- Il Popolo d'Italia
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Il Popolo d’Italia est un quotidien créé le 15 novembre 1914 par Benito Mussolini, suite à son exclusion du parti socialiste où il était le directeur du journal l' Avanti!. Il dura jusque le 24 juillet 1943 et fut le vecteur de la fondation du mouvement fasciste après la première Guerre mondiale.
Sommaire
Contenu éditorial
Pendant la première Guerre mondiale, l'évolution de sa devise inscrite sous le titre de la page de garde illustre ce retournement : elle passe du journal socialiste des ouvriers au journal des combattants et des entrepreneurs [1] : Mussolini avait perçu que les anciens combattants en grand nombre formeraient une force influençant l'opinion publique italienne après la guerre.
Le journal reçut un soutien financier de la France et de la Grande-Bretagne pendant la Première Guerre mondiale afin que celui-ci fasse de la propagande en faveur de l'entrée en guerre de l'Italie aux côtés de l'Entente : à ce titre le journal développa les thèmes du militarisme et de l'irrédentisme, qui aboutirent lors de la déclaration de guerre de l'Italie à l'Empire d'Autriche-Hongrie en 1915.
C'est à l'égard de ces prétentions territoriales italiennes déçues entre les promesses du pacte de Londres et la réalité de la conférence de Versailles, que le journal soutient Gabriele D'Annunzio lors de la prise de la République de Fiume.
Bénito Mussolini y développa également dans ses éditoriaux ses idées visant à augmenter le taux de natalité en Italie, ce qui a correspondu à ladite "bataille des naissances" formant sa politique en 1927[2].
De 1936 à 1943 son rédacteur en chef fut Giorgio Pini ; il prit ses fonctions au moment du traitement de la guerre d'Espagne dans les médias italiens, avec en point d'orgue la bataille de Guadalajara, défaite italienne.
Collaborateurs du journal
- Michele Bianchi - rédacteur en chef.
- Bonafini
- Nicola Bonservizi - assassiné en France par les anti-fascistes italiens exilés.
- Filippo Corridoni
- Lido Caiani
- Giovanni Capodivacca
- Alceste De Ambris
- Ottavio Dinale signe ses textes avec les pseudonymes « Jean Jacques » et « Farinata ».
- Giacomo Di Belsito
- Luigi Freddi - rédacteur et envoyé sous le pseudonyme de « il Fromboliere ».
- Mario Girardon premier correspondant à l'étranger à Paris.
- Manlio Morgagni administrateur, il sera par la suite le rédacteur de l'agence officielle du régime fasciste, la Stefani.
- Ugo Marchetti - « prêté » par le Resto del Carlino
- Angelo Oliviero Olivetti - syndicaliste révolutionnaire, déjà directeur de la revue Pagine Libere.
- Piero Parini - rédacteur et envoyé à l'étranger en particulier auprès de la Société des Nations
- Massimo Rocca - déjà collaborateur de l'Avanti!. Il signe aussi sous le pseudonyme de « Libero Tancredi »
- Arturo Rossato dit Arros.
- Maria Rygier
- Margherita Sarfatti critique d'art
- Gaetano Serrani
- Scipio Slataper- rédacteur qui laissera sa place à Giuseppe Prezzolini.
- Luigi Somazzi - provient du Resto del Carlino comme Marchetti
- Roberto Suster - correspondant à Berlin jusqu'en 1926.
- Giuseppe Ungaretti - poète italien.
Refondation
Le journal a été relancé en 1998 par Giuseppe Martorana, fondateur Nuovo Ordine Nazionale ; il est publié à Milan.
Voir aussi
Notes
Source partielle
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Il Popolo d'Italia » (voir la liste des auteurs)
Liens internes
Liens externes
- Popolo d’Italia (refondation)
Catégories :- Presse quotidienne italienne
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- Titre de presse créé en 1914
- Régime fasciste italien
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