- Ian Brossat
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Ian Brossat (né à Fontenay-aux-Roses le 23 avril 1980) est un homme politique français, membre du Parti communiste français (PCF), et élu au Conseil de Paris.
Sommaire
Biographie
Études littéraires
Ian Brossat est le fils d’Alain Brossat, professeur de philosophie à l'Université de Paris VIII. Il effectue des études de lettres à l'École normale supérieure de Lyon, puis il devient agrégé de lettres modernes en 2003. Il est professeur au lycée Jean-Jacques-Rousseau de Sarcelles (Val-d’Oise) depuis 2005[1].
Carrière politique
Ian Brossat adhère en 1997 au Parti communiste français, à 17 ans[1]. Il milite pour ce parti durant ses études, et il est élu à la direction de la fédération de Paris du PCF en 2002.
Il se présente aux élections régionales de 2004, sur la liste conduite par Marie-George Buffet. Il devient secrétaire de la section du PCF dans le 14e arrondissement en 2006, et est élu au Conseil national du PCF la même année. Il devient l'un des principaux responsables de la Fédération de Paris du PCF, successivement en charge des secteurs de la jeunesse, de la formation et de la communication. Il est responsable du secteur « élections » depuis janvier 2009.
Candidat aux élections législatives de 2007 dans le 14e arrondissement de Paris, il est nommé ensuite porte-parole du PCF Paris pour les élections municipales. Il est alors élu conseiller de Paris aux élections municipales de 2008, dans le 18e arrondissement, sur la liste menée par Bertrand Delanoë et Daniel Vaillant. Il prend la présidence du groupe communiste au Conseil de Paris, succédant ainsi à Jean Vuillermoz. Il est ainsi le plus jeune président de groupe du conseil de Paris[1].
Au sein de l'assemblée parisienne, il milite en faveur d'une accélération de la construction de logements sociaux notamment dans le 16ème arrondissement sur les terrains du parc Sainte-Périne situé en bordure de l'hopital Sainte-Périne[2]. Il fait voter un vœu exigeant que les bailleurs sociaux remboursent systématiquement les charges d'ascenseur lorsque ceux-ci sont en panne. À partir de décembre 2009, il préside une mission d'information visant à améliorer l'entretien des ascenseurs à Paris. Il se prononce en faveur des tours, à condition qu'elles permettent d'accroître la place du logement et de l'emploi. En juillet 2008, il s'est démarqué de la majorité municipale de Bertrand Delanoë en se prononçant contre la privatisation de la collecte des ordures ménagères à Paris. De même, il s'oppose à la mise en place de la vidéosurveillance à Paris, malgré le soutien du maire de Paris au plan « 1 000 caméras » lancé par la préfecture de police.
En février 2009, il fait voter à l'unanimité un vœu visant à dénoncer l'interdiction faite aux homosexuels de donner leur sang. Alors que la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé le maintien de la réglementation en vigueur depuis l'affaire du sang contaminé, Ian Brossat demande l'ouverture d'un débat démocratique et transparent sur cette question. Avec les communistes parisiens, il est à l'initiative d'une distribution de préservatifs en mars 2009 sur le parvis de Notre-Dame, place Jean-Paul-II, pour protester contre les propos de Benoît XVI sur l’usage du préservatif. Engagé sur le front de la lutte contre les discriminations, il obtient la mise en place d'une campagne alertant sur les dangers engendrés par l'usage des crèmes éclaircissantes qui font des ravages dans le 18e, particulièrement à Château Rouge. À l'occasion du 90e anniversaire du PC israélien, il se rend en novembre 2009 à Haïfa. Il rend alors visite à Salah Hamouri, Franco-Palestinien détenu dans la prison de Gilboa au Nord d'Israël. Au nom du groupe PCF/PG, il demande également à la ville de Paris d'interdire les concerts du groupe de rap Sexion d'assaut pour les multiples propos homophobes que ce groupe a tenus dans ses chansons et dans la presse[3].
En 2010, il soutient les versements proposés par l'UMP à la mairie de Paris, dans le cadre des enquêtes sur les accusations d'emplois fictifs dont aurait profité le RPR lorsque Jacques Chirac était maire de Paris. Selon lui, "la principale conséquence de ce que certains appellent à tort un « accord » est d’affirmer pour la première fois la culpabilité de l’ancien maire. Car payer, c’est avouer. Grâce à ce protocole, la ville obtient ses aveux."[4].
Références
- Ces jeunes politiques qui jouent déjà un rôle capital à Paris », 20 minutes, 24 février 2009. Consulté le 20 juin 2011 Magali Gruet, «
- « Un projet de HLM débloqué dans le 16ème », dans Metro, 19 janvier 2011 (ISSN 1632-0832)
- Homophobie: Le PCF pointe Sexion d'Assaut, JDD, 30 septembre 2010. Consulté le 20 juin 2011
- Pour Ian Brossat (PCF), "payer c'est avouer" », JDD, 27 septembre 2010. Consulté le 20 juin 2011 Ian Brossat, «
Lien externe
- (fr) Site officiel
Catégories :- Personnalité du Parti communiste français
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- Élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud-Lyon
- Naissance en 1980
- Naissance à Fontenay-aux-Roses
- Agrégé de lettres modernes
- Communiste français
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