Ile Tristan da Cunha

Ile Tristan da Cunha

Île Tristan da Cunha

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Île Tristan da Cunha
Tristan da Cunha Island (en)
Carte de l'archipel Tristan da Cunha.
Carte de l'archipel Tristan da Cunha.
Géographie
Pays Royaume-Uni Royaume-Uni
Archipel Tristan da Cunha
Localisation Océan Atlantique
Coordonnées 37° 06′ 23″ S 12° 17′ 08″ W / -37.1063, -12.285637° 06′ 23″ S 12° 17′ 08″ W / -37.1063, -12.2856
Superficie 207 km2
Point culminant Queen Mary's Peak (2 062 m)
Géologie Île volcanique
Administration
Royaume-Uni Royaume-Uni
Territoire britannique d'outre-mer Sainte-Hélène
Démographie
Population 278 hab. (2001)
Densité 1,34 hab./km2
Autres informations
Fuseau horaire UTC+0
Îles du Royaume-Uni
Localisation de Tristan da Cunha en Atlantique Sud

Tristan da Cunha est une île éloignée des continents, située dans l'archipel du même nom, dans l'océan Atlantique Sud, à la latitude 37° S, longitude 12° O.

C'est une dépendance du territoire britannique d'outre-mer de Sainte-Hélène (Royaume-Uni), située à 2 000 km au sud-sud-est de celle-ci. En 1961, une éruption volcanique sur l'île provoqua le départ des habitants (quelques centaines de personnes), évacués au Royaume-Uni. La majorité d'entre eux sont revenus sur l'île par la suite, après quelques années. Il est difficile d'accéder à l'île, à cause de son éloignement et de la rareté des bateaux.

L'écrivain Hervé Bazin a raconté le départ, puis le retour, des habitants de Tristan da Cunha dans un récit, Les Bienheureux de la Désolation.

Edinburgh of the Seven Seas, Tristan da Cunha

Sommaire

Histoire

L’île de Tristan da Cunha fut découverte en 1506 par le navigateur portugais Tristão da Cunha, qui donna son nom à l’île, Ilha de Tristão da Cunha, alors que l’île Inaccessible, et les îles Nightingale, à seulement 35 km au sud-ouest de l’île principale, ne furent découvertes qu’en 1652 par un navigateur hollandais. Par coïncidence, l’île de Gough, la terre la plus éloignée du territoire, fut aussi découverte en 1506, par un autre navigateur portugais Gonçalo Ålvarez : l’île de Gough est parfois nommée l’île Diego Alvarez.

En 1767, l’archipel fut arpenté pour la première fois par l’équipage de la frégate française L’Heure du Berger. Le travail comprenait plusieurs sondages, un aperçu approximatif des littoraux, l’emplacement des sources d’eau potable, y compris les chutes du « Big Watron », ainsi que le positionnement de trois petits étangs sur le haut des escarpements aujourd’hui nommés « The Ponds up the East’ard ». En 1781, un hydrographe de la Royal Navy publie ces résultats.

Mais cette escale demeure particulière, due en grande partie à la mer, houleuse à cet endroit, par les conditions météorologiques qui peuvent s’avérer inhospitalières, par le manque de ressources naturelles exploitables et par son emplacement isolé de tous les grands centres de peuplement. Ainsi, les îles demeurent infréquentables et peu visitées à l’exception de quelques baleiniers, chasseurs de phoques ou bâtiments marchands de passages. Les escales étaient habituellement de très courte durée et avaient pour but le réapprovisionnement des vaisseaux en eau potable et en bois.

Ce n’est qu’en 1810 qu’une première colonisation fut tentée par trois Américains natifs de Salem au Massachusetts. Le chef de cette petite bande de courageux fut un certain Jonathan Lambert, un homme excentrique qui, dès son arrivée, prit possession de ces terres en son propre nom et les fit rebaptiser Refreshment Islands. Il avait même publié une déclaration officielle à cet effet dans une gazette de la Nouvelle-Angleterre en 1811. Mais son office ne dura pas longtemps, car il périt avec un de ses compatriotes dans un accident de chaloupe en 1812. Le titre de gouverneur fut alors transféré à l’unique survivant, un nommé Thomaso Curri, qui reçut la compagnie de deux autres marins qui décidèrent de s'y établir peu de temps après. Ils survécurent en cultivant des pommes de terre, du blé et des légumes, et en faisant l’élevage de porcs. Leur commerce était basé sur le troc d’eau potable, de bois et des surplus de la récolte qu’ils trafiquaient avec les navires de passage.

Malgré une occupation continue, en août 1814, la Grande-Bretagne s’empare des îles Refreshment en les annexant officiellement. Le nom de Tristan da Cunha fut restauré et elles furent mises sous le contrôle et l’administration du gouverneur de la colonie du Cap, située en Afrique du Sud. La Grande-Bretagne revendique plusieurs raisons pour cette prise de possession, entre autres qu’elle souhaitait prévenir toute tentative d’évasion appuyée par des sympathisants de l’ex-empereur Napoléon Bonaparte qui était détenu, suite à la défaite de Waterloo, sur l’île de Sainte-Hélène à 2 180 km au nord de l’archipel de Tristan da Cunha. Il y avait aussi le besoin de priver les vaisseaux de guerres américains d’un havre à l'abri, permettant de cibler les navires marchands britanniques en route ou en provenance des pays de l’Orient, comme ils le firent lors de la guerre de 1812.

La prise de possession permet aux dirigeants militaires britanniques d’établir une garnison dans le nouveau territoire. L’emplacement, nommé Fort Malcolm, fut installé près de la baie de Falmouth, là où Jonathan Lambert avait fondé sa colonie, à l’extrémité nord-est du plateau côtier principal nommé aujourd’hui « The Plains ». L’unité était composée d’environ une centaine de militaires et de leurs familles, surtout originaires du Cap. En 1817, les autorités reviennent sur leur décision et les troupes sont retirées progressivement.

C'est alors qu’un certain William Glass, soldat de l’artillerie, demande la permission de demeurer sur l’île. Glass, son épouse et leurs deux enfants sont accompagnés de deux autres célibataires, les maçons Samuel Burnell et John Nankivel, et les deux compatriotes de Thomaso Curri, décédé suite à une intoxication d’alcool.

Les affaires vont généralement bon train pour la petite colonie, si l'on excepte que la population était toujours composée d’un couple et de ses enfants, et de cinq célibataires. Une invitation est formulée, invitant cinq femmes du territoire de Sainte-Hélène à se joindre à eux, chose accomplie en 1827.

The Settlement, aujourd'hui Edinburgh of the Seven Seas, Tristan da Cunha

En 1867, le prince Albert, duc d’Édimbourg, deuxième fils de la reine Victoria, visite les îles. C’est en son honneur que les habitants de la colonie ont renommé leur bourg Édimbourg-des-Sept-mers « Edinburgh-Of-the-Seven-Seas », mais ils préfèrent toujours l’appeler plus intimement la Colonie « The Settlement ».

Mais les temps changent. L’ère des voiliers tire à sa fin, remplacée par les grands bateaux à vapeur qui n’ont pas besoin de ravitailler leurs provisions entre les voyages. De plus, l’ouverture du canal de Suez en Égypte, en 1869, annonce un réalignement des routes maritimes traditionnelles. Dorénavant, les transporteurs n’auront plus besoin de contourner le continent africain en passant par Tristan da Cunha. Le commerce des Tristanais est durement touché.

En 1873, après avoir tenté une colonisation de l’île d’Inaccessible qui a duré deux ans, les deux frères Stoltenhoff sont rapatriés en Allemagne.

En 1881, la communauté reçoit le révérend Edwin H. Dodgson, le frère cadet du célèbre Lewis Carroll, l’auteur d’Alice au pays des merveilles, venu à la demande des habitants, pour enseigner la catéchisme et les sciences. Il resta jusqu’en 1884, convaincu, à son départ, que la colonie devait être discontinuée et que ses paysans devaient être déplacés dans la colonie du Cap. Il a persuadé plusieurs d'entre eux d’abandonner leur île, mais, pour la plupart, il n’en était pas question !

Suite à l’ouverture du canal de Panama, en 1904, et au déclin de l’industrie de la chasse aux baleines, les visites se faisaient de plus en plus rares. Il s’agissait, vraisemblablement, d’une période d’isolement presque total, et la population parvint à survivre par ses propres moyens. Cette auto-dépendance, que nous connaissons encore de nos jours, caractérise le peuple tristanais.

Entre 1908 et 1918, dû en grande partie à la Première Guerre mondiale, la Royal Navy s'était détournées des visites périodiques aux îles de Tristan da Cunha, initiant une seconde période d’isolement total. Les Tristanais n’auraient alors reçu ni courrier ni nouvelles du monde pendant près de dix ans. Cela peut nous sembler triste, mais une conséquence positive fut que les Tristanais purent ainsi échapper à l’épidémie de la grippe espagnole qui ravagea le monde entier après la grande guerre.

Le 12 janvier 1938, par lettre patente, la colonie fut attachée à celle du territoire de Sainte-Hélène comme dépendance de ce dernier, et l'on peut imaginer que ce sous-titre ne fut pas bien reçu des Tristanais. Tristan da Cunha était en effet le seul territoire d’outre-mer du Royaume-Uni à ne pas être subventionné. Il tirait sa prospérité de son industrie de pêche à la langouste très lucrative et bien développée qui rapportait d’importantes retombées pour la population. Ce qui n’était pas le cas pour le territoire de Sainte-Hélène, qui recevait une grande partie de son budget sous forme de subventions de la métropole.

Pendant les années de la Deuxième Guerre mondiale, la Royal Navy établit une garnison de surveillance contre les opérations navales et marchandes des Allemands ainsi que de leurs alliés. Le campement, nommé Atlantic Isle, comprenait plusieurs bâtiments, services et équipements destinés au soutien du personnel militaire, mais la population locale était elle aussi invitée à en profiter. C’est à ce moment que les îliens ont été initiés à la monnaie. Lorsque les militaires ont quitté en 1946, toutes les infrastructures sont demeurées en place et ont été transférées à la population civile. C’est aussi à cet époque que la population a été appelée à accepter une certaine cogérance de leurs affaires, par la présence d’un administrateur, militaire pendant la période d’occupation, et depuis d’un agent civil nommé à ce poste.

En 1957, lors d’un voyage autour du monde à bord du yacht royal Britannia, le duc d’Édimbourg, le deuxième royal à porter ce titre et époux de la reine Elizabeth II, visite l’archipel de Tristan da Cunha.

En 1958, durant la guerre froide, la marine américaine fit l’essai d’une bombe atomique-hémisphérique non loin de l’archipel. L’essai faisait partie d’une opération secrète et avait comme nom « Operation Argus ». Les gens se doutaient depuis fort longtemps que quelque chose s’était produit, mais ni les États-Unis, ni la Grande-Bretagne ne voulaient reconnaître quoi que ce soit. En mai 2006, suite à des décennies de rumeurs, les autorités ont admis la réalité de cet essai. Malheureusement, les habitants attendent toujours pour savoir s'ils auront droit à des examens médicaux approfondis, afin de déterminer s’ils ont été victimes des effets de la retombée des radiations.

En 1961, la soufrière s’éveilla pour la première fois depuis la colonisation du pays. Avant l’éruption, les gens font état de séismes en essaim, qui avaient provoqué des éboulements de terrains tout au long des escarpements. Vers octobre, l’évacuation des habitants est entreprise : ils se réfugient dans un premier temps à l’île de Nightingale, avant d’être expédiés au Cap. Finalement, les Tristanais furent transportés en Grande-Bretagne, où ils furent abrités sur une ancienne base militaire nommé Pendell Army Camp, près de Mersham-Surrey, en Angleterre. Ils furent ensuite regroupés à la base abandonnée de Calshot, nom qu’ils retiendront pour désigner leur nouveau port d'attache à leur retour chez eux, de la Royal Air Force, près de Southampton en Angleterre. Pour la plupart d’entre eux, ils éliront domicile sur un chemin qui est toujours nommé Tristan Close.

En 1962, la Royal Society organise une expédition pour connaître l’ampleur des dégâts causés par l’éruption et pour étudier les conséquences qu'elle aurait pu avoir sur la faune et la flore locale. Les chercheurs découvrent le bourg d’Édimbourg presque intact — l’éruption s’était arrêtée à seulement 300 mètres de la colonie. Mais les autorités ne voulaient pas rapatrier les insulaires, prétendant qu’ils étaient mieux là où ils étaient. Alors les Tristanais commencèrent l’entreprise d’organiser leur propre rapatriement. Et c’est à ce moment que les autorités revinrent sur leur décision et firent toutes le nécessaire pour venir en aide aux habitants. En 1963, mené par Willie Repetto (le chef de l'île) et d’Allan Crawford (un ancien agent de santé posté sur l’archipel), les Tristanais regagnent leur pays, sauf cinq qui en avaient décidé autrement, et cinq des leurs qui sont décédés lors de leur séjour en Angleterre. Mais la population s'était accrue de huit nouveau-nés.

Avant la fin des années soixante, les Tristanais érigent une nouvelle conserverie de homards, et construisent des nouvelles installations portuaires, les deux existantes ayant été détruites par le volcan. Depuis 2001, les insulaires ont une liaison satellite par Internet. Par le même biais, leur permet de capter les signaux téléphoniques et de télévision. La république s'est soudainement rapprochée du reste du monde. Cette même année, l’archipel fut frappé par un ouragan qui provoqua d’importants dégâts.

Pour des raisons de logistique, un code postal est attribué aux Tristanais, le TDCU 1ZZ, en 2005, pour leurs transactions sur Internet.

En 2006 survint un événement des plus étranges. Une compagnie maritime remorquait une plate-forme pétrolière « The Turtle » dans l’océan Austral, en route pour Taiwan en provenance du Brésil. La superstructure de plus de 6000 tonnes s’est désamarrée du navire remorqueur et la plateforme fut perdue de vue. Elle dériva, sans qu'on pût la localiser pendant près de neuf mois, et finalement échoua sur un récif dans la baie de Tripot, dans le sud de l’île de Tristan, en juin 2006. Tout fut essayé pour la déloger, mais rien n'y fit et, en janvier-février 2007, la décision fut prise de saborder le bâtiment.

En décembre 2007, un virus responsable d'une épidémie d'asthme occasionna des malaises parmi plusieurs habitants. Le gouvernement britannique dépêcha les médicaments nécessaires pour freiner la transmission du virus.

En février 2008, la conserverie de homards est la proie des flammes, tout est perdu. La conserverie sera reconstruite, mais ne sera pas opérationnelle avant 2009. Pour le moment les Tristanais devront se contenter des revenus provenant de la vente des timbres-poste et des quelques touristes qui passent.

En février, les ingénieurs de l’armée britannique commencent des travaux d’infrastructure, un nouveau port ne sera pas construit, mais l’ancien sera réhabilité.

La population actuelle de Tristan est de 290 âmes, et la colonie moderne comprend l’hôtel du gouvernement (la Maison blanche), une école, un hôpital, un magasin général, un bureau de poste, une salle communautaire/taverne, un petit musée, une boutique artisanale et une piscine.

Géographie

Sommet de l'Île Gough

Le nom "Tristan da Cunha" est aussi utilisé pour décrire l'archipel constitué des îles suivantes :

L'île principale (98 km2) est montagneuse, d'origine volcanique. Elle est entourée par trois autres îles :

La ville d'Edinburgh of the Seven Seas est établie sur une des parties plates de l'île principale, au nord-ouest. Le point culminant, le Queen Mary's Peak (2 062 m), est couvert de neige en hiver. Le climat est sub-tropical marin, avec de faibles variations de température entre l'été et l'hiver, ou la nuit et le jour.

Les autres îles du groupe sont inhabitées, à l'exception de la station météo de Gough, qui est utilisée par l'Afrique du Sud depuis 1956.

Tristan da Cunha est un lieu de nidification pour l'albatros de Tristan, une sous-espèce d'albatros que l'on ne trouve que sur l'archipel.

Économie

La principale source de revenus de Tristan est la pêche de langoustes, la vente de timbres et de pièces de monnaie.

La plupart des habitants ont plusieurs emplois/occupations, travaillant presque tous pour le gouvernement de Tristan. Ils ont tous des lots de terres, où ils cultivent principalement de la pomme de terre.

Le volcan de 1961 a détruit la conserverie qui a été reconstruite peu de temps après. La société sud-africaine Ovenstone possède une licence exclusive de pêche de la langouste à Tristan, exportée exclusivement au Japon et aux États-Unis. Bien que Tristan soit un territoire britannique d'outre-mer, elle n'a pas accès au marché européen.

L'Afrique du Sud maintient une station météo à l'île Gough.

Population

Il y a environ 275 habitants, portant tous un des huit noms de famille locaux (Glass, Green, Hagan, Laverello, Repetto, Rogers, Swain et Patterson), bien que ces derniers ne soient pas utilisés en pratique. Ils parlent anglais et sont de religion anglicane (il y a deux paroisses). Il y a quelques problèmes sanitaires à cause de l'endogamie, parmi lesquels l'asthme et le glaucome, dus en grande partie à la consanguinité qui survient inévitablement quand il y a peu de diversité génétique. Presque tous les habitants travaillent pour le gouvernement local. L'île est en grande partie auto-suffisante. Un bateau arrive tous les mois et demi avec des vivres et du matériel.

Il n'y a pas d'aéroport et seulement un petit port de pêche qui ne permet pas aux cargos d'accoster. Depuis quelques années l'île capte les 2 chaines de télévision BFBS (British Forces Broadcasting Service). Il y a un bâtiment administratif, un café Internet, une école, un hôpital, un bureau de poste, un musée, un pub et une piscine. Il y a aussi quelques maisons d'hôtes (Guest House).

À partir de l'âge de 16 ans, on peut poursuivre ses études au Royaume-Uni ou travailler à Tristan.

Administration et politique

Tristan da Cunha est membre du Commonwealth.

Les habitants sont organisés en communauté, où chacun réalise plusieurs tâches (électricien, comptable, magasinier, mécano) pour la communauté et touche en échange un salaire versé par le gouvernement de l'île.

Afin de préserver leur mode de vie, les habitants limitaient les débarquements sur l'île, et n'accordent quasiment pas d'autorisation d'implantation pour des étrangers. L'île demeure toujours ouverte à un habitant de Tristan parti à l'étranger pour quelques années.

Visiteurs

Il n'est pas facile de visiter Tristan, car les bateaux sont principalement utilisés pour les habitants. Certains scientifiques sont de passage quelquefois, ou des amoureux des voyages du bout du monde..

Bibliographie

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