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Il était une fois... l'Espace
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l'EspaceTitre original Il était une fois...
l'EspaceGenre Série d'animation,
de science-fictionCréateur(s) Albert Barillé Pays d’origine France Chaîne d’origine FR3 Nombre de saisons 1 Nombre d’épisodes 26 Durée 25 minutes Diffusion d’origine 9 octobre 1982 Il était une fois... l'Espace est une série télévisée d'animation française en 26 épisodes de 25 minutes, créée par Albert Barillé pour les studios Procidis et diffusée à partir du 9 octobre 1982 sur FR3.
Sommaire
Synopsis
Cette série, destinée aux enfants, succède à la première du genre, intitulée Il était une fois... l'Homme. Elle reprend la quasi-totalité des personnages de cette dernière pour les transposer dans un décor et des scénarios de science-fiction.
L'histoire raconte l'affrontement de plusieurs grandes puissances galactiques (la Confédération d'Oméga, dont la Terre est membre, la république militaire de Cassiopée, dirigée par le général Le Teigneux, le Grand Ordinateur, sorte d'ordinateur super-puissant, à la tête d'une armée de robots) avec, en toile de fond, la rencontre d'une civilisation d'êtres super-puissants.
Le fil de l'histoire suit les aventures de Pierrot, fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette, et de son amie Psi, depuis leurs débuts dans la police d'Oméga jusqu'à leur participation dans le conflit majeur à la fin de la série.
Voix françaises
- Roger Carel : Maestro, Colonel Pierre, Métro, le Nabot
- Annie Balestra : Pierrette, Psi
- Vincent Ropion : Pierrot
- Alain Dorval : Commandant Legros, le Teigneux
Personnages principaux
- Le colonel Pierre est le chef de la police spatiale d'Oméga et le mari de la présidente de la Confédération.
- Pierrette est la présidente de la Confédération d'Oméga. Elle doit en permanence jouer sur le consensus entre les membres du Conseil.
- Pierrot, fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette, il débute la série comme lieutenant puis devient capitaine.
- Psi (de son vrai nom Mercedes qui n'est cité que de rares fois) est l'amie de Pierrot et son second pendant les missions de patrouille de la police spaciale. Elle possède des talents psychiques qui lui permettent d'entrevoir un danger ou de pouvoir communiquer par télépathie.
- Métro est un robot, plus précisément un « androïde à cerveau positronique ». Créé par Maestro, il accompagne Pierrot et Psi dans leurs patrouilles. Il a le même caractère que son créateur, c'est à dire geignard, vieux jeu, radoteur et de plus doté d'une curiosité à connaître le fonctionnement de l'espèce humaine.
- Le commandant Le Gros est subordonné au colonel Pierre. Il est d'un tempérament direct et impulsif, préférant une bonne bagarre aux discussions.
- Le professeur Maestro est un savant et pour ainsi dire le doyen de la Confédération d'Oméga de par sa voix consultative au conseil. Radoteur, râleur, il est souvent coupé lorsqu'il entre dans des explications trop techniques ou rébarbatives, mais il reste la voix de la sagesse dans les autres cas. Il est le créateur de Métro, qu'il a fait à son image, aussi dans le caractère, ce qui crée des tensions entre les deux "savants".
- Petit Gros est le meilleur ami de Pierrot et ont fait ensemble l'académie de police. C'est le fils du commandant Le Gros et il a hérité du même tempérament direct que son père, à savoir une préférence pour la bonne bagarre et un physique hors-norme.
Les Méchants
- Le général Le Teigneux est le chef suprême de la constellation de Cassiopée. C'est un être agressif, stupide, borné, sans jugeotte, qui veut par tous les moyens s'approprier le reste de l'univers.
- Le Nabot est le consul de Cassiopée et représentant du général Le Teigneux au conseil d'Omega, jusqu'au départ de Cassiopée de la Confédération. C'est le conseiller du Teigneux, plus malin, fourbe.
- le Grand Ordinateur apparaît vers la fin de la série (ep.21). Il est la tête pensante des Humanoïdes, le cerveau. Créé par un savant terrien, son but est de conquérir l'humanité afin de lui imposer une paix forcée.
Personnages secondaires
- Maestro du XXe siècle. Ce Maestro-là est l'homonyme du Maestro d'Oméga. Parti de la Terre au début du XXIe siècle, il a hiberné durant un millier d'années avant de se retrouver à Oméga à l'époque de la série.
Épisodes
- La planète Oméga
- Les Sauriens
- La planète verte
- Du côté d’Andromède
- Les Cro-Magnons
- La révolte des robots
- La planète Mytho
- Le long voyage
- Cassiopée
- La planète déchiquetée
- Les naufragés de l’espace
- Les géants
- Les Incas
- Chez les dinosaures
- Les anneaux de Saturne
- L’imparable menace
- Terre !
- L’Atlantide
- L’étrange retour vers Oméga
- La revanche des robots
- Les Humanoïdes
- Un monde hostile
- Cité en vol
- Le grand ordinateur
- Combat de titans
- L’infini de l’espace
Commentaires
Les derniers épisodes de la série ont été regroupés en un film, La Revanche des Humanoïdes, diffusé au cinéma en France en 1983. Actuellement, la série entière ainsi que le film, sont disponibles en DVD et VHS.
Esthétique visuelle et musicale
Bénéficiant du savoir-faire japonais en matière d'animation, Il était une fois... l'Espace a remarquablement bien vieilli, tant les décors que les histoires restent encore très pertinents au XXIe siècle. C'est l'illustrateur français Manchu qui est à l'origine de la conception de la plupart des véhicules et décors de science-fiction. Son style, très réaliste, confère une atmosphère et une identité toute particulière à la série. Manchu continue de produire de très nombreuses couvertures de romans de science-fiction aux éditions françaises.
Du point de vue logique, Il était une fois... l'Espace est une série « à système », avec des personnages très typés, et des principes de fonctionnement posés dès le départ. Ainsi, les flottes de vaisseaux spatiaux par exemple, sont conçues de manière très rationnelle, chaque véhicule ayant des caractéristiques bien précises, de la Puce de l'air au gigantesque Cosmopolitain, en passant par les vaisseaux Colibri, Araignée ou Libellule. On les retrouve en fonction des missions des équipes au long des différents épisodes.
On remarquera aussi une bande originale particulièrement soignée, écrite puis dirigée par Michel Legrand, et qui bénéficie d'orchestrations extrêmement luxueuses. Le générique de début, qui figure un voyage en caméra subjective depuis la Terre vers l'infini, en passant par toutes les planètes du système solaire, est un moment d'anthologie, prouvant l'appui scientifique de la série (même la ceinture d'astéroïdes, entre Mars et Jupiter, n'est pas oubliée).
Pour les musiques d'ambiance, Michel Legrand s'appuya sur diverses formations orchestrales : jazz, musique de chambre, orchestre symphonique, rock, électronique... Peu de dessins animés ont bénéficié de musiques d'ambiance aussi élaborées.
Principes moraux et narratifs de la série
L'émission Il était une fois... l'Espace tranche nettement avec les autres séries produites par Albert Barillé puisqu'elle n'a pas vraiment de vocation éducative, mais plus un sens dramatique.
Même si le schéma directeur reste manichéen, avec des personnages positifs, comme la Confédération d'Oméga, et des personnages négatifs, symbolisés par Cassiopée, la série introduit des idées profondes, comme la révolution des machines envers leur créateur, ou bien la dimension supérieure des êtres spirituels rencontrés au début et à la fin de la série.
Contrairement à beaucoup de séries de science-fiction japonaises de l'époque (Albator 78, Goldorak), dans Il était une fois... l'Espace, la Terre ne joue pas de rôle central. En effet, la Confédération Galactique est située sur la planète Oméga, éloignée de la Terre et est composée de multiples puissances alliées : Scorpion, Vega, Aldebaran, Auriga, Hydra, Cassiopée au tout début. À ce titre, elle serait plus proche d'Ulysse 31 ou de Capitaine Flam.
Bien que la société de production (Procidis) d'Albert Barillé soit française, de nombreux pays ont participé à la réalisation de cette série (Belgique, Canada, Espagne, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Suède et Suisse). Cette coproduction mondiale se ressent dans les histoires et le choix des personnages, résolument « progressistes » : Psi, l'héroïne féminine, se prénomme en fait « Mercedes » et est physiquement très typée (méditerranéenne ou indienne ?), la présidente de la République, chef suprême d'Oméga, est démocratiquement élue et de plus est une femme (Pierrette, mère de Pierrot), tous les types raciaux sont représentés, etc.
Enfin, même si cette série n'est pas aussi didactique que Il était une fois... l'Homme ou ... la Vie, beaucoup d'histoires reprennent, à peine modifiés, des épisodes de la mythologie ou des légendes européennes (David et Goliath, Prométhée, les dieux de l'Olympe, la Pomme de Discorde, l'Atlantide) ou encore des grandes questions métaphysiques (l'existence de Dieu, l'homme face à la modernité et aux machines, les limites de la technologie, les comparaisons entre la paix armée sous la férule d'un dictateur et la difficulté d'assurer l'ordre en démocratie, etc.)
Albert Barillé a produit d'autres séries du même genre et avec les mêmes personnages récurrents.
Voir aussi
Liens externes
- Critique du Coffret Intégral et de l'Edition Découverte - Série + Film sur dvdanime.net
- (fr+en) Il était une fois... l'Espace sur l’Internet Movie Database
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