- Intervention militaire israélienne au Liban de 1982
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Intervention militaire israélienne au Liban de 1982
Des troupes israéliennes au Liban-Sud, Juin 1982Informations générales Date De juin à septembre 1982 Lieu Sud-Liban, dans le sud du Liban Issue Victoire israélienne ; occupation militaire du Liban-Sud Belligérants Armée du liban sud
Kataëb
IsraëlSyrie
Iran
OLP
Hezbollah
Gardiens de la Révolution islamique
Amal
Parti communiste libanais
PSNSCommandants Menachem Begin
Ariel Sharon
David Ivry
Ze'ev Almog
Rafael Eitan
Pierre Gemayel
Saad HaddadYasser Arafat
Hafez al-Assad
Mustafa Tlass
Abdul Rauf al-Kasm
Ruhollah Khomeiny
George Hawi
Assaad Hardan
Marwan Fares
Ragheb Harb
Nabih BerriForces en présence
76 000 hommes
800 chars de combat
1 500 véhicules de transport de troupes
634 avions
8 000 hommes
22 000 hommes
352 chars de combat
300 véhicules de transport de troupes
450 avions
300 pièces d'artillerie lourde
225 batteries antiaérienne (100 canons; 125 missiles sol-air
15 000 hommes
300 chars de combat
150 véhicules de transport de troupes
plus de 350 pièces d'artillerie lourde
plus de 250 batteries anti-aériennesPertes 657 tués
2383 blessés [1]2 130 morts, rebelles et civils
1 600 prisonniersGuerre civile libanaise - Conflit israélo-arabe Batailles Opération courtilière 19 - Bataille de Sultan Yacoub - Le siège de Beyrouth modifier L'Opération Paix en Galilée (en hébreu : מבצע שלום לגליל - של"ג, translittération Mivtsa Shalom LaGalil), ou Invasion du Liban de 1982 (en arabe : غزو لبنان عام 1982, translittération Ghazou Loubnan ‘Am 1982), est un épisode de la Guerre du Liban au cours duquel l'armée israélienne envahit le sud du Liban à partir du 6 juin 1982 officiellement dans le but de faire cesser les attaques palestiniennes de l'OLP basée au Liban.
Sommaire
Contexte
En 1976, la Syrie impose un cessez-le-feu car elle n'avait jamais accepté que le Liban soit un pays[non neutre] et propose un rééquilibrage du partage des pouvoirs entre communautés.
Le président syrien Hafez el-Assad ordonne l'entrée de troupes et de blindés au Liban à cette date, dans le but de « préserver le statu quo et mettre en échec les ambitions des Palestino-progressistes ».
Grâce à l'intervention militaire et diplomatique des puissances régionales arabes, le président libanais et le chef de l'OLP sont convoqués à Riyad cette même année. Ils sont invités par l'Arabie saoudite et l'Égypte à reconnaître la légitimité de la présence des troupes syriennes au Liban, et l'officialisent par la mise en place de la Force arabe de dissuasion (FAD).
Cette présence militaire souffle sur les braises et enferme les Libanais dans des luttes internes. La Syrie écarte Raymond Eddé de la présidence, car il avait fait du départ des troupes étrangères le premier point de son programme. Les efforts pour rétablir l'entente nationale ne progressent pas, et de violents affrontements opposent l'armée syrienne aux milices chrétiennes en 1978.
En 1978, dans le Sud, le gouvernement Israélien, suite aux nombreuses attaques sur les villes du nord d'Israël organisées par l'OLP depuis le Liban, décide d'une offensive dans le Sud du pays, c'est l'opération Litani. Elle vise à repousser les milices palestiniennes au nord du pays et s'emparer de la rivière Litani. Après plusieurs semaines en territoire libanais, les troupes israéliennes se retirent partiellement, laissant la région à l'Armée du Liban Sud.
Des tirs de katiouchas par les militants de l'OLP à partir de camions mobiles spécialement équipés à cet effet, en direction d'Israël pendant plusieurs semaines font monter les tensions dans la région[2].
Le 3 juin 1982, un commando de l’organisation activiste palestinienne Abou Nidal tente d'assassiner l'ambassadeur israélien à Londres, Shlomo Argov, le blessant grièvement.
Protagonistes
Israël et ses alliés
L'armée israélienne, Tsahal, est soutenue par l'Armée du Liban Sud et les Phalanges libanaises, des milices libanaises majoritairement chrétiennes.
Le premier ministre israélien de l'époque est Menahem Begin tandis que Rafael Eitan est le chef d'État-major de Tsahal et Ariel Sharon, le ministre de la Défense.
L'OLP et ses alliés
Le principal adversaire de Tsahal est l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), alliée aux forces armées syriennes et à plusieurs milices libanaises dont les plus importantes sont le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt et les milices de Amal, du Parti nationaliste social syrien ainsi que celle du Parti communiste.
Le chef du Fatah et de l'OLP est Yasser Arafat.
Effectifs des belligérants
Forces israélienne, syrienne et de l'OLP durant la guerre de 1982[3] Israël Syrie OLP Effectifs 76 000 22 000 15 000 Chars de combat 800 352 300 Véhicule de transport de troupes 1 500 300 150 Arme antichar 200 - 2-300 Artillerie - 300 350+ canon antiaérien - 100 250+ Total des avions des belligérants 634 450 0 Total des avions impliqués 364 96 0 Avion d'attaque au sol 275 225 0 Hélicoptère d'attaque 42 16 0 Lanceur de missile sol-air - 125 - Pertes humaines
L'armée israélienne a perdu 670 soldats lors de ce conflit, portant à 1 216 le nombre total de soldats tués entre les années 1982 et 2000. 17 825 arabes sont morts durant cette guerre dont au moins 10 000 furent des soldats de l'armée syrienne ou des milices palestiniennes[4].
Déroulement
L'OLP tire sur les villes israéliennes à partir de Beyrouth mettant en danger les populations civiles. De son côté, l'armée israélienne mène une répression très dure dans les camps palestiniens du Liban sud, qui refusent majoritairement de se rendre. D'une manière générale, la frontière entre civils et militaires est devenue extrêmement ténue pour tous les belligérants.
Dès le 11 juin, un premier cessez-le-feu est proclamé entre les milices palestiniennes et l'armée israélienne.
Le refus de l'OLP de quitter Beyrouth entraine la reprise des combats jusqu'en septembre 1982[5].
Bachir Gemayel alors allié des israéliens prêts à s'engager dans une paix avec l'État d'Israël, se fait assassiner par un militant du PSNS, ce qui engendrera le massacre de Sabra et Chatila.
Références
- http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/History/Lebanon_War.html
- L'État d'Israël (Poche) par André Chouraqui, Que sais-je?
- ISBN 0-87249-982-0, p. 117 M. Brzoska & F.S. Pearson, Arms and Warfare: Escalation, De-Escalation, and Negotiation, University of South Carolina Press, 1994.
- http://users.erols.com/mwhite28/warstat3.htm#Lebanon
- L'État d'Israël (Poche) par André Chouraqui, Que sais-je?
L'État d'Israël d'Élie Chouraqui: L'État d'Israël (Poche) par André Chouraqui, Que sais-je?
Voir aussi
Catégories :- Conflit israélo-arabe
- Histoire militaire de l'époque contemporaine
- Histoire d'Israël
- Opération militaire israélienne
- Histoire du Liban
- Guerre du Liban
- Guerre du XXe siècle
- 1982
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