Intergroupe des ecoles centrales

Le Groupe des Écoles Centrales, appelé précédemment "Intergroupe des Écoles Centrale", est un groupe d’écoles d’ingénieurs créé en 1990 associant :

• l’École Centrale de Paris,
• l’École centrale de Lille,
• l’École centrale de Lyon,
• l’École centrale de Nantes,
• l’École centrale de Pékin,
• l’École centrale de Marseille,

dans le but d'accroître leur rayonnement, tant en France qu'à l’international, et promouvoir le programme Centralien de formation d'ingénieurs (grade 300 ECTS).

Sommaire 1 Fonctionnement des Écoles Centrales 2 Recherche et innovation 3 Ouverture internationale et mobilité 4 Union des Associations Centraliennes 5 Le groupe des Écoles Centrales et ses villes 6 Articles connexes 7 Sources et liens externes

Fonctionnement des Écoles Centrales

La charte du Groupe des Écoles Centrales précise que les Écoles Centrales partagent une même culture au service de l’entreprise notamment par un programme de formation de l'ingénieur Centralien, pluridisciplinaire et à haut niveau de compétences, appuyé sur :

• une formation généraliste de base, correspondant au tronc commun, durant les deux premières années d’études ;
• un large éventail d’options d'approfondissement en troisième année d’études ;
• des collaborations avec le monde professionnel et les partenaires internationaux ;
• des laboratoires de recherche intégrés dans l’établissement ;
• une formation toujours en lien avec la recherche et les travaux d’études ;
• un seul titre d’ingénieur par école destiné à l’ensemble des secteurs de l’activité industrielle et économique.

Le recrutement des élèves-ingénieurs en France se fait principalement sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles. La voie d’accès principale pour les Centraliens est le concours Centrale-Supélec, à l’issue des filières de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI. Des admissions s'effectuent aussi par le processus CASTing- Concours d'Admission sur Titre Ingénieur, et par le processus de sélection internationale TIME pour des doubles diplômés en Europe et TIME Overseas pour Canada, Chine, Chili, Brésil, Indonésie, Japon, USA .

Recherche et innovation

Les Écoles Centrales sont impliquées dans 38 laboratoires de recherche, dont certains sont communs à plusieurs Écoles Centrale permettant d'élaborer des synergie de recherche (e.g. moyens des laboratoires de Procédés), de créer des laboratoires trans-Centrale (Laboratoire de Génie Industriel).

Les Écoles Centrales cohabilitent des Masters Recherche communs

• Master M2 Centrale Génie industriel (Centrale Paris, Centrale Lille, Centrale Nantes)
• Master M2 Catalyse et Procédés (Centrale Paris, Centrale Lille, Chimie Lille, IFP - École nationale supérieure du pétrole et des moteurs)
• Mastere Systèmes de transports ferroviaires et guidés (Centrale Paris, Centrale Lille et autres partenaires)

Les Écoles Centrales et leurs laboratoires de recherche sont associés à des Écoles doctorales et des Pôles de recherche et d'enseignement supérieur.

• L'École centrale Paris fait partie des Écoles doctorales associées au PRES UniverSud Paris.
• L'École centrale de Lille est membre fondateur du Collège doctoral européen Lille Nord-Pas de Calais inclus dans le PRES Université Lille Nord de France.
• L'École centrale de Lyon est membre fondateur du PRES Université de Lyon.
• L'École centrale de Marseille est associée aux Écoles Doctorales de l'Université Aix-Marseille
• L'École centrale de Nantes est associée aux Écoles Doctorales de l'Université de Nantes.

Les Écoles Centrales de Paris, Nantes, Lille et Lyon sont habilités à délivrer le diplôme national de Docteur sous leur propre nom :

• Docteur de l'École Centrale Paris,
• Docteur de l'École Centrale de Nantes
• Docteur de l'École Centrale de Lille
• Docteur de l'École Centrale de Lyon.

Les candidats doctorants doivent postuler directement auprès de l'un des 38 laboratoires associés aux Écoles Centrale.

Des laboratoires de recherche académique ou de recherche industrielle des Écoles Centrale ont obtenu la labelisation Instituts CARNOT :

• Des labos de recherche de l'École Centrale Paris font partie de l'Institut CARNOT C3S.
• Des labos de recherche de l'École Centrale de Lille font partie de l'Institut CARNOT ARTS.
• Des labos de recherche de l'École Centrale de Lyon font partie de l'Institut CARNOT I@L.

Ouverture internationale et mobilité

Les Écoles Centrales sont caractérisées par une grande ouverture internationale, dans le domaine académique et de recherche que dans le domaine des relations industrielles. Le réseau Top Industrial Managers for Europe (TIME) et les programmes ERASMUS-SOCRATES favorisent la mobilité internationales des Elèves et des Chercheurs.

La mobilité entre Écoles Centrales est aussi favorisée.

Union des Associations Centraliennes

L'Union des Associations Centraliennes associe depuis 2003 l'Association des Centraliens (créée en 1862), l'Association des Centraliens de Lyon (créée en 1866), l'Association des Centraliens de Lille (créée en 1877), l'Association des Centraliens de Nantes (créée en 1922) et l'Association des Centraliens de Marseille (créée en 2006). Elle est à l'origine de la confédération des associations centraliennes.

L'accès au calendrier des activités et manifestations centraliennes (pages publiques et pages à accès contrôlé) s'effectue au travers des sites des Associations, à l'exception de Centrale Energie

Le groupe des Écoles Centrales et ses villes

L'histoire de la création des Écoles Centrales dans différentes villes en France et la propagation du modèle centralien dans les pays voisins (Belgique, Suisse, Espagne) résulte de la révolution industrielle en Europe et met en évidence la communauté de destin au XIXe siècle et au XXe siècle des "écoles non dépendantes de l'université mais financées localement. C'est le cas des écoles qui rejoindront plus tard le groupe de Centrale. On peut classer dans cette catégorie l'École centrale de Lyon, mais aussi, pour les villes qui nous intéressent, l' Institut industriel du Nord à Lille et l'Institut polytechnique de l'Ouest à Nantes."^[1]

Les dates clés pour l'expansion du modèle centralien ^[2] d'ingénieurs civils pour l'industrie sont les suivantes:

• Révolution française et premier Empire : Sociétés savantes assurant des cours industriels universitaires à Paris, Lille, Mulhouse, Lyon
  • 1781 : Société savante à Paris : l'Athénée
  • 1795 : Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille
• Restauration et révolution industrielle
  • 1829 : Création de l'École centrale des arts et manufactures de Paris (École centrale Paris)
  • 1836 : Création de l'Ecole des mines du Hainaut, sur le modèle de l'École centrale (Faculté polytechnique de Mons)
  • 1850 : Création de Real Instituto Industrial par décrêt royal espagnol: Escuela Central del llamado Real Instituto Industrial - Escuela Técnica Superior de Ingenieros Industriales de Madrid, Escola Tècnica Superior d'Enginyeria Industrial de Barcelona et Escola Tècnica Superior d'Enginyeria del Disseny de València, inspirées du modèle de l'École centrale
  • 1853 : Création de l'École spéciale de Lausanne, inspirée du modèle de l'École centrale (École polytechnique fédérale de Lausanne)
  • 1854 : Création de l'École des arts industriels et des mines de Lille, sur le modèle de l'École centrale (École centrale de Lille)
  • 1857 : Création de l'École centrale lyonnaise pour l'Industrie et le Commerce, sur le modèle de l'École centrale (École centrale de Lyon)
• Second Empire et Université de France
  • 1862 : Dénomination École Impériale des Arts et Manufactures de Paris (École centrale Paris)
  • 1864 : Dénomination École Impériale des Arts Industriels et des Mines de Lille (École centrale de Lille)
• Troisième république et expansion économique
  • 1871 : Dénomination École centrale des arts et manufactures de Paris (École centrale Paris)
  • 1872 : Dénomination Institut industriel du Nord substituée à l'Ecole impériale des arts industriels et des mines (École centrale de Lille)
  • 1891 : Création de l'École d'ingénieurs de Marseille (École centrale de Marseille)
  • 1919 : Création de l'Institut polytechnique de l'Ouest (École centrale de Nantes)
• Quatrième république et trente glorieuses
  • 1947 : Dénomination École nationale supérieure de mécanique de Nantes (École centrale de Nantes)
  • 1947 : Dénomination Écoles nationales supérieures d'ingénieurs à Marseille (École centrale de Marseille)
• Cinquième république et révolution de l'information
  • 1959 : Création de l'École Nationale Supérieure de Physique de Marseille (École centrale de Marseille)
  • 1968 : Concours Centrale-Supélec
  • 1970 : Dénomination École centrale de Lyon
  • 1991 : Dénomination École centrale de Lille
  • 1991 : Dénomination École centrale de Nantes
  • 2005 : Création de l'École centrale de Pékin
  • 2006 : Dénomination École centrale de Marseille

Articles connexes

• Top Industrial Managers for Europe (TIME)
• Centralien
• Grande école - Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel
• Formations d'ingénieurs en France
• Études supérieures en France

Sources et liens externes

• Site officiel du groupe Centrale
• Association des Centraliens - Paris
• Association des Centraliens de Lille
• Association des Centraliens de Lyon
• Association des Centraliens de Marseille
• Association des Centraliens de Nantes

Groupe Centrale
Paris • Lille • Lyon • Marseille • Nantes • Pékin

Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP)
Établissements publics de recherche et d’enseignement supérieur français ayant le statut EPSCP.
Universités	Aix-Marseille : 1 · 2 · 3 • Amiens • Angers • Antilles-Guyane • Artois • Avignon • Besançon • Bordeaux : 1 · 2 · 3 · 4 • Brest • Bretagne-Sud • Caen • Cergy-Pontoise • Chambéry • Clermont-Ferrand : 1 · 2 • Corse • Dijon • Évry • Grenoble : 1 · 2 · 3 • Le Havre • Lille : 1 · 2 · 3 • Limoges • Littoral • Lyon : 1 · 2 · 3 • Marne-la-Vallée • Le Mans • Metz • Montpellier : 1 · 2 · 3 • Mulhouse • Nancy : 1 · 2 • Nantes • Nice • Nîmes • Nouvelle-Calédonie • Orléans • Paris : 1 · 2 · 3 · 4 · 5 · 6 · 7 · 8 · 10 · 11 · 12 · 13 • Pau • Perpignan • Poitiers • Polynésie française • Reims • Rennes : 1 · 2 • La Réunion • La Rochelle • Rouen • Saint-Étienne • Strasbourg • Toulon • Toulouse : 1 · 2 · 3 • Tours • Valenciennes • Versailles Instituts nationaux polytechniques : de Lorraine · de Toulouse
Instituts et écoles extérieurs aux universités	Écoles centrales : Lille · Lyon · Nantes · Marseille • École nationale des travaux publics de l'État • École nationale supérieure des arts et industries textiles • Instituts nationaux des sciences appliquées : Lyon · Rennes · Toulouse · Rouen · Strasbourg • Institut supérieur de mécanique de Paris • Universités de technologie : Compiègne · Belfort-Montbéliard · Troyes
Écoles normales supérieures (ENS)	Paris • Cachan • Fontenay-Saint-Cloud • Lyon
Écoles françaises à l'étranger	Casa de Velázquez • École française d'archéologie d'Athènes • École française d'Extrême-Orient • École française de Rome • Institut français d'archéologie orientale
Grands établissements	Collège de France • Conservatoire national des arts et métiers • École Centrale Paris • École des hautes études en sciences sociales • École nationale des chartes • École nationale supérieure d'arts et métiers • École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques • École pratique des hautes études • Institut d'études politiques de Paris • Institut de physique du globe de Paris • Institut national d'histoire de l'art • Instituts polytechniques : Bordeaux · Grenoble • Muséum national d'histoire naturelle • Observatoire de Paris • Palais de la découverte • Université de technologie en sciences des organisations et de la décision de Paris-Dauphine • Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques • École des hautes études en santé publique • École nationale des ponts et chaussées • Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement • Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l'alimentation et de l'environnement • Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace • Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage
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