 1829. D'abord enterré a Fournès, il repose a désormais Remoulins
Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Ouest.
Source
« Jacques Laurent Gilly », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
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g CHARVET le lieutenant general GILLY nimes 1882
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